Faut pas aller trop loin aussi et supprimer les syndicats. Ce qui garantie les libertés, c'est l'équilibre des pouvoirs et les contre-pouvoirs. Quand il y a ascendance d'un pouvoir, la liberté est menacé. C'est valable sur tout le système politique et économique. Donc, il faut que les syndicats fassent ce qui est leur vrai rôle, protéger les salariés et non abuser de leur pouvoir pour leur propres intérêts.
message posté le 31 mai 2007 à 15h16édité le 31 mai 2007 à 15h18 par Tuco
maximussimo a écrit Ce que je crois surtout c'est qu'on a trop longtemps fait l'apologie du syndicat gentil défenseur des droits et du méchant patron d'entreprise dégueulasse sur qui il fallait faire constamment pression. Aujourd'hui, les gens se rendent compte que la terre n etourne plus comme avant et que les choses ont changé. L'entreprise, c'est le pilier central d'une économie : pilier financier, pilier social. Le syndicat est une grosse fissure à sa base qui risque de constamment la faire tomber.
Effectivement, le monde a changé ; alors qu'avant des contre-pouvoirs existaient effectivement dans les entreprises (la plupart des gens étaients salariés de grosses boîtes industrielles, avec des syndicats puissants, ce qui a donné des conventions collectives relativement favorables), aujourd'hui ce n'est plus le cas. Aujourd'hui la très grande majorité (80 % je crois) des entreprises ont moins de 10 salariés, et sont dans le commerce, secteur hautement soumis à la loi du marché... Et c'est dans ces petites boîtes que les atteintes à la législation sont les plus nombreuses.
Alors oui, l'entreprise est la clé de voûte de toute économie, mais c'est pas pour autant qu'il faut laisser les employeurs faire n'importe quoi. Comme le dit très justement atlantiscity, l'important c'est d'avoir des contre-pouvoirs effectifs, un équilibre.
Mais je ne jette pas la pierre à tous les patrons ; la législation est devenue si complexe que je vois mal comment un chef d'une petite entreprise peut la respecter à 100 %.
BATeur TSC
bouh
message posté le 31 mai 2007 à 18h27édité le 31 mai 2007 à 15h18 par Tuco
maximussimo a écrit Ce que je crois surtout c'est qu'on a trop longtemps fait l'apologie du syndicat gentil défenseur des droits et du méchant patron d'entreprise dégueulasse sur qui il fallait faire constamment pression. Aujourd'hui, les gens se rendent compte que la terre n etourne plus comme avant et que les choses ont changé. L'entreprise, c'est le pilier central d'une économie : pilier financier, pilier social. Le syndicat est une grosse fissure à sa base qui risque de constamment la faire tomber.
Effectivement, le monde a changé ; alors qu'avant des contre-pouvoirs existaient effectivement dans les entreprises (la plupart des gens étaients salariés de grosses boîtes industrielles, avec des syndicats puissants, ce qui a donné des conventions collectives relativement favorables), aujourd'hui ce n'est plus le cas. Aujourd'hui la très grande majorité (80 % je crois) des entreprises ont moins de 10 salariés, et sont dans le commerce, secteur hautement soumis à la loi du marché... Et c'est dans ces petites boîtes que les atteintes à la législation sont les plus nombreuses.
Alors oui, l'entreprise est la clé de voûte de toute économie, mais c'est pas pour autant qu'il faut laisser les employeurs faire n'importe quoi. Comme le dit très justement atlantiscity, l'important c'est d'avoir des contre-pouvoirs effectifs, un équilibre.
Mais je ne jette pas la pierre à tous les patrons ; la législation est devenue si complexe que je vois mal comment un chef d'une petite entreprise peut la respecter à 100 %.
C'est ce que je dis : il y'a tellement d'obligations sur l'entreprise qu'il est difficile de s'y retrouver, et je ne parle même pas au niveau fiscal.
