GER a écrit
swissmanrider a écrit
C'est ce qui se fait en Suisse, mais ca rencontre une bonne résistance au niveau de la population.
Il y a un à Lausanne sauf erreur.
Des seringues stériles sont aussi disponibles dans les toilettes publiques.
Que fait la Suisse ?
Elle distribue des seringues stériles :
Un toxicomane suisse à la recherche d’une seringue propre a plusieurs options. Il peut pousser la porte d’une pharmacie ou bien, s’il est plus vulnérable, opter pour un centre dit « à bas seuil ». Depuis leur création en 1986, ces centres accueillent les drogués sans rendez-vous et sans prêcher l’abstinence. Là, un guichet permet au toxico d’échanger sa seringue pour une nouvelle, de prendre un repas et une douche. En 1996, près de 532 000 seringues étaient ainsi distribuées mensuellement en Suisse dont 122 000 par les pharmacies, 320 000 par les centres « à bas seuil », rapporte l’Agence de la santé publique canadienne qui a mené une étude comparative internationale. Pionnière, la Suisse a fait des émules. Aujourd’hui, tous les pays européens disposent de ces programmes d’échanges de seringues.
Elle met des salles d’injection à disposition des usagers :
A l’arrière d’un centre d’accueil, le toxicomane trouvera quelquefois une salle d’injection. Là, « les personnes toxico-dépendantes peuvent consommer (par injection et pas inhalation) la drogue qu’elles ont apportée, sous surveillance et dans de bonnes conditions », souligne l’Office fédéral de la santé publique suisse. Mais ces pièces sont loin d’être légion : elles sont au nombre de douze en Suisse.
Elle autorise la prescription médicale d’héroïne :
Depuis 1999, les patients sont autorisés à venir dans un centre s’injecter une dose d’opiacée, sous surveillance médicale. Mais pour ces programmes, le ticket d’entrée est strict : il faut être majeur, toxicomane depuis au moins deux ans, avoir suivi et interrompu au moins deux autres traitements, avoir des problèmes de santé, et faire une déclaration écrite de consentement. Aujourd’hui 1 200 personnes en bénéficient dans 23 centres à travers le pays. « Ces programmes sont réservés à des gens qui n’ont pas la possibilité d’abandonner leur addiction, précise Fabrice Olivet d’Asud.
Elle aide les prisonniers toxicos :
Deux des 23 centres qui dispensent de l’héroïne se trouvent en prison. Ailleurs, deux centrales d’incarcération ont expérimenté, il y a quelques années, les distributeurs automatiques de seringues. Et en France ? Pas question. « Parce que ça supposerait de reconnaître que la drogue circule en milieu carcéral. Ça embêterait l’administration », souligne Fabrice Olivet.
la France preferera toujours stigmatiser le probleme de la drogue par la répression au lieu de trouver des solutions pour le controle et recensement les addicts. La peur de passer pour des dealers ... En France la moralité est de refuser tout compromis lié à ce qui semble etre, aux yeux de l'état et de l'opinion public, comme une perversion telle que le sexe ou la drogue. On associera ça aux déviants, davantage lié à la pathologie qu'autre chose. Cette "bonne moralité" est relativement récente, et vise à proteger les bons catholiques, les bonnes mœurs, à prendre en compte l'opinion dite générale du français moyen en évitant les réactions potentiellement contestataires de ce qu'ils ne comprennent pas, de ce qui ne font pas partie de leur vie et qui s'avère etre tres éloigné de leur moralité.
GER, je suis désolé, mais j''estime qu'autoriser la drogue telle que l'héroïne, la légaliser, même en la contrôlant, n'est pas perversif, mais plutôt extrêmement dangereux. C'est faire passer le message comme quoi ce n'est plus vraiment interdit, et donc plus ou moins autorisé, donc, on y a droit.
Que des toxicos malades se fassent soigner pour en sortir, bien sur, je suis d'accord. C'est dramatique, et je comprends que des familles réclament de l'aide et qu'on leur en donne.
Mais ça ne doit pas compromettre le message comme quoi la drogue est dangereuse, qu'il ne faut pas en consommer, et que si tu le fais, tu en meurs toujours.
Tu dis aussi que la "France" stigmatise le problème de la drogue et préfère réprimer. C'est faux. La "France" réprime le traffic de drogue, et ça passe par une répression des consommations, c'est certain. Mais à titre thérapeutique, la loi Française n'est pas plus répressive que les autres lois, et depuis un arrêt de Cour de Cassation de 2002, les "accros" sont considérés comme des malades, et bénéficient à ce titre de soins remboursés par la Sécu, ce que peu de pays permettent, même les pays du nord sont plus frileux à ce sujet, et la Hollande notamment, alors même qu'elle autorise la consommation de cannabis! D'ailleurs, ils en reviennent petit à petit...
Enfin, ne prends pas mal ce que je vais dire, c'est vraiment sans animosité que je te dis ça
, mais je n'aime pas cette tendance systématique désormais à donner un jugement global sur la société Française, et à dire qu'en France, c'est pire qu'ailleurs. C'est faux. En France, les choses vont, surtout en ce qui concerne les soins prodigués aux malades. Contrairement à ce que tu dis GER, ce n'est pas la "moralité catholique" qui fait que la politique de la drogue ne peut pas passer par des établissements de distribution. J'imagine qui plus est volontiers que la morale bouddhiste, musulmane ou juive le réfute également. Non, ce n'est qu'une question terre à terre et statistique : tous les pays qui ont mis en oeuvre cette politique n'ont pas démontré son efficacité.
Mais ça n'a pas d'incidence puisque les toxicos sont, je le répète, pris en charge en France, dans leur traitement, sur la base du volontariat.
Voili voilou,
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