message posté le 3 nov 2008 à 14h02
message posté le 3 nov 2008 à 14h14
message posté le 3 nov 2008 à 15h14
Les Latinos ne sont pas les plus à craindre. Au contraire!!
C'est surtout la population de retraités sur laquelle il faut concentrer notre attention : il y en a énormément (dont une large part de Québécois naturalisés).
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis
message posté le 3 nov 2008 à 15h44
maximussimo a écrit
J'ai un drôle de pressentiment pour ces élections. A mon avis, ce sera encore la Floride qui fera la diférence. Et vu la communauté juive et Latino présente là-bas, je ne suis pas sûr que Obama ai la côte...
Les Juifs votent en majorité Démocrate (du moins pour les USA en général, ce n'est peut etre pas la cas pour cet état).
Pour les latino, ce sont les cubains qui sont à fond dérrière les Républicains, pas les Portoricains ou les Haïtiens par exemple. Sinon, il est vrai que la Floride risque encore une fois de faire la différence
Le 10 000ème messages du forum "dernier mot", c'est qui ? Bin c'est moi !!!
message posté le 3 nov 2008 à 16h05
Mais dans ces élections, j'ai vu beaucoup de reportages dans lesquelles j'ai vu des gens qui ont toujours voté républicain et qui là vont voter Obama pas parce qu'ils sont pour Obama mais parce qu'ils sont obligés de voter pour lui en raison de la situation économique!!
En 2011, venez visiter Chicago, the "windy city"
3 lamas d'or en 2009: plus beau CBD, plus belle ville US et plus beau réseau de transport!!
Membre de la CNAC!!
L'OM vice-chamion de france!!
message posté le 3 nov 2008 à 16h25
moctezuma a écrit
maximussimo a écrit
J'ai un drôle de pressentiment pour ces élections. A mon avis, ce sera encore la Floride qui fera la diférence. Et vu la communauté juive et Latino présente là-bas, je ne suis pas sûr que Obama ai la côte...
Les Juifs votent en majorité Démocrate (du moins pour les USA en général, ce n'est peut etre pas la cas pour cet état).
Pour les latino, ce sont les cubains qui sont à fond dérrière les Républicains, pas les Portoricains ou les Haïtiens par exemple. Sinon, il est vrai que la Floride risque encore une fois de faire la différence
J'ai lu dans l'express que les retraités juifs de Floride, qui viennent d'un peu partout des USA, craignaient Obama pour ses origines douteuses (douteuses selon les républicains, cela va de soit) Ils disaient en grande majorité que Obama flirtait trop avec les islamistes, qu'il avait reçu une éducation religieuse musulmane à un moment de sa jeunesse, qu'il parlait parfaitement l'arabe et que rien que ça suffisait à mettre le doute, etc...
De plus, concernant les latinos, ce sont ses positions trés strictes sur l'immigration porto ricaine et cubaine qui risquent de lui faire mal. Ils lui reprochent d'être beaucoup plus "cool" vis à vis des africains immigrants aux USA, dans ses projets bien entendu...
Bref, ca devrait être tendu. J'avoue que ça m'a surpris d'ailleurs, la position juive sur Obama...
[img]http://www.xboxlc.com/cards/sig/gow/MaximussimO%20666.jpg[/img]
message posté le 3 nov 2008 à 18h40
édité le 3 nov 2008 à 18h50 par swissmanrider [membre]
aller vu que l europe et la planete entière semble pour obama on va tempérer un peu
acticle parru dans le matin dimanche :
cliquez ici !
«Obama pourrait décevoir l'Europe»
le matin dimanche a écrit
Ce qu'ils voient d'Obama
Quand ils regardent Barack Hussein Obama, les Européens voient une rock star qui déplace des centaines de milliers de personnes pour ses meetings. Y compris quand il vient à Berlin. Ils suivent ce politicien sexy et glamour. Ils apprécient ce jeune homme dont la destinée multiethnique est clairement ancrée dans le XXIe siècle. Et ils sont impressionnés par cette créature du cyberâge, qui a tissé sa toile électorale sur Internet avec une efficacité politique sans égale.
Les Européens voient Obama comme l'enfant improbable de Martin Luther King et de Robin des Bois, pour sa contestation de la guerre en Irak, et pour ses velléités de taxer davantage les riches pour redistribuer aux pauvres.
Il apparaît ici comme un John F. Kennedy noir, comme le politicien qui a fait le plus rêver le Vieux-Continent depuis les années 1960. Il est ce métis (selon les critères européens) dont l'élection ferait entrer les Etats-Unis dans une ère postraciale. Et l'Europe veut croire au potentiel réconciliateur de Barack Obama, illustré par ce deuxième prénom, Hussein, qui laisse imaginer que ce président mettra un terme au choc des civilisations hérité des années Bush.
Obama est encore l'incarnation de hope et de change, «espoir» et «changement», les deux mots les plus prononcés lors de la campagne de cet homme qui songe à légaliser les clandestins et qui envisage d'apprendre l'espagnol aux Américains, pour qu'ils puissent mieux s'entendre avec les Latinos.
