Je suis d'accord avec ton point de vue... J'avoue que de la façon que tu parlais, ça avait un peu l'air de quelqu'un qui se croyait supérieur [vert] Ça m'a agacé un peu même si je ne me sentais pas concerné personnellement (j'avais rien dit de très politique) mais je crois que toutes les opinions se valent sur un sujet comme ça. Bah de toutes façons j'ai sûrement l'air arrogant sans le vouloir parfois, ça arrive à tout le monde.
La dette, qui s'est en grande partie accumulée durant la révolution tranquille était un mal nécessaire... Elle a permis d'améliorer et de mettre sur pied cégeps, universités, hôpitaux, routes... Il y a 10 ans elle représentait 47% de notre PIB, maintenant 37% et ça décroit constamment. Il faudrait être con pour croire qu'elle va disparaître, les États qui éliminent leur dette c'est anormal, avoir une dette est tout à fait normal. Ralph Klein a éliminé la dette de l'Alberta, mais le montant s'élevait à 23 milliards (contre 84 au Québec) et avec l'argent du pétrole c'était chose faisable. Ici oublions ça, faut se contenter de réduire le fardeau, that's it.
Je me corrige... Les opinions ne se valent pas TOUTES, mais celles des gens connaissant un peu le sujet oui. C'est clair que des gens parlent sans rien savoir... D'ailleurs moi aussi il me manque pas mal de trucs à connaître sur le sujet, mais j'ai au moins le mérite de parler de choses que j'ai LUES et qui ne viennent pas de mon imagination [vert]
De ce j'ai entedu, c'est sur qu'on est loin de l'état bilingue, que les francophones du canada ( québécois, acadiens, habitants du Nouveau Brinchwik) se battent pour garder leur langue, a forciori quand ils sont minoritaires.
Aprés est-ce qu'une indépendance serait viable ? connait-on les réactions des différents partenaires économiques du Québec ?, rentrerait-il dans l'ALENA ?
L'Indépendance du Québec serait au moins aussi viable que la participatioin du Québec à une fédération qui ne lui est pas bénifique. Cela étant dit, je ne connais aucun peuple qui se batte pour acquérir son indépendance en évaluant l'aspect économique. C'est un privilège que le Québec peut se payer. C'est pour cela que la question est évoquée.
Quant aux relations entre le Québec et ses partenaires ( je ne peux pas croire qu'on revient là-dessus pour une enième fois [non]) : les États-Unies ont bien entendu affirmé qu'ils préféraient l'existence d'un Canada unie à sa scission mais qu'ils n'interviendraient pas dans un processus démocratique. Ils ne sont pas allé jusqu'à affirmer qu'ils reconnaitraient l'indépendance du Québec mais il me semble évident que ce pays n'auraient aucun intérêt à se mêler de ce problème. Après tout, le Québec n'est ni l'Irak, ni l'Iran. Nous avons déjà des liens économiques très solides avec nos voisins du sud et rien n'indique que ces liens pourraient être compromis de quelques façons que ce soit suite à un référendum démocratique.
Le Canada de son côté n'aurait pas non plus d'autre choix que de reconnaitre cette indépendance. Les négociations ne seraient probablement pas faciles - on peut même parier que le gouvernment canadien s'assûrerait de nous prévenir qu'il nous ferait la vie la plus difficile qu'il soit possible s'il nous venait l'idée de tenter l'expérience de la souveraineté mais ce pays possède une tradition historique démocratique et a dans le passé reconnu d'autres pays qui ont de la même façon assûmer leur destin. Alors...[neutre]
Quant à la participation du Québec à l'ALENA, elle va de soi. Il est probable que les États-Unies voudront rouvrir le traité pour amender cette entente à leur avantage. Nous n'auronr probablement pas le choix.
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis
THE ROCK THE MOTARD a écrit content qu'on soit de nouveau sur la même longueur d'onde et que nos malentendus sur ce sujets soient réglés mitch...[content]
Bah, c'était pas un malentendu, juste un échange d'idées [cool] De toutes façons tu sais à quel point je peux être susceptible vis-à-vis le ton que les gens emploient en me parlant, et à quel point j'ai la tête dure, c'est rien de nouveau [vert] (malgré que côté tête dure on est tous les 2 pareils sur ce point là lol)
message posté le 8 nov 2006 à 19h26édité le 8 nov 2006 à 19h33 par atlantiscity
Citation Ce genre de personnes là a fait la rebellion des patriotes en 1837, ce sont eux qui provoquent des étincelles et entraînent le changement. On ne transforme pas une société en restant mouton, trop objectif, trop craintif face à l'avenir...
T'as bien raison[ok], pourquoi les anglais on eu le droit du conquérir le Canada par la force et nous ont peu même pas oser dire les choses crues tel quel juste à cause qu'on est au 21e siècle
atlantiscity a écrit A force de parler du Québec, ça me donne envie d'y habiter! un francophone de plus, c'est utile! non? [fou]
Ce n'est pas une lutte Franco/Anglo, c'est plus une lutte de valeures et d'idéologie.
oui. mais les québecois défendent plus le français face à l'anglais (surtout pour pour faire survivre la langue) que les français!
Oui mais un peu moins de 50% des francos sont quand même contre. Ce n'est que dans les quartiers comme Westmount à Montréal où on trouve des anglos wasp et sur 7 000 000 c'est impossible que ce soit eux qui aient fait le 50% pour le non et 95. Il faut aussi que tu saches que ce n'est pas un référendum pan-canadien.
Pour ce qui est de la dette. Les provinces les plus endettés sont Terre-Neuve, le Québec et la Nouvelle-Écosse.
Par contre, les provinces ont une part de la dette fédérale a payer. Donc les chiffres qu'on a plus haut ne comptent certainement pas cette part.
Et puis du reste, même si il est normal que les états aient une dette, il serait judicieux de clearer ca au plus sacrant.
Avec les changements climatiques, chaque états devraient investir 1 % de leur PIB pour essayer de contrer ce phénomène. A cela, ajoutons le vieillissement de la population, la déterioration de nos infrastructures. On aura un tas de choses a payer plus tard et c'est pour ca qu'il est urgent d'investir dans la dette. Une question de survie sinon, notre économie (ainsi que l'économie de tous le monde occidental, puisqu'on a tous a peut près les mêmes problèmes) va tomber.
petite parenthèse...
Une solution pour la dette du Québec
Au 20 février dernier, la fortune personnelle de Bill Gates se chiffrait à 83 425 600 000 $US, soit, plus ou moins, 121 milliards $ canadiens. Au même moment, la dette accumulée du Québec était de 81 milliards $ canadiens.
Un simple calcul arithmétique nous permet donc d'établir que si le président de Microsoft épongeait notre dette nationale, il lui resterait quand même 50 milliards $ canadiens pour son argent de poche.
Ce qui n'est pas si mal !
Une telle perspective n'est peut-être pas bête. Imaginez le Québec sans dette accumulée. Sauf qu'il y a un hic. Il faut arriver à convaincre Bill Gates de poser ce geste d'affranchissement historique.