message posté le 31 oct 2006 à 17h21édité le 31 oct 2006 à 17h32 par laurent [administrateur]
L'Etat occupe toujours la quasi totalité de la scène politique alors que depuis plus de 20 ans la décentralisation est née, que depuis plus de 20 ans l'Etat montre à quel point il est devenu incompétent.
La France centralisée est un échec total auquel on doit la situation où l'on est aujourd'hui. Une organisation quasi-stalinienne de certaines administrations dont l'exemple frappant sont les universités.
Le symbole de la décentralisation c'est la régionalisation, les Régions qui restent paradoxalement trop méconnues des français et sont carrément laissées à l'écart des médias.
Pourtant quand l'Etat échoue, les Régions et les collectivités locales en générales réussissent malgré les charges financières de plus en plus lourdes qui leurs incombent. On y parle d'avenir, d'investissement, de développement, d'environnement... alors que l'Etat reste noyé dans ses dettes qui continuent d'augmenter, dans des discours et des lois de l'instant, dans des problèmes qui durent et qui durent et ne sont jamais traités !
Personnellement la politique nationale me dégoute complètement et on voit à quel point elle ne résoud en rien les vrais problèmes liés à : l'éducation, la délinquance, l'environnement, le dynamisme économique et l'emploi...
En revanche si on s'intéresse aux résultats des Régions et des départements...
- les collèges et lycées ont été en grande partie rénovés et équipés. Les transports scolaires ont été améliorés
- les TER (trains express régionaux), là c'est tout simplement une révolution. Le moyen de transport dépassé et à l'abandont d'hier est aujourd'hui plébicité. En 2006 pour la première fois la croissance de la fréquentation est supérieure à 10% (13% en Rhône-Alpes). On réouvre des lignes et on achète de nouvelles rames modernes (500 AGC par exemple).
- le RMI (revenu minimum d'insertion) aux départements. Mesure idiote puisque c'est l'Etat qui décide et qui fait payer aux départements. Mais les départements eux contrôlent l'attribution du RMI. Des rendez-vous obligatoires ont lieux pour éviter la fraude. Résultat des économies !
- les bourses accordées aux apprentis et étudiants sont attribuées par les Régions
- l'apprentissage a été encouragé par les Régions avant que l'Etat en parle
- de nombreux programmes européens de coopération sont été mis en place, comme entre Rhône-Alpes, Bade-Wurtemberg, Lombardie et Catalogne
- développement des NTIC
- mise en valeur du territoire pour développer l'économie rurale : les PNR (parc naturels régionaux)
- aide à l'implantation des pôles de compétitivité bien avant l'Etat (exemple Minatec à Grenoble initiative du département de l'Isère avec financement de la Région)
- mise en place de schémas régionaux de développement économique
- financements des Régions pour la recherche et l'innovation
On peut continuer longtemps. Et pourtant la santé financière des collectivités est très bonne malgré les décentralisations non entièrement compensées !
Au lieu d'avoir des politiques politiciens et communicateurs, à l'échelle locale on a des politiques de terrains. Bref des gens qui ont une vision très différente de la politique, plus proche de l'efficassité que du brassage d'air.
En consultant les compte-rendus d'assemblées régionales (tout est publique et facilement accessible sur leurs sites web en général) on se rend compte que les clichés droite-gauche sont fortement atténués. L'opposition peut voter avec la majorité comme elle peut être contre. On trouve des politiques avec des idées différentes des "grands" de leur même parti. Des députés régionaux de droite qui s'unissent à ceux de gauche contre le gouvernement. On y parle de résultats, on reconnait le travail des prédécesseurs. Même s'il y a de petites chamailleries, on avance.
On pourrait aussi parler des villes.
On nous bassine avec la délinquance et les solutions des gouvernements qui depuis 20 ans ne marchent pas. A Grenoble comme dans tant d'autres villes, avec des mesures locales simples, on a réduit fortement la délinquance et l'insécurité.
[fleche] Quand l'Etat comprendra t-il que c'est sur le terrain qu'on avance et pas devant les micros ? qu'il doit s'effacer de certaines domaines et laisser faire les collectivités ? d'écouter les citoyens autrement qu'avec des sondages sur les présidentielles ? favoriser l'initiative et l'investissement plutôt que la bureaucratie ?
Les investisseurs étrangers ne s'y sont pas trompés. Aujourd'hui ils préfèrent investir en Rhône-Alpes plutôt qu'à Paris. Symbole de la fin du centralisme français...
