message posté le 6 juil 2010 à 01h57
Bilmoa – 5 îles à la dérive- (Début en page 21)
Archipel de Bilmoa - MAJ n°13 du 06.07.2010 – Ile d’Erani. La main du Diable (1/3)
Petit résumé :
Bilmoa, petit archipel inconnu, sort complètement ruiné d’une impitoyable dictature. Pour relancer le tourisme en déboursant le minimum d’argent, un concours est lancé. Le gagnant fera l’objet d’un reportage qui servira par la suite de promotion pour les 5 îles. Abigaël, gagnante du concours, arrive à Bilmoa. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Au lieu d’une visite idyllique des îles, la jeune gagnante a droit à un scenario plutôt agité digne d’un film d’espionnage. Une course poursuite est engagée contre son guide, Geoffroy, détenteur d’un document apparemment très convoité…Les frères Oulianov vont tout tenter pour s’en emparer.
******************************************************
Le lendemain matin après une bonne nuit de sommeil, Hyacinthe et Abygaël partent à la découverte de la partie nord d’Erani. L’hélico n’est pas réparé, la visite se fait en voiture.
Santo Amato est le seul village de la partie nord de l’île. 2543 habitants et essentiellement des cultures, surtout des fleurs, qui sont vendues dans tout l’archipel.
Ici le monastère de Santo Amato, dont les moines sont chanceux : pour eux, pas de crise, leur terrain contient du pétrole !
L’hôtel de la plage
Et voici le village de vacances sur pilotis. Ces résidences sont vides et attendent impatiemment les touristes pour que l’économie de l’île redémarre.
Après s’être restaurés, Hyacinthe et Aby ont pris un petit bateau, direction Ouli « la Main du Diable », côté est, où ils viennent d’arriver.
Pendant ce temps, après une nuit de sommeil agité, Geoffroy, toujours furieux contre Hyacinthe, a embarqué aussi sur un petit bateau et arrive à la Main du Diable, côté sud.
Et pendant ce temps aussi, un petit bateau transportant trois personnages vêtus de noir et portant des lunettes de soleil accoste au nord d’Ouli.
Ouli doit son surnom à sa forme particulière qui évoque très nettement une main.
L’île est absolument sauvage. Les sentiers ont depuis longtemps été effacés par la végétation, car personne ne vient ici à cause de la légende qui effraie tout le monde. On parle en effet d’un mystérieux crâne maléfique qui serait enfoui sous la pyramide d’Y’tash, de style Maya.
C’est donc à pieds et dans un univers hostile que les 6 visiteurs, chacun de leur côté et en ignorant la présence des autres, se dirigent vers la pyramide.
Pour se frayer un chemin à travers la jungle, Hyacinthe et Abigaël se sont munis de machettes.
Pour se frayer un chemin à travers la jungle, Geoffroy, qui a les moyens, s’est muni d’une tronçonneuse dernier cri munie d’un système réducteur de bruit.
Pour se frayer un chemin à travers la jungle et éviter tous les petits inconvénients qui vont avec, les frères Oulianov se sont munis d’un spray contre les piqures d’insectes, une bombe insecticide anti-mygales, un détecteur de scorpions, des bottes pour se protéger des fourmis rouges, un livre sur les plantes tropicales toxiques, une bouteille d’anti-poison, une seringue pour aspirer le venin des serpents, des pansements, une boussole, trois boîtes de lingettes pour nettoyer les lunettes et une paire de ciseaux pour débroussailler. Des ciseaux ? Eh oui ils étaient à court d’argent. Il faut ajouter à cela un lourd armement : un nouveau fusil d’assaut, porté par Dimitri, qui porte aussi le sac où est stocké tous ce matériel.
Geoffroy arrive le premier au pied de la pyramide grâce à sa tronçonneuse. Dans sa poche, la fameuse carte au trésor qui doit lui permettre de trouver le fameux crâne. Mais soudain, un bruit attire son attention : sur sa droite, émergeant de la jungle, voici qu’arrivent à leur tour Hyacinthe et Abigaël. Geoffroy ne s’attendait pas du tout à ça…
-Hyacinthe, espèce de traître, qu’est-ce que tu viens faire ici ???
…………… ???
A suivre…