L'A380 est l'exemple type, selon moi, du syndrome de l'Industrie de pointe française.
A l'Instar du Rafale, du Concorde, des Chars Leclerc, des paquebots issus des chantiers de Saint-Nazaire (oui, chaque cas à sa spécificité, mais tout de même), l'A380 est le symbole de la perfection française, car on peut faire cocorico mes amis, nous sommes surement, objectivement, parmi les meilleurs dans le domaine de l'industrie de pointe.
Seulement, l'A380 ne se vend pas, et lorsqu'il se vend, y a toujours un problème, et c'est en ce sens qu'il est aussi le symbole d'une industrie française qui sait innover, faire dans le haut de gamme, mais qui ne sait pas vendre.
Oui, les américains n'y sont pas étrangers, nul ne doute qu'ils cherchent à semer la confusion dans une industrie hexagonale qui, par les motifs que je viens d'énoncer, leur fait beaucoup trop d'ombre. Je cite l'exemple du Concorde.
Mais l'A380 et l'industrie française, c'est les conflits sociaux, les problèmes financiers, boursiers, qui foutent en l'air la compétitivité industrielle de la nation. Bon c'est sur que le plan power 8, il y avait de quoi gueuler tout de même...
Je ne prétend pas apporter ou proposer des solutions à ces problèmes, mais force est de constater que tant que l'industrie française n'aura pas résolu les soucis qui la minent, chaque innovation, si merveilleuse soit elle, à l'instar de l'A380, sera tôt ou tard vouée à l'échec.
Après, mon point de vue de Languedocien qui défend les intérêts de sa seule et unique capitale, Toulouse (quoi qu'en disent les habitants de Montpellier, leur ville est une cité de province, la capitale est Toulouse
) la région dépendant beaucoup d'Airbus, on est pas dans la merde en cas de problème... Enfin, malgré certains efforts par ci par là, on peut pas dire que les dirigeants du sud ouest toulousain aient fait grand chose pour diversifier l'économie régionale, quand on sort de l'aéronautique, les autres secteurs sont peut êtres bien représentés, mais pas autant qu'Airbus.