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dossier ex-URSS

message posté le 14 mai 2005 à 17h43

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Urban-Citizen

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De quoi, des islamistes qui auraient étés tués? Ou des islamistes qui tuaient au lieu de l'armée?

Ad urbem vivit!

message posté le 14 mai 2005 à 17h45(message édité)édité le 14 mai 2005 à 17h47 par Urban-Citizen

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Urban-Citizen

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Souvent, ça me fait de la peine. Je me dis que c'est à nous Européens, civilisés et démocrates, d'aller aider ces gens. Mais on sait même pas nous entendre entre nous. On est incapable de s'unir pour taper un gros coup de point sur la table !

Ca fait un peu impérialiste, mais s'il y a une et une seule chose à imposer à tous, j'en susi convaincu, même par la force, c'est la démocratie. Mais non, on fait rien, en attendant, le monde chavire de partout dans des guerres, et des innocents meurent, meurent de guerres, mais aussi de faim. C'est vraiment révoltant!

Ad urbem vivit!

message posté le 14 mai 2005 à 18h19(message édité)édité le 14 mai 2005 à 18h21 par loklas

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loklas

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[citer a]Urban-Citizen[citer]De quoi, des islamistes qui auraient étés tués? Ou des islamistes qui tuaient au lieu de l'armée?[/citer]
les manifestants etaient soit disans des islamistes qui auraient tire sur l'armee et aurai ensuite replique (selon le gouvernement ouzbek) alors qu'un grand politologue armenien a dit que c'etait au depart des revandications sociales (c'est un pays tres pauvre dont le gouvernement s'acapare toute les richesses et delaisse les gens) puis il y aurai entre 50 et 200 morts et ils disent que c'est un parti d'islamiste radicaux qui auraient pousse a l'inssurection . c'est tres confus ils ne doivent pas dire la verite.

et puis la democratie ils la veulent et se battent pour l'avoir mais malheureusement ils sont dans des dictatures et apparamant karimov n'a pas l'intention de ceder et l'armee le soutient . ca va surement se terminer en guerre civil et puis des talibans vont se ramener comme ca c'est passe en afghanistan

le grand boss des boss :Loklas

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message posté le 14 mai 2005 à 19h12

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Urban-Citizen

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Oui, je n'en doute pas que les gens veulent la démocratie, mais le fait qu'il y ait des mouvements radicaux dans la région, ça ne m'étonnerait absolument pas!

On en saura sans doute plus dans quelques heures ou jours!

Ad urbem vivit!

message posté le 14 mai 2005 à 19h29

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loklas

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oui ca de toute facon c'est sur ; ils sont tellement pauvres que ben laden recrute la bas . mais la plupart des gens ne veulent pas de l'islamisme je pense et les autorites ouzbeks mentent pour faire passer leur massacre

le grand boss des boss :Loklas

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message posté le 14 mai 2005 à 19h39(message édité)édité le 14 mai 2005 à 19h40 par loklas

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loklas

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voila j'ai pu trouver ca deja

Ouzbékistan: cadavres dans les rues d'Andijan, Karimov accuse les islamistes




ANDIJAN (AFP) - Des dizaines de cadavres jonchaient samedi les rues d'Andijan, dans l'est de l'Ouzbékistan, où la situation restait très tendue, avec un impressionnant déploiement des forces de sécurité, alors que le président Islam Karimov a accusé les islamistes radicaux du parti interdit Hizbi Tahrir.

Le président ouzbek a fait état officiellement samedi devant la presse d'une trentaine de morts, dont au moins neuf soldats et dix insurgés. Mais ce bilan semble très nettement sous-évalué, l'AFP ayant vu une cinquantaine de cadavres gisant encore dans les rues samedi.

Un responsable de l'organisation ouzbèke des droits de l'Homme Apellatsia, Lutfulla Chamssoutdinov, a assuré avoir vu quelque "300 cadavres" chargés à l'aube par des soldats à bord de camions et d'autobus.

