message posté le 12 janv 2008 à 22h14édité le 25 janv 2008 à 19h35 par yarabundi [membre]
Je ne souhaitais pas cràer un nouveau fil mais après avoir remonté dix pages, je n'ai rien trouvé qui aurait pu héberger la conversation qui a dérivé sur un autre fil. Ainsi, voici ce fil où nous pourrons discuter, déchirer notre chemise en public, laver notre linge sale, etc...
Je continue sur ma lancée : ma première réflexion ira vers The Rock puisque c'est celui qui réagit le plus fort à mes interventions. J'ai dit au départ que si le chapeau vous faisait de le porter. De toute évidence, Sherbrooke est une exception. Sa vitalité est en grande partie dûe à la présence de quoi ? 45K étudiants comme tu l'indiquais. Ça fait quel pourcentage de la population de la ville ? Je ne crois pas qu'il y ait une seule ville en Amérique du Nord qui puisse se targuer d'offir un tel bassin de diplômés universitaires. J'aimerais tout de même te faire remarquer (comme je l'ai déjà dit auparavant) que l'Université de Sherbrooke possède une antenne montréalaise (en considérant Longueuil comme un satellite de Montréal) et est à construire un campus qui se trouvera à moins de 15 minutes du centre-ville par les transports en commun ou quand le pont Jaques-Cartier n'est pas engorgé.
Maintenant : ton expérience vécue à Magog ne permet pas de conclure quoi que ce soit. C'était très contextuel et le contraire aurait pu très bien t'arriver.
Pour ce qui est de l'immigration : partout dans le monde les immigrants vont là où ils ont les plus grandes chances de réussir. Au Canada, leurs priorités vont vers Toronto et Vancouver - ce qui me permet ici d'expliquer le succès de Vancouver qui en dépit du fait que cette ville ne soit pas la capitale de sa province n'en est pas non plus très éloignée et surtout que Vancouver est le seul port océanique canadien sur la côte ouest du Canada. Chaque année, Vancouver prend et prendra de plus en plus d'importance dans l'économie du pays étant donné qu'elle est la seule ville canadienne orientée vers le Japon (depuis plus de trente ans l'une des plus grandes puissances économiques et industrielles de la planète) et la Chine (qui bientôt surclassera les États-Unies comme première économie planétaire). Conséquemment, il ne faut pas négliger l'importance globale de cette région, avec plusieurs autre pays émergeants tel la Corée et la Thaïlande par exemple.
Partant de cette analyse, il est évident que la force d'attraction de Montréal a fortement diminuée pour les immigrants depuis quelques décénnies. On est loin de la frénésie du XIXième siècle lorsque Montréal n'avait pas encore de véritable compétition -bien que tout ce qui se trouvait à l'ouest possédait déjà un attrait véritable.
Quand je disais que Montréal pourrait aller chercher se matières premières ailleurs, ça relevait plus de la boutade que d'autre chose. Il est évident que l'interaction entre le Québec et Montréal à ce chapitre est profitable à tous. Cependant, je sais qu'il y a déjà dans certains domaines de transformation des matières premières des compagnies qui s'approvisionnent à l'extérieur du Canada -n'est-ce pas le cas d'Alcan qui achète sa bauxite ailleurs et à moindre coût ?
Quant à ta réflexion sur les "tours à bureaux" -je crois que tu faisais allusion ici principalement aux sièges sociaux d'entreprises- Montréal a de la difficulté à garder ici au Québec les corporations qui y ont encore leur siège administratif. Il n'est pas souhaitable d'affaiblir encore plus Montréal à ce titre -et surtout complètement surréaliste de croire que ça pourrait arriver au profit de plus petites villes québécoises.
D'autre part je reconnais que Montréal manque de dynamisme. Il manque à Montréal cette flamme qui semble animer les élites de plus petites villes ailleurs au Québec. Cependant, plusieurs facteurs continuent de grèver la capacité de Montréal à réagir. Les défusions de Mr Charest vont nous faire mal encore longtemps. La lourdeur administrative du monstre engendré par ce gouvernement n'aide pas beaucoup. De plus, comme je le disais précédemment, le reste du Canada -avec Toronto en tête- orchestre (bien que ce ne soit peut-être pas un complot explicitement organisé) lentement mais sûrement depuis plus de quatre décénnies la déchéance économique de notre ville et de notre province. Nous sommes donc poussés vers le bas par toute l'anglophonie canadienne aidée miraculeusement par le reste du Québec qui pour sa part nous tire à son tour vers le bas. La jalousie, l'incompréhension, les préjugés envers Montréal font que cette ville mal aimée ne reçoit pas beaucoup de support, ni d'un bord ni de l'autre. Il est vrai que sa population a trop tendance à s'apitoyer su son sort et que Montréal n'a pas connu de maire visionnaire depuis Jean Drapeau.
Quant à la cohésion : elle est plus facile à atteindre dans une plus petite communauté -mais cela ne devrait pas justifier en soi l'immobilisme de la métropole québécoise.
skyblazer : la lie d'une société est naturellement attirée par la grande ville. Ainsi et malheureusement Montréal a probablement le monopole de la criminalité des gangs de rues, de la prostitution, de la toxicomanie, et de la faune qui vit de tous ses expédients parce que Montréal absorbe les vauriens de l'ensemble du Québec.
