moctezuma a écrit
L'espoir quand il n'est qu'une facade est l'opium du peuple.
Demander à Laurent de conserver en mémoire toutes vos interventions. Dans quelques années vous serez atteré de ce que vous en avez dit, et à mon avis vous en auriez honte à le montrer à vos enfants.
Je n'ai jamais vu autant de niaiserie et de naïveté depuis la victoire de l'équipe de france de foot en 1998. La vrai référence, c'est l'euphorie de mai 1981. demandez à vos ainés comme se sont déroulé les deux mandats de F. Mitterand.
Comme le dit K. Marx, les évènement historique se jouent deux fois, la première sous forme de tragédie, la seconde sous forme de comédie, vous voyez ce que je veut dire......
Je suis assez d'accord avec toi. C'est pour ça que sur mon dernier post, (je n'y ai pas vu de réponses d'ailleurs) j'essaye d'expliquer que l'évènement devrait être analysé dans l'autre sens! Dans le sens de la légitimité pour Obama, plus que pour celle des populations noires américaines, au moins autant présentes que les blancs. On aurait pu dire la même chose d'un président blanc, mais là, il est noir, et on a l'impression que ca le rend encore plus légitime au poste. C'est assez "anti-démocrate" finalement, et plutôt "raciste" envers les blancs, si on refléchit jusqu'au bout! Je me refuse à penser que ce soit le cas. Les journaux et les TV voient en Obama le 1er noir président. Moi je vois un président démocrate tout beau tout neuf après 8 années de "Bushisme". Il fallait que ça change, et il fallait que le changement soit radical. Il l'est sur le papier, c'est déja ça. Attendons la fin du mandat pour se réjouir, sait-on jamais... Je me souviens d'un certain Sarkozy adulé le soir de a victoire, par tout un peuple...
Ma transition en venait toujours à ces médias et politologues qui ont transformé l'évènement en une élection de noir contre les blancs, avec toutes les ramifications européennes du style "un beur peut il être président de la république?". Finalement, ce sont bien eux qui l'entretienne, cette philosophie de la différence en politique. Qui a retenu la couleur de peau de Rachida Dati quand elle est entrée à la Place Vendôme? Pas grand monde. On l'a même trouvée belle et intriguante. Arrêtons les sarcasmes, les gens réagissent aux articles de journaux comme des gamins sur des barbe à papa "oh, je le veux cet article, faut que je lise ce scandale, je veux tout savoir". Et après ca fait blaguer au comptoir du bar du coin, avec Marcel qui boit la mousse en fumant sa gitane "Eh, t'as vu? Sarko l'a mis une bougne au ministère". "Ah ouai? P'tain, elle est bône...". Voila, comment ils sont les gens face à la différence...
Bref, Obama, "Let and see"...
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