"J'ai vu ce matin trois camions et un autobus dans lesquels les soldats ont chargé 300 cadavres, dans la rue en face du cinéma Tchoulkon", a raconté M. Chamssoutdinov, interrogé au téléphone par l'AFP. Parmi eux, "au moins un tiers de femmes", a-t-il ajouté, précisant avoir assisté à la scène depuis une maison voisine où il était réfugié.

Plusieurs autres témoins faisaient état d'au moins 200 morts.

Quelque deux cents personnes se sont rassemblées en fin de journée sur la place centrale pour prier à la mémoire des victimes.

"Le sang pour le sang. La mort pour la mort. Nous irons jusqu'au bout", ont scandé les manifestants, s'agenouillant dans la prière, devant le siège de l'administration régionale, théâtre de combats la veille.

D'autres habitants étaient en train de creuser quatorze tombes dans un jardin voisin, destinées, disaient-ils, à accueillir avant la fin de la journée, selon la tradition musulmane, des victimes dont personne n'était venu chercher les corps.

Les bilans étaient pratiquement impossibles à vérifier: les autorités ont fait tout leur possible pour que l'information ne circule pas.

Plusieurs journalistes ont été interpellés et reconduits hors de la ville, pratiquement coupée du monde par les forces de l'ordre, d'autres, comme le correspondant de l'agence locale Ferghana, se sont vu "conseiller" vivement de quitter l'agglomération. Et depuis vendredi, les transmissions des télévisions étrangères, comme la BBC ou CNN, étaient bloquées sur le territoire ouzbèk.

Devant l'hôpital central, des hommes en armes empêchaient aussi tout accès aux blessés, et la plupart des médecins préféraient ne donner aucune information, même par téléphone.

L'ex-république d'Asie centrale est dirigée d'une main de fer par le président Karimov, accusé par les défenseurs des droits de l'Homme de cautionner la torture dans ses prisons et de lutter sans ménagement contre ses opposants.

La situation est restée très chaotique samedi dans Andijan, quatrième ville du pays comptant quelque 300.000 habitants, alors que des centaines de personnes étaient revenues devant le siège de l'administration pour protester contre ce pouvoir qui, vendredi, a fait tirer sur la foule venue soutenir les insurgés, demander de meilleurs salaires et plus de démocratie.

En fin de journée, les tirs s'étaient tus, mais les hélicoptères survolaient encore la ville.

Dans l'après-midi, des blindés stationnaient encore à proximité de la place, et du pont situé de l'autre côté de l'avenue bordant les lieux, des militaires tiraient régulièrement quelques rafales.

"On va vous tuer tous", ont crié des soldats aux manifestants.

Mais s'ils fuyaient sous les tirs, ils revenaient ensuite. "A bas le président Karimov qui fait tirer sur son propre peuple!", a lancé un homme en colère.

"Ce sont les gens simples qui protestent, ce ne sont pas des extrémistes", expliquait un autre. "Nos salaires sont ridicules et nous ne sommes pas payés depuis cinq mois", ajoutait-il.

M. Karimov, qui la veille s'était rendu à Andijan, a réuni la presse samedi à Tachkent et a accusé des groupes islamistes liés au parti interdit Hizbi Tahrir d'être derrière l'insurrection.

"Les plans ont été élaborés par les mêmes personnes qui ont organisé les évènements à Och", ville du sud du Kirghizstan où avaient débuté les manifestations populaires ayant conduit au renversement du président kirghiz Askar Akaïev en mars dernier.

"Selon nous, c'est lié au Hizbi Tahrir", a ajouté M. Karimov, évoquant le mouvement islamiste interdit en Ouzbékistan et accusé par Tachkent de plusieurs attentats dans le pays.

L'insurrection de vendredi, au cours de laquelle des rebelles avaient pris d'assaut une garnison et une prison de haute sécurité d'où ils avaient libéré des centaines de détenus, a été notamment déclenchée pour protester contre le procès en cours de 23 personnes accusées de propager des idées islamistes radicales, et pour les faire libérer.

Plus de 600 Ouzbeks, dont plusieurs blessés, ont traversé en force samedi matin la frontière avec le Kirghizstan voisin, fermée depuis vendredi, ont rapporté les autorités kirghizes.

Pour sa part, l'Ouzbékistan a fermé de facto sa frontière avec le Tadjikistan, un autre pays où l'agitation islamiste est réprimée par les autorités.

C'est l'une des plus graves crises auxquelles ait eu à faire face le président ouzbek, qui depuis 1991 dirige ce pays d'Asie centrale, riche en gaz et où se trouve une base militaire américaine.

Les insurgés avaient demandé la médiation de la Russie, qui a répondu qu'elle "condamnait les extrémistes" et soutenait M. Karimov.

Le président russe Vladimir Poutine a eu une conversation téléphonique samedi avec son homologue ouzbek. Tous deux ont exprimé leur "préoccupation" au sujet de "tentatives de déstabilisation de la situation en Asie centrale", a rapporté le Kremlin.


• Rubrique : Monde
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le grand boss des boss :Loklas

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message posté le 14 mai 2005 à 19h52

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loklas

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Le président ouzbek impute les violences aux islamistes
CHAKHRIKHAN, Ouzbékistan (Reuters) - Le président ouzbek Islam Karimov attribue aux islamistes du groupe Hizb ut-Tahrir les violences meurtrières qui ont éclaté vendredi à Andijan, dans l'est du pays, faisant vraisemblablement des dizaines de victimes.

A Londres, un porte-parole de ce mouvement islamiste interdit en Ouzbékistan a démenti les accusations de Karimov.

Pour sa première intervention depuis le début des incidents, Karimov a assuré que la police n'avait pas reçu l'ordre de tirer sur quelque 3.000 insurgés et manifestants pour reprendre le contrôle d'un bâtiment public tombé aux mains des rebelles.

"Je sais que vous voulez savoir qui a donné l'ordre de tirer sur eux (...) Personne ne leur a ordonné de tirer sur eux", a déclaré Karimov, visiblement irrité, lors d'une conférence de presse de trois heures à Tachkent, la capitale.

Au pouvoir depuis 1989, soit avant même la chute de l'URSS, le président ouzbek a confirmé que les affrontements avaient fait des morts. Il a estimé que dix policiers ou soldats avaient été tués et une centaine d'autres blessés.

Karimov a évoqué un nombre encore plus important de rebelles tués mais n'a fait aucune mention d'éventuelles victimes civiles.

Il a ajouté que le calme était rétabli à Andijan malgré la fuite de certains rebelles qui appartiennent, selon lui, au groupe Hizb ut-Tahrir ("parti de la libération"). "Leur objectif est d'unir les musulmans là-bas, de créer un califat musulman gouverné par les lois de la Charia (...) et de renverser nos autorités régionales et notre constitution", a-t-il dit.

Imran Wahid, porte-parole de ce groupe, a quant à lui affirmé que "la responsabilité des violences doit être attribuée à Islam Karimov et à son régime tyrannique qui a torturé et jeté en prison des milliers de victimes innocentes". Wahid, qui s'exprimait à Londres, a ajouté que son groupe souhaitait renverser le régime ouzbek par des "moyens pacifiques".

LES JOURNALISTES QUITTENT ANDIJAN

Précisant que près de 2.000 personnes s'étaient à nouveau réunies samedi dans le centre-ville, un journaliste de l'opposition a déclaré que les combats de vendredi avaient fait au moins trente morts.

"De là où je suis, je vois 30 morts et deux blessés. il y a des flaques de sang et des morceaux de cervelle sur l'asphalte", a déclaré à Reuters Alexeï Volossevitch avant d'être invité à quitter la ville par les services de sécurité.

Six autres journalistes couvrant l'insurrection pour des médias étrangers, dont le correspondant de Reuters Chamil Baïguine, ont déserté les lieux après avoir été avisés que leur sécurité n'était pas assurée.

"Vous avez 30 minutes pour quitter cette ville. Nous ne sommes pas responsables de votre sécurité. Vous pourriez être pris en otages par les rebelles", leur a déclaré un responsable du Service de sécurité nationale.

Etroitement contrôlés par les autorités de Tachkent, les médias ouzbeks n'ont de leur côté pas rendu compte directement des troubles en cours à Andijan.

Aucune source indépendante ne permettait de savoir samedi matin si l'opération lancée la veille par l'armée pour reprendre le contrôle du bâtiment administratif occupé avait réussi ou non.

Un médecin a évoqué sous le sceau de l'anonymat une centaine de blessés et de "nombreux, nombreux morts". Le dernier bilan officiel faisait état vendredi de neuf morts.

UN DEMI-MILLIER DE REFUGIES OUZBEKS EN KIRGHIZIE

Craig Murray, ancien ambassadeur de la Grande-Bretagne à Tachkent, a déclaré à la BBC qu'il redoutait d'autres violences.

"La répression est au fond la politique du gouvernement ouzbek et (la rébellion) va être assez brutalement réprimée, je le crains", a-t-il dit.

L'agitation semblait en outre gagner le reste de la vallée de Ferghana, la région la plus densément peuplée d'Asie centrale avec sept millions d'habitants.

Selon les autorités kirghizes, environ 500 Ouzbeks ont déjà trouvé refuge en Kirghizie malgré la fermeture officielle de la frontière vendredi.

"Il y a des gens blessés et certains très gravement blessés", a déclaré à Reuters Miroslav Niazov, responsable de la sécurité kirghize. Les agences de presse russes rapportent que 3.500 à 5.000 autres réfugiés sont rassemblés à la frontière entre les deux pays.

Les Etats-Unis, qui ont fait part vendredi de leur "préoccupation", disposent d'une base aérienne en Ouzbékistan, pays qui compte parmi les alliés de Washington dans la lutte contre le terrorisme.

Pays agricole de 26 millions d'habitants, l'Ouzbékistan a été mis en cause par plusieurs mouvements de défense des droits de l'homme pour avoir mené une campagne de répression dans les milieux islamistes et avoir eu recours à la torture.



• Rubrique : À la une
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message posté le 14 mai 2005 à 20h09

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Urban-Citizen

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Ca fait bcp à lire [yeux]

Ad urbem vivit!

message posté le 14 mai 2005 à 20h10

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loklas

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ca se lit vite

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message posté le 16 mai 2005 à 19h07(message édité)édité le 14 mai 2005 à 17h47 par Urban-Citizen

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Moneymail

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[citer a]Urban-Citizen[citer]Souvent, ça me fait de la peine. Je me dis que c'est à nous Européens, civilisés et démocrates, d'aller aider ces gens. Mais on sait même pas nous entendre entre nous. On est incapable de s'unir pour taper un gros coup de point sur la table !

Ca fait un peu impérialiste, mais s'il y a une et une seule chose à imposer à tous, j'en susi convaincu, même par la force, c'est la démocratie. Mais non, on fait rien, en attendant, le monde chavire de partout dans des guerres, et des innocents meurent, meurent de guerres, mais aussi de faim. C'est vraiment révoltant!
[/citer]


Là je suis pas d'accord [diable]
Ce n'est absolument pas à nous de nous occuper de ça, ça n'est pas notre problème et de toute façon ils ne veulent pas d'aide. Tout ce que nous pouvons faire, et devons faire, c'est partager, leur envoyer de la nourriture des médicaments etc OK, mais faire de l'ingérence politique au nom de la prétendue supériorité européenne, c'est tout simplement révoltant. On n'a pas à aller les voir et à jouer les grands frères. C'est p-ê pour ça aussi que les islamistes et autres terroristes nous détestent, c'est en raison de notre arrogance.
On devrait les laisser se démerder, et je parle au niveau politique, pas au niveau humanitaire, où bien sûr ils ont besoin d'aide.
Pour l'instant, et surtout dans les temps qui courrent, l'Occident a plutôt intérêt à adopter profil bas.

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