message posté le 5 mai 2009 à 11h45
je réagis tardivement, mais par exemple, en Europe, on a le RER A qui cumule de plus en plus de journée avec le million de voyageurs transporté par jours (C'est d'ailleurs pour cela qu'il fonctionne de moins en moins bien). Mon image du train de banlieue américain, c'est une locomtive diesel FP40H avec des voitures coach passant peut-être toutes les demie heure ou toutes les haures aux heures de pointes sur chaque branche (Un peu comme le RER C en heure creuse et sans électricité). Je doute qu'il y ai en Amérique du Nord des exemple d'exploitation aussi intensive.
Tant que j'y pense, saviez-vous que certaines agglomérations américaines sont quand même pourvues d'un système de train d'agglomération comme les RER ou les S-Bahn. Il y a par exemple le metro-north, vers new york, qui a plus de 400 km de lignes et plus de 70 millions de passagers par an.
Mais le système de transport en Amérique du Nord est exemplaire sous certains aspect. On passera sur le double Stack (Wagons transportant 2 conteneurs l'un sur l'autre, garce au gabarit généreux des trains américains), les locomotives en pleins mileux des longs trains fret pour mieux équilibré la masse freiné (Ca, la SNCF voudrait bien le faire, pour jumeler les trains de fret), l'Amérique du Nord qui doit faire 25%, si ce n'est plus, des tonnes kilomètres ferrovaires au niveau mondial (En 1992, le réseau Burlington Northern avait assuré plus de fret ferroviaire que la CEE entière). Et puis les émaricains aiment leur trains. Durant longtemps, AMTRAK faisait du chantage aux sénateurs en menaçant de supprimer des lignes déficitaires si il n'obtenait pas de ralonge budgétaire. Et avant l'ACELA, il y avait plus de voyageurs ferroviaire entre New York et Washington (Ou Philadelphie, je ne sais plus) que de passagers aérien.
Il y a aussi l'exemple des Short line, de petites compagnies de fret exploitant de bout de lignes de manière beaucoup plus efficace que les grosses compagnies. RFF cherche à développer le "Fret de proximité" suivant cette exemple. C'est pour le moment VFLI et CFTA (Quoique cette dernière, de changement de nom en changement de nom, je me demande si ce n'est pas une partie des activité de Veolia Cargo) en france.
Et puis CAREX, je ne suis pas loin de penser que c'est tout de même FEDEX qui est à l'origine du projet. En y pensant, peut-être que le projet de développement de la grande vitesse ferroviaire en Amérique du Nord est dû à un travail de lobbyisme de la part de FEDEX pour développer des Carex à la place de ses avions.
Et puis la vitesse c'est bien, on peut cependant rapeller que le TGV Paris Lyon a fait gagner du temps par rapport à la ligne classique du PLM... en ne passant pas par Dijon (Les kilomètres les plus rapidement fait sont ceux qu'on ne fait pas justement). Aux Etats Unis, les lignes nouvelles pourraient être interressante pour ne pas perturber le trafic fret.