Les Européens voient enfin Obama comme un Américain maigre, adepte des légumes bio et des jus de fruits, si loin de la culture McDo et de la figure repoussoir de George W. Bush, ce président avec qui les Américains rêvaient de boire une Budweiser (bière US).
Ce qu'ils devraient aussi voir
Il sera pacifiste, le président Obama? Seulement dans les rêves des Européens. Parce que, s'il est élu, le shérif Obama a déjà annoncé qu'il poursuivra la guerre contre le terrorisme. S'il parle de sortir ses boys d'Irak, c'est pour les redéployer en Afghanistan, où se jouerait la vraie guerre contre Al-Qaida. Et Obama attend des Européens qu'ils envoient eux aussi davantage de soldats à Kaboul!
S'il devient le prochain détenteur de l'«hyperpuissance», un terme inventé par Hubert Védrine pour définir la force de frappe des Etats-Unis, Barack Obama augmentera les effectifs de l'armée. Et il ne se montrera pas plus «cool» avec les dirigeants des «Etats voyous». S'il envisage de leur parler, le démocrate a rappelé durant sa campagne - c'était à propos de l'Iran - que «toutes les options (y compris militaires) étaient sur la table».
Pour clore ce chapitre violent, notez qu'Obama n'est pas opposé à la peine de mort, et qu'il ne pense pas à désarmer ses concitoyens qui adorent se balader avec des colts.
Barack Obama ne sera pas plus «président du monde» qu'il ne se montrera pacifiste. Le démocrate sera d'abord un leader américain. Il parle ainsi, sur le plan commercial, de fermer ses frontières aux jouets chinois. L'idée peut séduire (notamment les parents) tant que les barrières protectionnistes d'Obama ne freinent pas les exportations de montres, de fromages ou de médicaments suisses.
Enfin, l'Europe, qui a été sensible à son message social, risque de déchanter quand le président devra transformer son slogan électoral, «Yes we can!», en «Just do it!». Tenir toutes ses promesses en matière de santé, de logement, de recherche et d'éducation quand les caisses de l'Etat sont vides, cela a toujours été «Mission impossible». Même pour un candidat hors du commun.
Ce qu'ils voient de McCain
Quand ils regardent John Sidney McCain, les Européens ne voient rien. Ou alors ils distinguent trop clairement dans son entourage Sarah Palin, sa colistière honnie, et George W. Bush, son camarade de parti détesté. Et ces repoussoirs sont si puissants qu'ils plombent complètement l'image du candidat républicain.
Quant aux Européens qui ont fait l'effort de s'intéresser à John McCain, ils le voient comme un pépé tout sauf glamour. Depuis qu'il est engagé dans le duel final avec Barack Obama, John McCain est représenté dans les médias en train de tirer la langue. Sa plus belle grimace, il l'a réalisée à la fin d'un débat avec Obama, quand il s'est rendu compte qu'il avait oublié de saluer le présentateur. Et qu'il a trébuché en se retournant.
Le cliché, désopilant, a fait le tour de l'Europe. Il a conforté cette image de vétéran, que sa démarche mécanique et ses gestes gauches - un comble, pour un républicain! - rendent un peu ridicule. Les moins hostiles savent cependant que John McCain porte cette raideur comme une médaille, puisqu'il la doit à des tortures supportées en héros. C'était au Vietnam, une histoire ancienne, vieille comme McCain.
Et quand ce n'est pas son âge (72 ans), c'est sa santé qui inquiète. Sachant qu'il a dû faire soigner un cancer de la peau en 2000 - le mélanome a laissé une cicatrice sur son visage -, les Européens craignent une récidive qui forcerait le vieux lion à céder sa place à Sarah Palin, la créationniste de l'Alaska, adepte de la chasse aux caribous. Alors, pour conjurer le sort, ils se disent qu'il n'y aura «pas de pays pour le vieil homme», et ils sourient de sa propension à s'entourer de belles femmes, lui qui parade entre son épouse, Cindy, ex-cheerleader et ex-reine de beauté dans un rodéo d'Arizona, et Sarah Palin, qui faillit devenir Miss Alaska 1984.
Ce qu'ils devraient aussi voir
Avec John McCain président , les Européens ne pourront qu'être surpris. D'abord parce que personne ne s'attend à le voir élu, les sondages semblant si défavorables. Ensuite, parce que personne, ici, ne veut voir combien John McCain sera un président différent de George W., ni à quel point son programme est proche des idées de Barack Obama. Et comme l'Europe n'attend absolument rien de McCain, elle serait forcément déçue en bien.
Qui sait, ici, que le très pragmatique et expérimenté républicain aime travailler de manière «bipartisane», comme on dit là-bas. Moqué pour son étiquette de «Maverick» (le petit veau qui grandit à côté du troupeau), John McCain n'a pourtant cessé d'énerver ses camarades de parti par son indépendance. Elu président, le vétéran fera de même. Il a déjà annoncé qu'il prendrait des démocrates dans son équipe. Partageant avec Nicolas Sarkozy cette idée moderne qu'il faut engager tous les talents, même s'ils sont dans le camp adverse.
Bien sûr, McCain ne surprendra aucun Européen sur la peine de mort, sur le mariage gay ou sur le port d'armes. Mais il étonnera en fermant la prison de Guantánamo, en prenant des mesures contre le réchauffement climatique ou en soutenant les carburants alternatifs.
Tout cela, son adversaire démocrate l'aurait fait aussi.
En revanche, John McCain sera moins proreligieux qu'Obama. Et il laissera Airbus construire 179 avions ravitailleurs pour l'armée US, une commande que l'américain Boeing veut récupérer. Obama, lui, a demandé que le prochain président réexamine ce contrat qui vaut 40 milliards de dollars.
Reste à savoir si d'aussi bonnes nouvelles suffiraient à consoler les Européens d'une défaite de leur favori?
Editorial: aimer l'Amérique comme nous-mêmes
Les Européens rêveraient d'avoir, eux aussi, le droit de choisir. Parce que s'ils votaient, c'est sûr, ils choisiraient ce que leur crie leur coeur: Barack Obama.
L'incroyable adhésion que le candidat démocrate soulève dans le monde occidental mérite d'être questionnée: Obama, c'est une passion qui confine au culte. Une passion qui ne supporte ni la contradiction ni la critique, encore moins la satire.
Raison première, parfaitement claire: après tant d'années d'hostilité suscitée par Bush contre lui-même comme contre son pays, le choix d'Obama sonne comme une vraie révolution. La guerre en Irak, la crise économique, le système de santé, ne serait-ce que cela, sont des plaies qui saignent. L'Amérique a besoin de changement.
Tout en Obama, justement, dit ces promesses: ses mots, pour un Etat plus juste, sa peau, pour un lendemain postracial, son sourire, pour un dialogue sur les cultures, sa dégaine, enfin, pour une vraie détente internationale.
Tiendra-t-il ses promesses? Peu importe. Nous, nous voulons aimer à nouveau l'Amérique et nous avons donc choisi d'aimer Obama.
En face de lui, le candidat républicain, John McCain. Regardez-le, tout en lui provoque en nous l'aversion. D'abord, il est républicain comme Bush. Puis il est grimaçant, il est vieux, c'est un héros de guerre et il a choisi Sarah Palin comme colistière. Jamais McCain ne pourra nous réconcilier avec l'Amérique, car McCain, se dit l'Europe, ne saura jamais nous aimer comme nous voulons l'être.
Le choix, extrême, des Occidentaux pour leur fantasme est un jeu dangereux. L'adoration candide mue par le rêve que le prochain président américain pensera plus aux autres qu'à ses propres citoyens est une chimère insensée.
Et si mardi il est question d'amour, ce sera d'abord celui des Américains pour leur pays. Puis celui du président élu pour son peuple. Les Européens, eux, devront se contenter des restes. S'il y en a.
www.illgresi.ch
Mes villes Cities Skyline : Mes villes Cities Skyline,
Mes villes simcity4 sur TSC :
Trudheim (état de Thorrius),Fédération de Thorrius 2006-2014,
message posté le 3 nov 2008 à 18h51
C'est intéressant et assez juste. Même ici au Canada nous ne devrions pas nous réjouir trop vite d'une éventuelle victoire d'Obama puisqu'il a promis aux États-uniens qu'il ferait réouvrir l'ALENA afin de renégocier cet accord avec le Canada et le Mexique -et ce, certainement pas à notre avantage !!
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis
message posté le 3 nov 2008 à 19h09
Trés bon article. Obama surfe sur la vague Luther King. On en parle beaucoup, mais c'est loin d'être fait... Et Mc Cain, ce n'est pas Bush après tout. Et il faut se dire que Bush n'est pas autant détesté que ça aux USA! Et que bien des américains savent faire la différence entre W et McCain... J'aime bien la dégaine d'Obama, c'est sur qu'il rajeunit le paysage, mais est ce réellement ce qu'on demande à un président?
[img]http://www.xboxlc.com/cards/sig/gow/MaximussimO%20666.jpg[/img]
message posté le 3 nov 2008 à 19h49
maximussimo a écrit
Trés bon article. Obama surfe sur la vague Luther King. On en parle beaucoup, mais c'est loin d'être fait... Et Mc Cain, ce n'est pas Bush après tout. Et il faut se dire que Bush n'est pas autant détesté que ça aux USA! Et que bien des américains savent faire la différence entre W et McCain... J'aime bien la dégaine d'Obama, c'est sur qu'il rajeunit le paysage, mais est ce réellement ce qu'on demande à un président?
1 - Tu ne dois pas lire beaucoup de sondage.
2 - Tu ne dois pas parler souvent avec des États-Uniens. Ça m'arrive régulièrement de travailler avec eux et ils ont franchement hâte que ça cesse. Ils en ont marre d'être la risée et la honte du monde entier avec le président le plus ignare de leur histoire.
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis
