Les chiffres pour les transports publics n'ont jamais été bon depuis quelques années ! C'est un fait. La RATP annonce même que la fréquentation du métro n'a jamais été aussi forte que depuis la seconde guerre mondiale ! Et le nombre de voiture diminue dans la capitale grace à la création de couloirs de bus, du tram.
Ca va pas se faire en claquant des doigts. En tout cas on est rentré dans une période (récente 1 ou 2 ans tout au plus) où les mentalités changent. Il y a encore 10 ans on aurait jamais attaqué les 4x4, ni créé des couloirs de bus ! On continuait même à fermer des voies ferrées ! Faut reconnaitre les évolutions positives.
L'évolution la plus spétaculaire est sans aucun doute la "révolution TER" depuis 2002. Les gens laissent leur voiture à la gare pour prendre le train. Autour de Grenoble, les parkings des gares débordent, des trains sont saturés. On ouvre de nouvelles gares, de suite appropriée par les voyageurs !
Ou encore à Angers, 7 personnes sur 10 sont favorables au tram ! A Montpellier le tram fait des bénéfices !
Rien ne se fait sans le temps.
Concernant les transports gratuits je suis contre.
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les tarifs sont déjà largement attractifs. Tout le monde peut se payer les transports en commun. Et il existe toutes sortes d'abonnements.
- les ressources des ventes sont moins négligeables que ce que tu dis. Par exemple
le métro ou le tram s'autofinancent en général. Quand aux RER, TER il n'existe pas de financement spécifique. C'est directement la région qui finance le reste, et c'est lourd, très lourd (centaines de millions).
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la gratuité ne responsabilise pas les gens. Ils considèrent ça comme un du et non plus comme un service.
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cela entrainera aussi des problèmes de sécurité, n'importe qui y ayant accès.
Je n'exclus la gratuité sur certains parcours, des navettes, mais pas généralement. D'ailleur beaucoup de trucs gratuits, sont aujourd'hui payants. Ce sont des sommes symboliques (1 euro) mais ça responsabilise les gens.
Ensuite comme je l'ai dis, pour aller dans le sens des transports publics, on pourrait mettre en place
une déduction d'impôt par exemple aux titulaires d'abonnement de transports en commun.
Et aussi, on est aujourd'hui incapable d'absorder une augmentation forte de la fréquentation des transports en commun. Des investissements colossaux sont nécessaires.
Autant dire qu'avec une hausse brutale de la fréquentation, on setrouverait dans une belle merde, le système étant complètement saturé. Avec en plus le risque de convaincre les automobilistes à se déplacer en voiture !
"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."