THE ROCK : Tu sais même ici c'est pas nouveau le développement de ces quartiers ! on peut même dire que ça commence à se calmer grâce à une prise de conscience de certains acteurs publics locaux...
Mais vers chez mes parents, une ville moyenne de 35 000 hab, c'est tout le contraire ! C'est encore la mentalité années 80/90, début 2000. Ca pousse à tout va n'importe comment, et n'importe où. Les terres ont beau être riches et travaillées par des agriculteurs qui en vivent, c'est pas grave, on fait des maisons merdiques dans ces zones qui sont plus ou moins inondables. On regroupe des magasins avec grands parkings en périphérie, autour d'un rond-point, pour former une sorte de centre commercial où pour aller au magasin d'en face, tu dois prendre ta voiture !!!
Les infrastructures ne sont pas prévus, les routes défoncées, rien pour les piétons et cyclistes, pas de parcs ou squares, pas de desserte en transport collectif... On construit et après on voit.
Mais y a tout de même une différence avec l'Amérique, c'est que les centres-villes restent globalement attractifs et font généralement l'objet de politiques d'aménagement.
Heureusement de plus en plus de villes sont sensibilisées à ce problème de périurbanisation et essaient d'y trouver des solutions. On préserve une agriculture périurbaine, on instaure des "coupures vertes" où on ne construit pas, on favorise le petit collectif et la vie de quartier, on construit des logements abordables en centre-ville...
"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."