Montréal - Laval
Un premier pont en PPP Jean-Maurice Duddin
Journal de Montréal
25/09/2007 07h11 - Mise à jour 25/09/2007 08h27
Le prolongement autoroutier de 7,2 kilomètres entre le boulevard Henri-Bourassa, à Montréal, et l'autoroute 440, à Laval, comprend un pont de 1,2 kilomètre au-dessus de la rivière des Prairies.
Le projet coûtera 207 millions, ce qui, au dire de la ministre des Transports, Julie Boulet, qui a annoncé l'entente hier, permet aux contribuables d'économiser 226 millions si les travaux avaient été réalisés en régie par le gouvernement. L'entente permettra aussi de rouler sur le pont en septembre 2011, soit deux ans plus tôt que si les fonctionnaires s'étaient chargés du dossier.
En fait, la construction de quatre ans est estimée à 80 millions. Le reste va aux autres frais et à l'entretien du tronçon et du pont pendant 31 ans.
Péage
La contrepartie, ce sera l'imposition d'un péage pour les usagers du pont. Les automobilistes vont débourser au moins 2,40 $ par passage aux heures de pointe et 1,80 $ le reste du temps. Les camionneurs devront verser 1,20 $ par essieu. Un travailleur devra donc débourser 5 $ par jour pour un aller-retour, tandis qu'un camionneur versera 30 $.
Au total, les revenus attendus aux bornes informatisées seront de 16 millions par an.
Le pont
Les tronçons autoroutiers compteront deux voies dans chaque direction tandis que le pont en aura trois, dans chaque direction. Il aura une hauteur limite de 70 mètres et sera supporté par neuf piles afin de tenir compte de la fosse à esturgeons qui doit être protégée dans cette partie de la rivière. Une piste multifonctionnelle sera aussi aménagée sur le pont et l'une des voies de circulation sera réservée au transport en commun aux heures de pointe.
Onze viaducs vont surplomber ce tronçon, sept à Laval et quatre à Montréal.
Les travaux doivent débuter dès cet hiver (en 2008).
Le consortium retenu est celui de Concession A25, qui comprend les firmes Groupe Macquarie, Kiewit/Parsons, Genivar, Ciment Saint-Laurent, Miller Paving et TransCore.
Une consultation publique aura lieu en octobre sur certains éléments du projet, dont l'impact visuel et le bruit.
Toutes les expropriations pour réaliser l'autoroute 25 et la prolonger jusqu'à Laval ont été réalisées par le ministère des Transports du Québec en... 1970, il y a 37 ans.
Rien du tout, c'est la technocratie qui décide de tout ça... Les politiciens, les maires, ça fout à peu près rien sauf représenter tout ceux qui travaillent dans l'ombre, ils n'ont en théorie même pas les connaissances pour diriger! Le pouvoir aux technocrates!
Ça me rappelle ce reportage sur le chantier du pont Laviolette cet été, où Julie Boulet répondait à la question du journaliste, avec son casque blanc (une vraie ingénieure!!!) qui était : "Quand vous passez sur le pont Laviolette, vous sentez-vous en sécurité?" Et mamme boulet de répondre aussitôt " Oui, oui, certainement, et je vous certifie que les structures au QUébec sont sécuritaires et bla bla blaaa bla..." Du n'importe quoi!!! J'imagine que maintenant on a plus rien à craindre!
AX
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Je ne pense pas que juger quelqu'un par son prénom soit la bonne solution !
"La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide ; l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme" Gustave Flaubert (1821-1880).
The Rock a écrit Et c'est certain que les baby boomers ont un esprit plus capitaliste que notre génération (donc ils sont pour la plupart plus matérialistes). Ils ont un niveau de vie plus élevé que la génération de leur parents et n'ont pas forcement tous la concience écologique. Ceci fait qu'ils font beaucoup de suconsomation et ca peut coutr très chère a la société du futur (si les choses restent ainsi)...
Je n'ai pas la même perception de ta génération. Dans mon quartier, les conducteurs des gros 4X4 sont pratiquement tous des jeunes !!
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis
AX a écrit Julie Boulet, qu'est-ce qu'elle connait dans les ponts hein?
AX
Je supporte le calmar dans son affirmation. Les ministres passent mais les sous-ministres, eux sont collés là à vie. Les véritables détenteurs du pouvoir dans un pays sont ceux qu'on qualifie de "bonzes du pouvoir" - les hauts fonctionnaires.
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis