laurent a écrit
Orange a écrit
Si effectivement on ne tiens pas compte de la densité de population qui induit un accroissement des besoins en tout genre et une surconsomation d'électricité de produits bitumeux, de surfaces arables perdues, de batiments collectifs et administratifs. Et je ne parle même pas des ressources alimentaires qui doivent y être acheminer.
Associé à cela la surpopulation touriste et les flux migratoires qui font décoller des tonnes de CO2, rouler d'innombrables bus et autres taxis...
alors oui la ville est le meilleur moyen de protéger la nature.
Sinon il y a aussi l'autonomie énergétique, le travail à domicile, la construction écologique, et le commerce de proximité qui peuvent être le meilleur moyen de protéger la campagne
Je vis en campagne donc je suis écolo, c'est quasiment un mythe !
Effectivement si tu vis dans une maison passive en bois, que tu fais du télétravail, que donc tu n'as pas besoin de te déplacer, que tes loisirs se limitent aux promenades en forêts, que tu vas chercher l'eau au puit et que tu n'as besoin de services ni de produits élaborés, alors oui tu protège l'environnement en vivant en campagne ! C'est peut être ton cas, mais le nombre de gens vivant de cette manière est très anecdotique.
On voit bien comment la péri urbanisation détruit les terres arables, les paysages, les écosystèmes et induit des équipements et déplacements. Idem avec le mitage des territoires où chacun construit sa maison n'importe où en campagne. Et la périurbanisation c'est l'opposé de la ville (et du village aussi d'ailleurs). De toutes façons il est physiquement impossible que tout les français vivent à la campagne sauf à transformer notre pays en un gigantesque lotissement.
La densité des villes permet de préserver les terres agricoles et les espaces naturels, de limiter les déplacements et l'usage de la voiture, d'éviter de disséminer les moyens, d'avoir un habitat et un foncier économes en énergie, de limiter les déperditions d'énergies, etc, etc...
On dit que les villes sont polluées, pourtant un urbain émet moins de CO2 qu'un autre parce qu'il a moins besoin que les autres de se déplacer et de prendre sa voiture, et que l'habitat collectif est moins énergétivore, que les moyens sont mutulisés.
Quand à l'habitat écologique, il se développe aussi et fortement en ville. Le HQE est devenu courant, le passif voire les constructions à énergie positives sont en train de sortir de l'anonymat ! On réduit de plus en plus la place de la voiture, la ville étant le lieu où l'on se déplace le plus à pied ou à vélo. Le commerce de proximité est aussi très développé en ville (moins c'est dans les villes petites à moyennes).
Je suis d'accord avec Laurent mais seulement en partie.
C'est vrai que le grignotage des terrains agricoles est un problème qui devient critique mais il faut savoir que les terrains sont de + en + chers. De plus, dan sle mitage dont tu parles, il existe des parcelles entre celles ci qui peuvent etre urbanisés sans trop d'impact environnementaux (existence des réseaux de viabilisation, de réseaux de transports...)
De plus en ville, certains ont des revenus plus élevés (je pense notamment a Paris, et quand mes collègues me disent qu'ils vont passer leur week end à Istanbul ou Marrakech, je suis sidéré et je pense qu'ils sont aussi énergivore qu'un périurbain lambda.
Et les exemples ne manquent pas : consomation de masse (équipement électroniques, TV LCD..., consommation de produits venant de l'autre bout du monde (fruits, légumes).
Pour ma part, je vis à Paris depuis 5 ans mais dans 2 mois, je retourne en province, a Arras pour ceux qui connaissent. Je serais a 5min du taf dc peu de kilometres en voiture, je consommerai local pour certains produits (existence de producteurs locaux que j'ai déjà repéré) donc je ne pense pas avoir un l'impact plus élevé sur l'environnement qu'auparavant.
Quant au niveau de vie, je pense faire un bond en avant : verdure qualité de vie, et en 5 min, toute l'activité d'une ville de 100 000hab avec ses commerces, ses activités....
PS : désolé pour le up mais c'est un sujet intemporel