[citer a]moctezuma[citer]Ok, la constitution n'instaure pas d'etat proprement liberal, mais ce que tu decrit n'esxiste pas (meme au USA), c'est un ideal, que projette les liberaux...
Cela dit il y a une tendance lourde au liberalisme
Le probleme quand on donne des extraits c'est qu'on oublie le reste, surtout pour un texte de ce genre, qui se joue dans les details[/citer]
Comme dans tout texte administratif, il faut savoir lire en détail, y a des renvois, des exceptions, etc... c'est pas spécifique pour embrouiller, feuillette le code de l'urbanisme tu verras, c'est pire.
[citer a]moctezuma[citer]- dans la charte des droits fondamentaux, on passe du
droit au travail, à un etrange
droit de travailler...
ce qui est contraire à la declaration des droit de l'homme de 1948 [yeux], et nous ramene à des periodes "sombres" (1848 par exemple).[/citer]
Faut savoir qu'on est maintenant 25 pays, et que chacun n'a pas forcément la même manière d'énoncer les droits. L'Europe d'après ce que tu dis à choisit droit de travailler, qu'est ce que ça change ? c'est toujours un droit et non un devoir... D'ailleur si c'était vraiment libéral, cette expression n'existerait même pas.[/citer]
[citer a]moctezuma[citer]-dans ce meme texte, le droit syndical est ecarté bizzarement....
Il est inscrit dans les droits associatifs, mais pas dans ceux des travailleurs et des reglements de conflits dans les entreprises.
Le droit de greve n'est pas clairement inscrit comme droit, mais au detour d'une phrase...[/citer]
Le droit syndical est clairement indiqué dans la partie III de la constitution. La constitution se réfère aussi à la Charte sociale européenne (1961), à la Charte communautaire des droits sociaux fondamentaux des travailleurs (1989) : voilà pourquoi tout n'est mentionné dans la constitution.
[citer a]moctezuma[citer]- tu me parle des "services publics", mais regarde comment ils appellent cela (en gras). Cela me parait bien ambigu, surtout sur les "interets economique"....[/citer]
L'appellation service public est typiquement française. Dans les autres pays européens on l'appelle différemment. Il fallait trouver une appellation commune. Et quand on parle d'intérêt économique réffléchit un peu : une desserte TER, un bureau de Poste, des transports urbains, l'alimentation électrique, etc... ça n'a aucun intérêt éco ? Il s'agit pas d'intérêts financiers, il s'agit d'intérêts favorables à l'économie locale. Sans services publics, pas de dévelloppement économique, pas de population.
[citer a]moctezuma[citer]- et puis j'en passe, pour arriver au meilleur, la partie III, completement oublieé dans les discours et les extraits que l'on nous donne.
Elle resume tous les traités anterieures bien liberals.[/citer]
Faut pas oubier qu'on est pas en URSS ! Notre économie n'est pas axée sur la guerre comme les états totalitaires, mais sur l'échange. C'est pas une nouveauté, il faut qu'on reste compétitifs pour assurer notre niveau de vie. Et c'est comme ça depuis longtemps. Et alors ? on a su rester compétitif tout en améliorant globalement nos conditions de vie. On dit toujours c'était mieux avant, qu'on a régressé, mais va parler avec un ancien.
On a par exemple un salaire minimum qui n'existe pas aux USA (d'où les travailleurs pauvres étatsuniens). Des pays comme la suède, non que 4% de chômage et pourtant ils se vantent pas d'être anti-libéral, et leur niveau de vie est meilleur.
Toujours est-il que le social n'est pas écarté de la Partie III, lis là tu verras. On parle de défense du travailleur, de conditions de travail, de sécurité sociale, etc...
[citer a]moctezuma[citer]Tous ce que l'on retrouve dans l'actuel traité n'a rien de nouveaux, on connait ça depuis 1957.[/citer]
Quelle découverte ! c'est le principe même de faire une constitution, c'est que tout les grands principes soient résumés dans un seul et même texte fondateur.
[citer a]moctezuma[citer]Mais bon, ne critiquons pas l'Europe, c'est un formidable reve, n'est ce pas ? [ ton ironique ][/citer]
Sans l'Europe notre agriculture n'existerait plus, notre économie beaucoup moins forte (donc plus de problèmes sociaux), on aurait jamais fait tout les efforts qu'on a fait en environnement et écologie (ils sont pratiquement tous dictés par l'Europe), les échanges avec les autres pays européens seraient restés infimes (économique, mais aussi culturels), on n'aurait pas aidé des pays à se sortir de situations délicates comme l'Espagne, le Portugal, la Grêce, et les pays de l'Europe de l'Est.
Bref je conclue par dire que le libéralisme est un prétexte infondé pour dire NON à l'Europe parce que les français ont peur d'avancer, et parce que les français sont radins et égoistes.
"je suis pour le social, mais quand c'est moi qui le touche".
"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."