Warf... la suisse!

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Le calmar a écrit

tritri a écrit
Me semble aussi qu'il y a une banque qui porte le nom de la ville de Montréal ou de Québec, je sais plus.

(Et dont le siège n'est d'ailleurs pas dans la ville dont elle porte le nom)

BMO, c'est la Banque de Montréal, et son siège social est à Toronto. Sinon les autres gros joueurs sont CIBC, RBC, Desjardins, Banque Nationale, Toronto Dominion... Mais non, on ne trouve pas ces banques hors Canada.

Et en réponse à l'autre, tu crois que les banques françaises sont connues des Américains ou Canadiens moyens? Sors un peu de ton pays. C'est le genre de commentaire ethnocentriste qui m'énervent ça, pas obligé d'en rajouter une deuxième fois.

et toi arrête de faire ta pub pour le canada tout le temps c'est crispant!!

C'est dans les ténèbres que l'on voit la lumière...et dans la lumière que l'on voit les ténèbres....

Sauron a écrit
ça veut pas dire que les prix vont baisser à la pompe

Ils ont déjà baissé, dire que j'ai fait mon plein avant hier, il y a déjà 4 centimes de différence

Que de malhonnêtes dans ce monde, c'est désespérant...
Montpellier en force!!!
Les photos de ma ville Montpellier ici ou là et de celle de Simcity 4 Ottawa

A Montréal, le prix du litre a grimpé de 10 centimes en moins de 24 heures !! La cause ? Un congé de trois jours !! Eh oui !!

"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis

La crise financière actuelle est assez complexe, de nombreuse personnes ici ne comprennent peut être pas ce qu'y se passe, le pourquoi du comment. J'ai trouver dans un quotidien français, l'Actu, une explication assez claire, pour que chacun de nous puisse y comprendre quelque chose :

"
A. Les familles en crise

Aux États-Unis, depuis plusieurs années, les banques ont prêter de l'argent à des familles modestes pour acheter une maison. Ces prêts étaient alléchants car les taux d'intérêt étaient bas au départ. Mais ils se sont avérés risquer car taux d'intérêt étaient variables [Taux d'intérêt : Pourcentage de la somme prêtée que l'emprunteur doit payer en plus de la somme elle-même.] et sont montés par la suite (jusqu'à 18% en 2005 !). De nombreuses familles se sont alors retrouvées trop endettées. Elles n'ont pas pu rembourser ces emprunts (appelés "subprimes"). Beaucoup de maisons ont dû être mises en vente, ce qui a fait chuter le prix de l'immobilier [le principe de l'offres et de la demandes !]. Par le mécanisme de l'hypothèque [emprunt couvert par le bien acheté], les familles ont été obligées de "rendre" leur maison aux banques pour payer leur dette. Certains se sont retrouvées à la rue.

B. Les banques en crise

Le prix des maisons ayant fortement baissé, les banques ne peuvent les vendre aussi cher que la somme initiale qu'elle avaient prêté aux familles. Elles perdent donc de l'argent. De plus, elles n'avaient pas pris l'argent des prêts sur leurs fonds propres [Fonds propres : argent appartenant à la banque] :elles avaient elles-mêmes emprunté à d'autres banques. Elles avaient aussi revendu ces emprunts à d'autres établissement. La crise immobilière devient alors une crise financière.

C. La crise financière devient mondiale

Les Institutions financière, c'est-à-dire les banques et les compagnies d'assurances, de la planète sont interdépendantes parce qu'elles se prêtent de l'argent entre elles et en placent les unes chez les autres. Elles on fait circuler dans le monde entier ces crédits immobiliers américains sans connaître les risques réels qu'ils représentaient (non-remboursement par les familles ayant acheté une maison avec ces prêts). Ces institutions financière pensaient gagner de l'argent. Elles finissent par en perdre plus qu'elles n'en gagnent. Quelques-unes font même faillite [Faillite :quand une banque a tout perdu, qu'elle n'a plus d'argent pour fonctionner]. Le cercle devient vicieux car les banques n'ont plus confiance les unes envers les autres. Plus personne ne veut prêter de l'argent. C'est la crise du crédit, qui finit par toucher les particuliers et les entreprises.

D.Des banques rachetées pour ne pas mourir

En 2008, les gouvernement de certains pays (États-Unis, Royaume Unis, Allemagne, ...) veulent éviter que les faillites n'en entraînent d'autres et que les épargnent perdent leur argent placé [/][Placé : Confier son argent à une banque dans l'espoir qu'il rapporte, que la somme grossisse][/i] dans les banques. Des gouvernement décident de racheter les autres banques à leurs propriétaires (les actionnaires) ou de pousser d'autres banque en bonne santé à les racheter. Ils les rachètent peu cher car la valeur des banques s'est effondrée en Bourse [Bourse : Marché des achats et des ventes de parts des grandes entreprises, les actions], le problème, c'est que plus personne ne veut détenir des parts dans les banques, de peur de tout perdre en cas de faillite.

E. Les contribuables à la rescousse

Le gouvernement américain va emprunter 700 milliards de dollars ($) dans le monde entier. Avec cet argent, il va en quelque sorte éponger petit à petit les dettes des banques en difficulté. Les intérêts de ces 700 milliard seront payés par les contribuables [Contribuables : personne et entreprise qui pait des impôts] américain. Le but du gouvernement est que la vie économique reprenne son cours, que les banques recommencent à prêter aux entreprises et aux familles."


Voilà ce qui se passe actuellement sur les différents places financières actuellement, j'espère que ça vous aura aidé à comprendre ce qui se passe !

"La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide ; l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme" Gustave Flaubert (1821-1880).

Les banques canadiennes solides dans la tempête

10 octobre 2008 - 06h43

La Presse

Rudy Le Cours

Les banques canadiennes se classent premières au monde en ce qui a trait leur santé financière et à la solidité de leur bilan.

Les mesures que doit annoncer aujourd'hui Ottawa pour leur faciliter l'accès à des liquidités à court terme vont les aider à rester en tête de cet enviable peloton.

Le nouveau classement du Forum économique mondial leur accorde la note de 6,8 sur 7, soit un dixième de plus que leurs concurrentes de Suède, du Luxembourg, d'Autriche, du Danemark et des Pays-Bas.

En comparaison, les banques allemandes, américaines et britanniques, qui ont dû recourir à l'intervention étatique très peu prisée par les animateurs du Forum, arrivent aux 39e, 40e et 44e rangs respectivement sur un échantillon de 134 pays.

Ce classement, qui fait partie de la dernière mouture du Rapport sur la compétitivité mondiale qui place le Canada au 10e rang (13e en 2007), a été réalisé avant l'aggravation de la crise financière. Dans le prochain rapport, il serait étonnant de voir les banques des Pays-Bas et du Luxembourg faire si bien, compte tenu du sauvetage in extremis de la banque assurance Fortis.

Des banques à notre image?

La position enviable du Canada paraît plus confortable.

«Les banques canadiennes sont à notre image, tranquilles, sûres, explique en entrevue Thomas Velk, directeur des études économiques nord-américaines à l'Université McGill. Ce ne sont pas des aventurières ni des guerrières qui, parfois, se font blesser.»

M. Velk admire l'esprit d'aventure qui a animé des visionnaires comme les concepteurs d'ordinateurs personnels dans les années 90. Il déplore cependant que les banques américaines aient conçu l'esprit d'aventure comme une séance au casino.

Les banques canadiennes souffrent quand même dans la présente tourmente qui tire son origine aux États-Unis. Leur valeur boursière a fondu de 28% cette année, soit un peu moins que celle du maître indice torontois S&P/TSX. Depuis un an, les banques américaines ont vu se volatiliser 57% de leur capitalisation boursière. Cela va augmenter au cours des prochains jours avec la reprise mercredi des ventes à découvert suspendues depuis la faillite de Lehman Brothers.

Ottawa écarte tout plan de sauvetage des banques canadiennes qui n'en réclament pas de toute façon Elles demandent par contre qu'on desserre le garrot qui les étouffe.

Sur son site internet, le Globe and Mail affirmait hier qu'Ottawa serait disposé à acheter davantage des obligations garanties par des hypothèques elles-mêmes assurées dans le but de leur offrir les liquidités essentielles à la poursuite de leurs activités courantes.