Maintenant, ce n'est justement pas à la TPE qu'il faut jeter la pierre. Ce sont généralement des personnes qui emploient et qui se battent tous les jours pour faire tourner leur boite.
Seulement, tout est aujourd'hui prétexte à lutte syndicale : un chauffage qui marche pas, l'absence de panneaux particuliers dans les locaux, une machine à café qui ne marche plus ou bien un matériel professionnel dont personne ne souhaite la responsabilité.
L'entreprise, ce n'est pas qu'un frigo dans lequel on vient se servir quand on a faim. C'est une entité à part entière pour laquelle chacun doit s'investir. A priori, c'est quelque chose de positif. Seulement, des années de syndicalisme font qu'aujourd'hui, quand on parle entreprise, on pense à Fric + enfoiré = Je fais ce que je veux.
Je pense que les salariés ne sont pas à plaindre de nos jours, en matière de droits et libertés au travail. Un juste équilibre est nécessaire, nous dirons...
En France, les syndicats ce sont faits contre les patrons. Et ils n'arrivent toujours pas à sortir de ce système de lutte. Regarder en Allemagne, les syndicats ont été instauré par Bismark, et aujourd'hui les syndicats d'outre-Rhin travaillent et négocies avec le patronat.
atlantiscity a écrit Faut pas aller trop loin aussi et supprimer les syndicats. Ce qui garantie les libertés, c'est l'équilibre des pouvoirs et les contre-pouvoirs. Quand il y a ascendance d'un pouvoir, la liberté est menacé. C'est valable sur tout le système politique et économique. Donc, il faut que les syndicats fassent ce qui est leur vrai rôle, protéger les salariés et non abuser de leur pouvoir pour leur propres intérêts.
Au québec, la majorité considère que c'est rien d'autre qu'un frein à l'économie : Ils voudraient travailler pour 2$ l'heure pour qu'on ai le même boom économique qu'en Chine[non]
Je les trouve crétins. Nos ancetres se sont battus pour être égaux aux anglais (les riches dans le contexte) et maintenant on veut perdre tout ça.
Le syndicalisme a-t'il un avenir ?
Non, la sociologie et les scieces politiques montrent le declin des actions syndicales.
duant le mouvement anti-CPE, les syndicats etait à la traines.
Les mouvement de lutte prefere les coordination, plus souple et temporaires.
Les luttes societales ont pris plus d'importance.
etc.
Les syndicats actuel sont des exploiteurs qui hésitent entre leur vieux rêve revolutionnaires à 2 balles et des positions reformistes
desole de jouer le jeune con, mais je pense pas que la France a besoin de syndicats de dialogues avec le patronat.
Je sais que je suis un impitoyble réactionnaire, qui ne veux pas "changer de logiciel".
Les syndicats c'est un rapport de force avec le patronnat
Le 10 000ème messages du forum "dernier mot", c'est qui ? Bin c'est moi !!!
Je pense que les salariés ne sont pas à plaindre de nos jours, en matière de droits et libertés au travail. Un juste équilibre est nécessaire, nous dirons...
Tout à fait d'accord avec toi sur la législation. Mais sans vouloir jouer les trotskistes, je peux t'assurer qu'entre les textes et leur application, il y a souvent une marge énorme. Exemple : en ce moment je bosse sur un dossier où une personne a été embauchée avec 22 CDD pendant 6 mois ; des CDD d'une semaine le plus souvent, et payé au SMIC bien sûr. Et au bout des 6 mois on lui dit qu'on n'a plus besoin de lui parce qu'on découvre qu'il est homo... Résultat : pas d'indemnité, pas de chômage.
Citation Le syndicalisme a-t'il un avenir ?
Non, la sociologie et les scieces politiques montrent le declin des actions syndicales.
duant le mouvement anti-CPE, les syndicats etait à la traines.
Les mouvement de lutte prefere les coordination, plus souple et temporaires.
Les luttes societales ont pris plus d'importance.
etc.