Je continue sur ma lancée : ma première réflexion ira vers The Rock puisque c'est celui qui réagit le plus fort à mes interventions. J'ai dit au départ que si le chapeau vous faisait de le porter. De toute évidence, Sherbrooke est une exception. Sa vitalité est en grande partie dûe à la présence de quoi ? 45K étudiants comme tu l'indiquais. Ça fait quel pourcentage de la population de la ville ? Je ne crois pas qu'il y ait une seule ville en Amérique du Nord qui puisse se targuer d'offir un tel bassin de diplômés universitaires. J'aimerais tout de même te faire remarquer (comme je l'ai déjà dit auparavant) que l'Université de Sherbrooke possède une antenne montréalaise (en considérant Longueuil comme un satellite de Montréal) et est à construire un campus qui se trouvera à moins de 15 minutes du centre-ville par les transports en commun ou quand le pont Jaques-Cartier n'est pas engorgé.
Maintenant : ton expérience vécue à Magog ne permet pas de conclure quoi que ce soit. C'était très contextuel et le contraire aurait pu très bien t'arriver.
Pour ce qui est de l'immigration : partout dans le monde les immigrants vont là où ils ont les plus grandes chances de réussir. Au Canada, leurs priorités vont vers Toronto et Vancouver - ce qui me permet ici d'expliquer le succès de Vancouver qui en dépit du fait que cette ville ne soit pas la capitale de sa province n'en est pas non plus très éloignée et surtout que Vancouver est le seul port océanique canadien sur la côte ouest du Canada. Chaque année, Vancouver prend et prendra de plus en plus d'importance dans l'économie du pays étant donné qu'elle est la seule ville canadienne orientée vers le Japon (depuis plus de trente ans l'une des plus grandes puissances économiques et industrielles de la planète) et la Chine (qui bientôt surclassera les États-Unies comme première économie planétaire). Conséquemment, il ne faut pas négliger l'importance globale de cette région, avec plusieurs autre pays émergeants tel la Corée et la Thaïlande par exemple.
Partant de cette analyse, il est évident que la force d'attraction de Montréal a fortement diminuée pour les immigrants depuis quelques décénnies. On est loin de la frénésie du XIXième siècle lorsque Montréal n'avait pas encore de véritable compétition -bien que tout ce qui se trouvait à l'ouest possédait déjà un attrait véritable.
Quand je disais que Montréal pourrait aller chercher se matières premières ailleurs, ça relevait plus de la boutade que d'autre chose. Il est évident que l'interaction entre le Québec et Montréal à ce chapitre est profitable à tous. Cependant, je sais qu'il y a déjà dans certains domaines de transformation des matières premières des compagnies qui s'approvisionnent à l'extérieur du Canada -n'est-ce pas le cas d'Alcan qui achète sa bauxite ailleurs et à moindre coût ?
Quant à ta réflexion sur les "tours à bureaux" -je crois que tu faisais allusion ici principalement aux sièges sociaux d'entreprises- Montréal a de la difficulté à garder ici au Québec les corporations qui y ont encore leur siège administratif. Il n'est pas souhaitable d'affaiblir encore plus Montréal à ce titre -et surtout complètement surréaliste de croire que ça pourrait arriver au profit de plus petites villes québécoises.
D'autre part je reconnais que Montréal manque de dynamisme. Il manque à Montréal cette flamme qui semble animer les élites de plus petites villes ailleurs au Québec. Cependant, plusieurs facteurs continuent de grèver la capacité de Montréal à réagir. Les défusions de Mr Charest vont nous faire mal encore longtemps. La lourdeur administrative du monstre engendré par ce gouvernement n'aide pas beaucoup. De plus, comme je le disais précédemment, le reste du Canada -avec Toronto en tête- orchestre (bien que ce ne soit peut-être pas un complot explicitement organisé) lentement mais sûrement depuis plus de quatre décénnies la déchéance économique de notre ville et de notre province. Nous sommes donc poussés vers le bas par toute l'anglophonie canadienne aidée miraculeusement par le reste du Québec qui pour sa part nous tire à son tour vers le bas. La jalousie, l'incompréhension, les préjugés envers Montréal font que cette ville mal aimée ne reçoit pas beaucoup de support, ni d'un bord ni de l'autre. Il est vrai que sa population a trop tendance à s'apitoyer su son sort et que Montréal n'a pas connu de maire visionnaire depuis Jean Drapeau.
Quant à la cohésion : elle est plus facile à atteindre dans une plus petite communauté -mais cela ne devrait pas justifier en soi l'immobilisme de la métropole québécoise.
skyblazer : la lie d'une société est naturellement attirée par la grande ville. Ainsi et malheureusement Montréal a probablement le monopole de la criminalité des gangs de rues, de la prostitution, de la toxicomanie, et de la faune qui vit de tous ses expédients parce que Montréal absorbe les vauriens de l'ensemble du Québec.
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis