message posté le 30 mai 2005 à 18h06édité le 30 mai 2005 à 18h09 par laurent [administrateur]
Sensible aux méfaits de l'automobile et appréciant les avantages des transports en commun, je suis monté en train (TER = trains régionaux) comme la majorité des cas.
Seulement quelque chose me fait râler : en TER on ne voyage pas dans les même conditions qu'en TGV, ni même qu'en transports urbains. Pour exemple, ma journée de hier :
- à l'aller comme au retour, le wagon était sale (tâches, poussière, papiers, vitres grasses, poubelles non vidées, pas d'eau aux toilettes). Dans le métro, le bus, le tram tout est nickel, pas une marque par terre, seul hic un canette !
- au retour, la clim ne fonctionnait pas ou très mal dans le train ; grosse canicule ! Dans le tram, les bus et trolleys l'air conditionné fonctionnait normalement.
- même pas d'annonces à chaque gares dans le TER. Dans tout les véhicules de transport urbain de Lyon, un écran et/ou des annonces sonores indiquent les prochains arrêts et des informations complémentaires.
Les TER sont aujourd'hui gérés et organisés par les Régions. Ce sont elles qui définissent la fréquence, les horaires et financent le renouvellement et l'achat de nouveaux trains. La SNCF ne fait plus qu'exploiter (faire circuler les trains, assurer le service commercial, l'information et l'entretien du matériel).
Les Régions payent la SNCF pour exploiter leurs réseaux TER.
Les transports urbains fonctionnent sous le principe (à part que c'est l'agglomération qui organise), à la différence que pour l'exploitation il y a concurrence entre entreprises privées : Kéolis (filliale de la SNCF), Transdev (filliale de la RATP), Connex (filliale de Véolia environnement).
En effet la SNCF est bien tranquille pour exploiter les TER pendant que les Régions dépensent des millions pour faire circuler et renouveller les trains. Dans des trains neufs, on voit déjà des stores bloqués, des portes coincées...
Quand à l'information sur les perturbations, c'est toujours le point noir.
Quand je vois ça, je ne peux m'empêcher de penser que la concurrence n'apportera que des points positifs aux TER... d'autant plus que la SNCF sait faire mieux (Cf le TGV en concurrence directe avec l'avion).
"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."