Au contraire, les manifs anti CPE (qui étaient pour moi profondément débiles, puisque le CNE c'est la même chose !) ont donné un sacré coup de tonus à certains syndicats un peu vieillissants.
Ce qui est vraiment désolant c'est de voir que lorsque certains syndicats acceptent des réformes nécessaires (exemple la CFDT pour la réforme des retraites de Raffarin), ils sont conspués par tout le monde ("ils sont vendus au patronat", etc...), et ils se ramassent aux élections.
C'est donc effectivement comme tu le dis cet esprit de lutte permanente qui pourrit tout le système.
Pour être encore plus précis, je pense qu'en politique on a réussit en partie la transition entre le communisme-socialisme et la social démocratie, mais qu'on en est encore loin au niveau des syndicats.
Et je me permet d'ajouter que les pouvoirs politiques qui se suivent ne font rien pour arranger la situation, bien au contraire.
desole de jouer le jeune con, mais je pense pas que la France a besoin de syndicats de dialogues avec le patronat.
Je sais que je suis un impitoyble réactionnaire, qui ne veux pas "changer de logiciel".
Les syndicats c'est un rapport de force avec le patronnat
ça c'est l'idée en France que le syndicat est contre le patronnât. Relis ce que j'ai écris plus haut. Alors que ça ne fait rien avancer! On a que 20 ans de stagnation... Et notre économie en souffre et les salariés aussi. La logique du tout ou rien est une impasse, et ça les syndicats français (CGT, FO, etc...) ne l'ont pas compris.
Je pense que les salariés ne sont pas à plaindre de nos jours, en matière de droits et libertés au travail. Un juste équilibre est nécessaire, nous dirons...
Tout à fait d'accord avec toi sur la législation. Mais sans vouloir jouer les trotskistes, je peux t'assurer qu'entre les textes et leur application, il y a souvent une marge énorme. Exemple : en ce moment je bosse sur un dossier où une personne a été embauchée avec 22 CDD pendant 6 mois ; des CDD d'une semaine le plus souvent, et payé au SMIC bien sûr. Et au bout des 6 mois on lui dit qu'on n'a plus besoin de lui parce qu'on découvre qu'il est homo... Résultat : pas d'indemnité, pas de chômage.
C'est certain que tu as des cas comme celui là où un employeur va abuser de CDD car il n'est pas sûr de garantir l'activité soutenue nécessaire au bon fonctionnement de sa boite.
Ce n'est pas de la mauvaise volonté, c'est uniquement le système actuel de fiscalisation des contrats de travail qui est en cause.
Aujourd'hui, le marché est si peu fiable, qu'il suffit qu'un concurrent s'installe et te pique 20% de ton portefeuille et ce ne sont pas 1 ou 2 contrats qui sont menacés mais toute la boite. Les licenciements économiques coutent chers, tu dois en savoir quelque chose, alors vaut mieux pas se tromper quand on embauche!
C'est la raison qui fait que j'étais pour le CPE.
Les syndicats ne considèrent pas ce paramètre, ils l'occultent et ne se focalisent que sur le cas particulier de chacun. Je pense que le syndicalisme, pour être efficace et sérieux, doit voir plus large, et marcher main dans la main avec les employeurs, au lieu des les emmerder à la moindre occasion.
Je connais beaucoup d'employeurs qui évitent d'embaucher trop, pour éviter de se voir imposer une section syndicale dans leur société... c'est quand même un signe, on n edevrait pas en avoir si peur non?
Je suis contre le syndicalisme tel qu'il existe en France :
Un syndicat est là pour défendre les travailleurs.
Il ne doit pas avoir de couleur politique.
Le Syndicat anti-patrons, qui ne rêve que de pendre haut et court tout ce qui dirige une entreprise dans notre pays, n'a aucune crédibilité en ce qui me concerne.
Je travaille et je ne suis pas syndiqué.
Un vrai syndicat doit être neutre, et s'occuper uniquement des problèmes qui lui sont exposés, sans prendre en compte des idées politiques.