NB Puisqu'on est en Rhône-Alpes, un clip retraçant les domaines d'intervention de la Région dans la vie quotidienne (éducation, NTIC, développement économique, recherche, transports, cadre de vie, développement durable, relations internationnales, logement, etc) mais aussi qu'on tire sa force de sa diversité : http://www.rhonealpes.fr/default_f.cfm?dept0=1024&cd=1024&depth=1
La France centralisée est un échec total auquel on doit la situation où l'on est aujourd'hui. Une organisation quasi-stalinienne de certaines administrations dont l'exemple frappant sont les universités.
Le symbole de la décentralisation c'est la régionalisation, les Régions qui restent paradoxalement trop méconnues des français et sont carrément laissées à l'écart des médias.
Pourtant quand l'Etat échoue, les Régions et les collectivités locales en générales réussissent malgré les charges financières de plus en plus lourdes qui leurs incombent. On y parle d'avenir, d'investissement, de développement, d'environnement... alors que l'Etat reste noyé dans ses dettes qui continuent d'augmenter, dans des discours et des lois de l'instant, dans des problèmes qui durent et qui durent et ne sont jamais traités !
Personnellement la politique nationale me dégoute complètement et on voit à quel point elle ne résoud en rien les vrais problèmes liés à : l'éducation, la délinquance, l'environnement, le dynamisme économique et l'emploi...
En revanche si on s'intéresse aux résultats des Régions et des départements...
- les collèges et lycées ont été en grande partie rénovés et équipés. Les transports scolaires ont été améliorés
- les TER (trains express régionaux), là c'est tout simplement une révolution. Le moyen de transport dépassé et à l'abandont d'hier est aujourd'hui plébicité. En 2006 pour la première fois la croissance de la fréquentation est supérieure à 10% (13% en Rhône-Alpes). On réouvre des lignes et on achète de nouvelles rames modernes (500 AGC par exemple).
- le RMI (revenu minimum d'insertion) aux départements. Mesure idiote puisque c'est l'Etat qui décide et qui fait payer aux départements. Mais les départements eux contrôlent l'attribution du RMI. Des rendez-vous obligatoires ont lieux pour éviter la fraude. Résultat des économies !
- les bourses accordées aux apprentis et étudiants sont attribuées par les Régions
- l'apprentissage a été encouragé par les Régions avant que l'Etat en parle
- de nombreux programmes européens de coopération sont été mis en place, comme entre Rhône-Alpes, Bade-Wurtemberg, Lombardie et Catalogne
- développement des NTIC
- mise en valeur du territoire pour développer l'économie rurale : les PNR (parc naturels régionaux)
- aide à l'implantation des pôles de compétitivité bien avant l'Etat (exemple Minatec à Grenoble initiative du département de l'Isère avec financement de la Région)
- mise en place de schémas régionaux de développement économique
- financements des Régions pour la recherche et l'innovation
On peut continuer longtemps. Et pourtant la santé financière des collectivités est très bonne malgré les décentralisations non entièrement compensées !
Au lieu d'avoir des politiques politiciens et communicateurs, à l'échelle locale on a des politiques de terrains. Bref des gens qui ont une vision très différente de la politique, plus proche de l'efficassité que du brassage d'air.
En consultant les compte-rendus d'assemblées régionales (tout est publique et facilement accessible sur leurs sites web en général) on se rend compte que les clichés droite-gauche sont fortement atténués. L'opposition peut voter avec la majorité comme elle peut être contre. On trouve des politiques avec des idées différentes des "grands" de leur même parti. Des députés régionaux de droite qui s'unissent à ceux de gauche contre le gouvernement. On y parle de résultats, on reconnait le travail des prédécesseurs. Même s'il y a de petites chamailleries, on avance.
On pourrait aussi parler des villes.
On nous bassine avec la délinquance et les solutions des gouvernements qui depuis 20 ans ne marchent pas. A Grenoble comme dans tant d'autres villes, avec des mesures locales simples, on a réduit fortement la délinquance et l'insécurité.
[fleche] Quand l'Etat comprendra t-il que c'est sur le terrain qu'on avance et pas devant les micros ? qu'il doit s'effacer de certaines domaines et laisser faire les collectivités ? d'écouter les citoyens autrement qu'avec des sondages sur les présidentielles ? favoriser l'initiative et l'investissement plutôt que la bureaucratie ?
Les investisseurs étrangers ne s'y sont pas trompés. Aujourd'hui ils préfèrent investir en Rhône-Alpes plutôt qu'à Paris. Symbole de la fin du centralisme français...
NB Puisqu'on est en Rhône-Alpes, un clip retraçant les domaines d'intervention de la Région dans la vie quotidienne (éducation, NTIC, développement économique, recherche, transports, cadre de vie, développement durable, relations internationnales, logement, etc) mais aussi qu'on tire sa force de sa diversité : http://www.rhonealpes.fr/default_f.cfm?dept0=1024&cd=1024&depth=1
"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."