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présidentielles américaines - Obama 44e président des USA !

message posté le 9 nov 2008 à 20h07

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drink

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En France,il y a beaucoup moins de ségrégations raciales ou macho qu'aux Etats Unis.Je ne pense pas que Royal n'a pas été élu à cause de ça.La part de racisme aux Etats Unis est très importantes,beaucoup plus qu'en France ;)

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message posté le 9 nov 2008 à 20h14

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yarabundi

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Merde !! Tu es aveugle ou quoi !! Dis-moi sincèrement quelle seraient les chances d'un noir ou d'un beur de se faire élire chef d'un parti ?
Je travaille avec des Français et des États-Uniens. Les États-Uniens ne me demandent jamais de parler de l'immigration. Quand les Français m'en parlent -et c'est récurent- je sais que je vais avoir droit au sempiternel discours sur les Arabes, l'Islam,etc... "on est plus chez soi" et compagnie.

"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis

message posté le 9 nov 2008 à 20h18

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drink

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Sur que les chances qu'un noir ou qu'un beure se fasse élire président ou autres sont très minimes.Je dis juste que le problème de racisme est moins récurent ici qu'aux Etats Unis.Tu ne peux pas le nier?Il y a tout simplement peu de chance car la communauté beure et noir n'est aussi élevé qu'aux Etats Unis .

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message posté le 9 nov 2008 à 20h21

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yarabundi

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Moi je constate que les États-Uniens ont élu un noir et ce, en dépit de la couleur de sa peau et qu'il n'est pas encore à l'horizon le jour où une femme, un noir ou un beur sera élu à la présidence de la France.

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message posté le 9 nov 2008 à 20h23

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drink

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Attendons quelques années et ça se fera.L'élection d'Obama a créé,pour moi,un déclic en Farnce et a fait évolué les pensées de certains.

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message posté le 9 nov 2008 à 20h26

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yarabundi

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Espérons-le. Enfin, espérons qu'on choississe de plus en plus des candidats en fonction des qualités professionnelles et de moins en moins selon des critères qui n'ont rien à voir avec l'emploi. Dans la politique et dans tout autre domaine.

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message posté le 9 nov 2008 à 20h44

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Lampard91

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de toute façon Obama sera toujours Obama!! Il n'a pas été élu seulement parce qu'il était noir, il a été élu parce qu'il avait un programme qui avait convaincu les Américains, il avait un message d'espoir et il martelait dans ses meetings une phrase qui est maintenant d'anthologie:"yes we can"!! Arrêtons de parler sans cesse du futur Obama français!! Il viendra un jour naturellement comme Obama en Amérique!!!! Si un jour quelqu'un de "couleur" devient candidat à l'élection présidentielle, je voterai pour lui si il est un bon candidat et qu'il tient un projet avec lequel je suis en adéquation!! s'il est nul, je voterai pour un autre candidat!! si Obama était nul, il n'aurait été sans aucun doute pas été élu!!! Laissons le destin faire son chemin et on verra en temps voulu!!!

En 2011, venez visiter Chicago, the "windy city"
3 lamas d'or en 2009: plus beau CBD, plus belle ville US et plus beau réseau de transport!!
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message posté le 9 nov 2008 à 21h03(message édité)édité le 9 nov 2008 à 21h15 par yarabundi [membre]

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yarabundi

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Je suis tout à fait d'accord avec toi Lampard.
Maintenant, lisez ceci :

JFK, Obama et nous

Yves Boisvert
La Presse


Le 9 novembre 1960, lendemain de l'élection présidentielle américaine, à la une de La Presse : «La victoire de Kennedy, un tournant capital dans l'histoire des États-Unis.»

La dépêche de l'Agence France-Presse reflétait l'opinion générale en Occident. L'élection de JFK «marque le triomphe de la nouvelle vague américaine», écrivait le journaliste.

«Pour la première fois, un catholique va s'installer à la Maison-Blanche. Plus qu'une nouveauté, c'est une révolution, un tournant capital dans l'histoire des États-Unis. Une image nouvelle de ce pays se dessine : elle réserve bien des surprises.»

On jurerait lire, à quelques détails près, une dépêche sur l'élection de 2008.


John F. Kennedy, héros de guerre, fils d'un des hommes les plus riches et les plus puissants des États-Unis, et Barack Obama, sont très dissemblables. Le rapprochement entre les deux s'impose néanmoins parce qu'ils ont incarné tous les deux un changement historique, dont tous avaient conscience dès le jour de l'élection.

On n'a pas idée, aujourd'hui, de ce qu'a pu représenter l'accession d'un catholique à la Maison-Blanche en 1960. «Un tabou disparaît donc aux États-Unis», écrivait dans Le Devoir André Laurendeau, le 10 novembre. «Le vieil antipapisme a peut-être livré et perdu sa dernière lutte.»

L'ampleur de l'événement était claironnée partout, comme aujourd'hui. Mais, contrairement à aujourd'hui, Kennedy n'était pas d'emblée un héros international. Si le Canada avait voté, il aurait même probablement voté contre lui.

Au Canada, au Canada anglais en particulier, Kennedy était loin d'être vénéré en 1960. De larges segments de la population, notamment des protestants, se méfiaient de lui. Pas seulement pour des raisons religieuses, mais aussi parce qu'il incarnait un progressisme en apparence radical.

Reportons-nous 48 ans en arrière. Le Québec vient tout juste d'élire Jean Lesage, mais après 16 ans de pouvoir ininterrompu de l'Union nationale et de Maurice Duplessis. Une large portion de l'électorat est encore très attachée aux valeurs traditionnelles. Le Canada est gouverné par John Diefenbaker, un premier ministre conservateur élu avec la plus forte majorité de l'histoire - dont 50 des 75 députés du Québec.

La plupart des programmes sociaux qui font en quelque sorte partie de l'identité canadienne, l'assurance maladie par exemple, n'étaient encore que des projets promus par des « socialistes ». Et même s'il ne prenait pas position officiellement, tout le monde savait que Diefenbaker favorisait Richard Nixon, défait par JFK.

En cette année 1960, le vent progressiste arrivait du sud de la frontière, donc. Il allait contribuer puissamment à donner de l'élan aux multiples réformes qui ont marqué la décennie au Canada. Les progressistes étaient pro-américains, les conservateurs plutôt antiaméricains.

*****

Quarante-huit ans plus tard, c'est à nouveau un gouvernement conservateur qui est au pouvoir au Canada. Certes, le Canada a changé considérablement. La gauche est plutôt méfiante face aux États-Unis, tandis que la droite s'inspire davantage de l'expérience américaine : c'est un renversement total.

Un gouvernement conservateur en 2008 au Canada ne ressemble en rien à un gouvernement conservateur en 1960. Jon Stewart, humoriste américain, tentant d'expliquer au public américain à quoi ressemble un gouvernement conservateur au Canada, disait qu'il faudrait penser à quelque chose comme «l'association gaie pour Ralph Nader».

Il est vrai que plusieurs des réformes qui seraient révolutionnaires aux États-Unis, comme l'assurance maladie, font partie des meubles ici.

Il n'en reste pas moins que sur plusieurs questions, Stephen Harper avait plus d'atomes crochus avec les républicains. Contrairement à Obama, Stephen Harper était favorable à la guerre en Irak. Et contrairement à Obama, notre premier ministre n'est pas particulièrement inquiet, aux dernières nouvelles, des changements climatiques.

Il y aura donc, à nouveau, ce vent progressiste qui soufflera du sud de la frontière.

Un Obama canadien ? Québécois ? Il n'y en a pas, comme il n'y a pas un de Gaulle québécois ou un Gandhi ontarien, parce que le génie de chaque pays produit des politiciens qui ne se transposent que très mal dans d'autres réalités historiques.

S'il y avait un Obama canadien, je veux dire s'il fallait dessiner un individu capable de permettre au pays de dépasser son péché originel, ce serait peut-être un jeune Métis quelque part, un Indien qui parle trois langues, quelqu'un ayant des parents dans une réserve...

Cette quête est vaine, de toute manière. Ce qu'on peut prévoir, c'est plutôt que le vrai Obama influence les politiques bien au-delà des frontières américaines. On peut penser qu'il se créera soudainement un espace plus grand, un « marché », pour l'innovation politique, pour les idées progressistes, un peu partout.

C'est ce probable déplacement de la force de gravité politique qui risque d'influencer tous nos partis politiques, y compris à droite. Et non l'illusoire recherche d'un clone local.
source : cyberpresse
Intéressante réflexion, n'est-ce pas ?

Et en conclusion, une petite caricature pour dérider la galerie :

Image non décrite
Pour nos amis européens : le pèquenot en avant-plan est un des candidats aux élections provinciales (déclenchées le lendemain de l'élection d'Obama) et chef de l'ADQ, Mario Dumont. Derrière lui le gars c'est le premier ministre sortant et chef du PLQ Jean Charest et la chef du PQ, Pauline Marois (dont la maîtrise de l'anglais est proverbialement désastreux -d'où le "Yes oui canne" )

"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis

message posté le 9 nov 2008 à 21h39

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Lampard91

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cet article résume bien l'idée qu'il n'y et qu'il n'y aura qu'un seul Obama et la caricature est très parlante!!! merci de nous les avoir fait partager Yara'!!!!

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message posté le 9 nov 2008 à 21h42

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yarabundi

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Un autre article paru dans le même journal hier :

A quand un premier ministre noir au Québec ?

Laura-Julie Perreault
La Presse


Mardi soir dernier, les électeurs américains ont élu le premier président noir de l'histoire de leur pays. Cet événement qui a secoué la planète toute entière survient 143 ans après l'abolition de l'esclavage. Et si Barack Obama était québécois, aurait-il des chances d'être élu premier ministre ? Une question à laquelle il n'existe pas de réponse facile.

Passionnée de politique, Christine Mitton n'oubliera jamais la campagne de Claudel Toussaint. D'origine haïtienne, le Montréalais était candidat péquiste aux élections partielles du printemps 2001. «Les propos racistes que j'ai entendus pendant cette campagne m'ont fait friser les oreilles», raconte aujourd'hui Mme Mitton.Supporter à l'époque de M. Toussaint, Christine Mitton a vu la campagne de ce dernier dérailler quand il a été rendu public que M. Toussaint avait été en cour pour une question de violence conjugale où il avait été libéré des accusations qui pesaient contre lui. «Tout à coup, des gens parlaient du Noir qui avait battu sa femme. Beaucoup de préjugés remontaient à la surface», se souvient celle qui a été l'attachée de presse de Louise Harel.

Quelques années plus tard, c'était à son tour d'arpenter les rues du Plateau-Mont-Royal, à titre de candidate au conseil municipal dans l'Équipe Tremblay. Son parti a fait bonne figure. Tous les candidats ont été élus sauf un : Christine Mitton, la seule candidate noire. «Pourquoi ? Je ne le saurai jamais. Moi, j'ai fait la meilleure campagne que je pouvais faire», dit-elle aujourd'hui. Elle refuse de croire que la couleur de sa peau a joué un rôle dans cette histoire.

Dur, dur, la politique


Est-il toujours difficile de faire de la politique quand on est noir au Québec ? Journaliste et documentariste, Russell Ducasse s'est posé la question et en a fait un film qu'il a intitulé Allez voir le Nègre que les gens viennent d'élire. Cette phrase assassine avait été lancée par un attaché politique frustré après que le comédien Maka Kotto, d'origine camerounaise et candidat du Bloc québécois, eut défait une candidate libérale sortante dans Saint-Lambert.

«À la lumière du travail que j'ai fait, je ne crois pas que nous soyons prêts à élire un premier ministre noir. Les gens ne sont pas ouvertement racistes, mais il y a beaucoup de non-dit », croit le cinéaste. Et le non-dit s'exprime souvent dans l'isoloir, au moment du vote. «Pour un Noir, un représentant d'une minorité ou une femme, la barre est toujours plus haute.»

Des progrès visibles

Fils du premier employé noir de l'Assemblée nationale, Russell Ducasse reconnaît cependant que les Noirs du Québec ont fait pas mal de chemin en politique en une génération. Aujourd'hui, toutes les grandes organisations politiques cherchent activement des candidats issus des minorités visibles. Des députés noirs - dont Maka Kotto et Marlene Jennings - siègent autant à Ottawa qu'à Québec. Âgée d'à peine 30 ans, Yolande James est la première Noire au conseil des ministres du Québec. Née en Haïti, Michaëlle Jean est gouverneure générale depuis 2005.

De récentes études statistiques indiquent aussi que les Québécois ne sont pas fermés à l'idée d'avoir un Noir aux commandes. Un sondage sur les élections américaines publié dans nos pages le mois dernier indiquait que 77,8 % des Québécois voteraient pour Barack Obama s'ils en avaient l'occasion. Dans le reste du Canada, ils étaient un peu moins de 72 % à penser la même chose.

En 2005, lors de la course à la direction du Parti québécois, la maison de sondage CROP avait demandé aux Québécois s'ils seraient en faveur d'un premier ministre femme, noir, anglophone ou homosexuel. Plus de 80 % des répondants disaient n'avoir aucune réticence à l'égard d'un premier ministre à la peau noire, alors que 56 % avaient la même position à l'égard d'un anglophone.

Responsable de ce sondage, le vice-président de CROP, Claude Gauthier, estime qu'il faut cependant relativiser cette statistique. «Au moment où nous avons posé la question, la candidature d'un Noir n'était pas dans le collimateur. C'est plus facile dans ces circonstances de dire oui, oui, je serais prêt à élire un Noir. Personne n'aime montrer sa propre intolérance», remarque-t-il.

M. Gauthier croit néanmoins que la population québécoise fait preuve d'une ouverture certaine. «On n'a qu'à allumer la télévision. Il y a beaucoup de personnalités publiques et médiatiques noires au Québec, qu'on pense à Gregory Charles, à Luck Mervil ou à Dany Laferrière.»

Directeur du centre de recherche en éthique de l'Université de Montréal, Daniel Weinstock est du même avis. Selon lui, la race n'est pas un obstacle majeur dans la vie politique québécoise. «Chaque société a son point chatouilleux. Ici, ce n'est pas la race, c'est la religion. Je crois que le Québec serait prêt à élire un premier ministre noir, mais peut-être pas un premier ministre juif ou musulman, tout blanc qu'il soit», avance l'expert, qui a notamment fait partie du comité des sages de la commission Bouchard-Taylor.

Professeur en sociologie à l'Université du Québec à Montréal, Rachad Antonius ne croit pas pour sa part que le Québec soit prêt à élire son propre Obama. «On n'est tout simplement pas encore au point où un parti politique serait prêt à élire à sa tête un membre d'une minorité. Cette personne serait perçue comme ne défendant pas l'identité québécoise face au Canada anglais», estime le sociologue.

Toutes ces analyses n'empêchent pas des politiciens noirs de rêver de lendemains brillants pour la génération montante, née au Québec. C'est le cas de Vivian Barbot, ancienne députée bloquiste dans Papineau, récemment battue par Justin Trudeau. «Oui, en politique, la couleur est un élément qui compte, être une femme aussi. Mais les plus jeunes qui nous suivent n'attendront pas comme nous leur retraite pour faire de la politique. Ils vont se lancer plus tôt, avoir le temps de gravir les échelons. Quand ils arriveront au sommet, ce sont leurs idées qui vont compter, pas leur race.» Et avec l'exemple de Barack Obama au sud de la frontière, Vivian Barbot est convaincue qu'ils seront nombreux à tenter leur chance.

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