Je sais pas. J'ai pas mal discuté avec des cheminots, et quand on discute "officieusement" eux-mêmes reconnaissent que leur statut est privilégié ; les primes sont automatiques et font partie intégrante du salaire. Mais bon, c'est pas un boulot facile tous les jours (par exemple, les suicides sur les rails sont très fréquents).
Avec la superbe perle "Je veux une nouvelle republique, au service des citoyens, construite avec les gens et la vie tel qu'elle est" (sic-sic-sic......)
Le 10 000ème messages du forum "dernier mot", c'est qui ? Bin c'est moi !!!
Tuco a écrit Je sais pas. J'ai pas mal discuté avec des cheminots, et quand on discute "officieusement" eux-mêmes reconnaissent que leur statut est privilégié ; les primes sont automatiques et font partie intégrante du salaire. Mais bon, c'est pas un boulot facile tous les jours (par exemple, les suicides sur les rails sont très fréquents).
Mon beau père est cheminot. Lui même le dit : on est pas trés cher payé, mais quand on voit tous les à côtés, je me demande si je peux trouver mieux. Il a le train gratuit pour ses vacances. Pour le TGV, c'est 1,50€ de réservation. Et pour toute la famille attention. Il a des primes d ececi et de cela. Lui même le dit, lorsque il y'a eu les grèves sur Nîmes, il disait, "je ne comprends pas ce qu'ils veulent de plus, y'a plus rien à demander je crois! Je peux même pas aller travailler, c'est interdit"...
Donc, Tuco : en tant que travailleur indépendant, je ne peux pas respecter des gens qui revendiquent des choses en baffouant un autre droit qui à mon avis devrait supplanter l'autre, c'est à dire le droit au travail. C'est une forme de ségrégation : toi, aujourd'hui, tu ne travailles pas car nous grévistes on l'a décidé.
Et dans beaucoup de sociétés privés c'est le même problème. Y'en a qui confondent public et privé. Le privé, c'est l'emploi sous sa réalité économique, avec ses restrictions, ses dérives parfois, mais surtout sa précarité économique. Le public c'est la largesse, la fiction financée par l'état, c'est à dire "nous autres pas du public", pour payer justement des petits veinards jamais contents. On dit que le français est râleur? Je dirais que c'est le fonctionnaire surtout...
Tuco a écrit Je sais pas. J'ai pas mal discuté avec des cheminots, et quand on discute "officieusement" eux-mêmes reconnaissent que leur statut est privilégié ; les primes sont automatiques et font partie intégrante du salaire. Mais bon, c'est pas un boulot facile tous les jours (par exemple, les suicides sur les rails sont très fréquents).
Mon beau père est cheminot. Lui même le dit : on est pas trés cher payé, mais quand on voit tous les à côtés, je me demande si je peux trouver mieux. Il a le train gratuit pour ses vacances. Pour le TGV, c'est 1,50€ de réservation. Et pour toute la famille attention. Il a des primes d ececi et de cela. Lui même le dit, lorsque il y'a eu les grèves sur Nîmes, il disait, "je ne comprends pas ce qu'ils veulent de plus, y'a plus rien à demander je crois! Je peux même pas aller travailler, c'est interdit"...
Donc, Tuco : en tant que travailleur indépendant, je ne peux pas respecter des gens qui revendiquent des choses en baffouant un autre droit qui à mon avis devrait supplanter l'autre, c'est à dire le droit au travail. C'est une forme de ségrégation : toi, aujourd'hui, tu ne travailles pas car nous grévistes on l'a décidé.
Et dans beaucoup de sociétés privés c'est le même problème. Y'en a qui confondent public et privé. Le privé, c'est l'emploi sous sa réalité économique, avec ses restrictions, ses dérives parfois, mais surtout sa précarité économique. Le public c'est la largesse, la fiction financée par l'état, c'est à dire "nous autres pas du public", pour payer justement des petits veinards jamais contents. On dit que le français est râleur? Je dirais que c'est le fonctionnaire surtout...
J'ai entendu parlé par des cheminots qu'il y a un noyau d'extrême gauche qui menacent leur collègues pour faire grèves. Je sais si c'est vrai. Mais il doit avoir un fond de vérité. Ce qui me gêne, ce n'est pas le droit de grève, mais l'abus. Autant de grève dans le service public c'est énervant. La grève est le dernier moyen de pression, pas le premier. Avant il faut des négociations et s'il n'y a aucun accord, là la grève peut se faire. Aussi j'ai l'impression qu'en France que patrons et salariés sont les maillons indispensables pour faire fonctionner le pays. Au lieu de comprendre ça, on passe notre temps à les opposer. C'est une perte de temps.