Mardi, la Banque du Canada avait procédé à une nouvelle prise en pension de 4 milliards d'une durée de 91 jours pour leur venir en aide. Avec l'assèchement du crédit, elles ne parviennent plus à trouver preneur à taux raisonnable pour leurs acceptations bancaires, des titres à court terme renouvelables sans problème dans des circonstances normales.

Malgré les durs contrecoups de la crise financière mondiale qu'elles doivent encaisser, les banques canadiennes restent en meilleure posture que les Américaines.

Dans son Canadian Bank Primer (Précis des banques canadiennes) publié hier, l'analyste André-Philippe Hardy de RBC Valeurs mobilières détaille les grandes différences entre les deux systèmes bancaires.

Des grandes différences

«La plus grande banque américaine contrôle seulement 10% des dépôts (et n'est pas autorisée à en détenir davantage), écrit-il. En comparaison, les cinq plus grandes banques canadiennes ont des parts de plus de 10% dans la plupart des produits bancaires.»

Selon la banque, les activités de dépôts représentent de 45% à 70% des revenus; celles d'affaires (clientèle institutionnelle et de grande entreprise, fusions-acquisitions, conseils) génèrent de 15% à 40% des revenus selon la banque tandis que la gestion de fortune en produit de 10% à 20%.

En revanche, la plupart des banques américaines sont spécialisées: gestion de fortunes, grands courtiers, émetteurs de cartes de crédit, etc.

En plus, très peu d'entre elles oeuvrent à l'extérieur de leurs frontières. Par contraste, la moitié des 62 000 employés de la Banque Scotia et la moitié de ses 2500 succursales sont hors Canada. En fait 3$ sur 10 de bénéfices des banques canadiennes sont réalisés en moyenne outre frontière.

«Le rendement des banques canadiennes a été bien meilleur que celui des banques américaines au cours des récentes années», écrit M. Hardy.

Cette année, ce seront les pertes qui seront moins grandes...

source : cyberpresse

"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis

Manny a écrit
C. La crise financière devient mondiale

Les Institutions financière on fait circuler dans le monde entier ces crédits immobiliers américains sans connaître les risques réels qu'ils représentaient (non-remboursement par les familles ayant acheté une maison avec ces prêts).

Ton résumé est très bien fait, sauf ce que j'ai mis en gras, là.
Certaines banques (souvent les plus influentes, les plus puissantes comme Lehman Brothers, Morgan Stanley, Fannie Mae Freddie Mac, etc) savaient très bien que ces subprimes étaient très risqués. Ce qu'elles ont fait, c'est qu'elles ont diversifié le risque de ces supbrimes, c'est-à-dire que par exemple sur 100€ de ce subprime, la banque a déchiré en 1000 morceaux la valeur du titre pour les revendre à un plus grand nombre d'autres banques, et ça a été éparpillé partout dans le monde. C'est en quelque sorte se débarrasser d'un gros risque (mais pouvant rapporter gros) tout en refilant ces actifs pourris et suffisamment éclatés en 1000 pour que la banque acheteuse soit convaincue de prendre une petite partie du gros risque (c'est-à-dire le 1/1000ème comme dans mon exemple). Problème: 1€ de risque par ci, 1€ de risque par là, ça fait.... une belle surprise pourrie sur le bilan comptable, pouvant amener jusqu'à la faillite.

Et je suis incapable personnellement de dire comment ça va se passer par la suite, parce que tout ça est difficilement mesurable, car le poids de la finance mondiale (valeur totale des actifs tous confondus) est de 400% du PIB mondial, aujourd'hui. En gros, on place 4 fois plus qu'on ne produit.

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Ma vie, ma ville Toulouse
Ici, on vient chercher l'image d'une brandade fière de l'être...

Oui, tu dois sûrement avoir raison, merci pour ta rectifications !

"La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide ; l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme" Gustave Flaubert (1821-1880).

lotus a écrit

Sauron a écrit
ça veut pas dire que les prix vont baisser à la pompe

Ils ont déjà baissé, dire que j'ai fait mon plein avant hier, il y a déjà 4 centimes de différence

ils ne baissent pas autant qu ils devraient ya trop de paramètres, la valeur du dollars par rapport a la monnaie locale et tout pleins d autres paramètres ! avec un prix a 90$ le baril on devrait etre beaucoup plus bas que ce que c'est a l heure actuelle

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