message posté le 19 sept 2015 à 22h41
Quand on voit une photo d'un chien qui a l'air triste, tout le monde crie au scandale.
Voir des gens derrière bloqué une barrière, qui sont matraqué par les flics. Des flics qui battent même les journalistes sur place. Ca ne touche personne.
Pour moi, les gens qui n'ont aucun respect et font une généralisation en disant que X profite.... et bien ces gens ne sont pas mieux que ceux qu'ils critiquent.
Simple question, si un jour, vous deviez quitter votre pays à cause de la guerre, où iriez-vous? En Italie? Au Portugal? Ou en Allemagne, USA, Grande-Bretagne? Ou d'autres pays plus au nord?
Perso, Allemagne, GB ou pays plus au nord, mais en tout cas pas vers les déchets du sud. C'est marrant, c'est également où vont les réfugiés. Je veux aller dans un pays, où j'ai un futur possible, non pas dans un pays mal en point où j'ai trop de chance de finir dans la rue ou un pays qui me maltraiterait ou dans un pays qui me met dans un camps immonde.
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message posté le 20 sept 2015 à 05h57
message posté le 20 sept 2015 à 11h14
édité le 20 sept 2015 à 11h16 par dave8888
Là dessus, EuroStat peut répondre.
Entre avril et juin (2ième trimestre donc), l'immigration concernait pour 21% des syriens, 13% d'Afgans et 7% d'iranien. On peut en déduire que pour eux, c'est sans doute la guerre qui est la cause principale de départ et que le statut de réfugié n'est pas usurpé.
Mais dans le même temps, il y a eu 8% d'Albanais par exemple, qui eux viennent bien pour des raisons économique et non lié à une guerre. Le statut de réfugié ne peut pas être attribué dans ce cas.
Uzil a donc raison de faire remarquer que les réfugiés ne sont qu'une partie des gens qui immigrent en ce moment.
Source :
http://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Asylum_quarterly_report
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message posté le 20 sept 2015 à 12h30
Il faut séparer le flux. On a pas le droit de dire que c'est tous des connards parce qu'il y a des cons qui profitent de la situation
Je ne sais pas quels contrôles ont lieu. Mais seulement les réfugiés devraient bénéficiés de l'aide actuel, à moins que l'Allemagne a décidé de ne pas faire de distinction.
Quand on dit migrant économique pour les albanais, est-ce que ça veut dire que c'est des imbéciles qui veulent pouvoir avoir un job? (Chômage a 15% officiellement, estimé réellement à 30%). Donc un pays en misère. Comme tout le personnel ayant un cerveau: si il y a pas de job, au lieu de se jeter d'un pont, en général les gens vont chercher ailleurs.
Les stats disent que les syriens ont été acceptés à 96%, et albanais a 4%. Tu as omis les détails le plus important.
On peut faire dire n'importe quoi aux chiffres!!! Pour ca qu'il faut toujours aller voir les chiffres soit même.
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message posté le 20 sept 2015 à 12h42édité le 20 sept 2015 à 12h45 par swissmanrider
Ici je vois "migrants économiques = profiteurs de la situation, connards".
La suisse est depuis 5 ans confrontée à des vagues de migrants économiques venant de
France d'
Italie et d'
Allemagne (non, les Syriens les albanais et les africains sont une goutte d'eau dans l’immigration de la Suisse). Au point que l'on doit prendre des mesures de quotas et que toutes nos infrastructures sont complètement saturées.
Attention, la situation peut vite se retourner
.
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Trudheim (état de Thorrius),Fédération de Thorrius 2006-2014,
message posté le 20 sept 2015 à 13h59édité le 20 sept 2015 à 14h02 par dave8888
softswiss a écrit
Les stats disent que les syriens ont été acceptés à 96%, et albanais a 4%. Tu as omis les détails le plus important
Et c'est normal! Les albanais font des demandes d'asile qui sont refusées car il n'y a pas de raison d'accepter ces demandes. Les gens quittant l'Albanie ne le font pas pour des raisons politiques ou à cause de la guerre. Ils sont des migrants économiques, et dans ce cas, il y a des règles.
Je suis fils d'immigrés (2ième génération), mes parents ont quittés le Portugal pour trouver du travail en France il y'a plus de 50 ans maintenant. Mais à l'époque mes parents, comme tant d'autres le faisaient dans les règles en vigueur, c'est à dire avec la bénédiction du pays d'accueil, c'est à dire la France dans mon cas.
Pour les albanais, il est nécessaire d'avoir des documents en règle et que le pays d'accueil les accepte avant d'entrer dans le territoire. Je ne crois pas qu'entrer dans un pays illégalement va leur permettre d'avoir une meilleure vie.
Si en France on dit qu'on peut en prendre que X, c'est qu'il y a une bonne raison : c'est qu'on a pas l'infrastructure en adéquation, ni l'économie pour en absorber plus.
Je ne pense pas que les gens qui vivent dans l’illégalité et donc qui ne sont pas protégé par la loi vont mieux vivre.
Beaucoup de monde exploitent les gens dans l'illégalité.: Des patrons esclavagistes, des marchands de sommeils et leurs immeubles insalubres, des passeurs et des mafias! Ils échangent un mal pour un autre mal dans ce cas. En tout cas, c'est ma conviction personnelle.
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message posté le 20 sept 2015 à 14h43
En Suisse, on a besoin d'immigration pour notre bien être. Sans ça, on aurait pas assez de main d'oeuvre. Pas assez de médecins, de maçons, ouvriers en tout genre, de loin pas assez d'ingénieurs (il y a plus d'offres que de demandeurs), Et même avec l'immigration, il y a prévision d'une pénurie qui va fortement s'aggraver.
Quand une grande entreprise arrive en Suisse et engage à l'étranger parce qu'il manque de main d'oeuvre, c'est discutable. Ils auraient peut-être pas du venir, on peut le penser. Mais les pme et start-up ont le même problème... Et si l'on instaure des quotas, c'est elles qui vont boire la tasse.
Notre économie tient bon grâce à l'immigration. Il y a bien sûr moyen de se passer de l'immigration: forcer les gens à avoir au minimum 3-4 enfants, puis ensuite forcer chacun à faire telles études pour faire tel boulot. Il n'y a plus de liberté, mais au moins, on n'a plus besoin d'immigration...
Et heureusement qu'on applique pas le même système à ceux qui fuient la guerre qu'à ceux qui veulent juste un job. C'est pas la même chose du tout.
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message posté le 20 sept 2015 à 15h12édité le 20 sept 2015 à 15h32 par dave8888
Je suis pas sur que tu ne confonds pas immigration et travailleur transfrontalier.
Ci quelqu'un bosse la journée en Suisse mais retourne dans un autre pays le soir, alors ce n'est pas de l'immigration pour moi ni pour le dictionnaire. Une immigration nécessite de séjourner dans le pays même.
On n'en a déjà parlé, mais les grosses entreprises qui s’installent en Suisse ne le font pas forcement pour la qualité économique de la Suisse, même si elle est puissante. Les multi-nationales y vont surtout pour des raisons financières.
Total, entreprise considéré comme française possède 11 filiales en Suisse, sans pour autant y avoir une représentation industrielle significative. Pour vous donner une idée, Total a aussi 11 filiales au Mexique... mais elle y possède pourtant plusieurs usines et y emploie 6000 personnes contre quelques centaines pour la Suisse.
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message posté le 20 sept 2015 à 18h39
