Dernièrement, j'ai reçu une de ces saloperies de chaine de e-mail. D'habitude, je supprime automatiquement.
Sauf que la, il est question d'une chose assez importante (et dégueulasse) : le viole d'une petite fille de 9 ans par deux autres enfants de 11 et 9 ans...
Voici l'histoire...
Fillette violée par deux jeunes garçons: la justice ne punira pas les agresseurs
Karim Benessaïeh
La Presse
MONTRÉAL
L'histoire de Léa, 9 ans, est résumée par deux toutes petites phrases: «Abus sexuel par deux garçons. De neuf et onze ans et demi», a écrit une travailleuse sociale dans le formulaire de réclamation d'indemnités.
C'est arrivé le 19 août dernier, dans une petite ville de la couronne Nord de Montréal, une banlieue tranquille où des familles de classe moyenne se côtoient dans des bungalows neufs. L'agression sexuelle a duré plusieurs heures dans le sous-sol de la maison où habite l'un des garçons. La fillette en a conservé des lésions. Les jeunes agresseurs avaient utilisé un vibrateur.
Pour la mère de Léa, Sylvie Lanctôt, un autre cauchemar a commencé ce jour-là : celui de l'impunité des agresseurs de sa fille. «Les policiers nous ont dit qu'ils étaient désolés, mais que la Direction de la protection de la jeunesse allait prendre le dossier. Au criminel, il n'y a rien à faire. Il faut juste attendre qu'ils recommencent quand ils vont avoir 12 ans. Là, on va pouvoir les arrêter.»
En attendant, les deux garçons sont libres comme l'air et vivent dans le même quartier que leur victime. Ils allaient à la même école primaire jusqu'à ce que la directrice obtienne le transfert des deux garçons, Éric, onze ans et demi, et Louis, 9 ans. «Le plus vieux, il est passé en vélo sous ma fenêtre et il a insulté mon autre fille», raconte Mme Lanctôt.
Pire, la jeune mère a appris que l'agresseur le plus âgé, Éric, s'était vanté auprès d'autres enfants d'avoir «violé une fille». Il s'agissait de toute évidence de Léa.
Une invitation à dîner
Le 19 août dernier, Éric a invité la petite Léa à dîner chez lui. Louis les a suivis. Il n'y avait pas d'adulte chez Éric. Les enfants sont allés au sous-sol, Léa a accepté le verre de jus qu'on lui offrait. «Éric, lui, s'est pris un verre d'alcool, du fort, raconte Sylvie. À 11 ans.»
Selon le témoignage de Léa, les deux garçons ont demandé à la fillette de se dévêtir; elle a refusé. «Ils ont pris une chaîne et l'ont frappée. Et ils l'ont menacée de recommencer si elle ne faisait pas ce qu'ils voulaient.»
C'est le plus âgé, Éric, qui a ensuite pris les commandes, raconte Mme Lanctôt. «Il ordonnait toujours au plus jeune quoi faire. Il a dit à Louis : " Mets ton pénis dans sa vulve. " Puis : " Mets ton pénis dans sa bouche. " Il le lui a mis dans les fesses. Ils lui ont mis le vibrateur dans les fesses. Ils lui ont attaché le pied avec la chaîne et ils tiraient sur le pied si elle ne faisait pas ce qu'ils voulaient.»
«Ça n'a pas de sens. C'est révoltant», laisse tomber la mère en pleurant. Vers 17 h, Léa a finalement quitté le sous-sol d'Éric, effondrée. Elle a tout révélé à ses parents, qui ont appelé le 911. Les policiers ont conduit la petite famille au poste, où elle est restée jusqu'à 22 h 45. C'est là que Sylvie Lanctôt a appris qu'il n'y aurait pas de charges contre les deux garçons.
Un des enquêteurs a tenu à exprimer son indignation aux parents. «J'en ai vu beaucoup dans ma carrière, a-t-il dit à la mère. Mais cette violence... C'est grave, je n'ai jamais vu ça.»
Traumatisme
Depuis cette agression, la fillette est devenue plus fébrile, plus gourmande aussi. Elle fait des cauchemars. Elle a un dégoût insurmontable pour tout ce qui touche à la sexualité. Sa rencontre avec une travailleuse sociale le 24 septembre dernier a été un «traumatisme complet», selon la mère : la fillette ne voulait plus rien dire.
Quant à la mère, elle ne digère toujours pas ce qu'elle perçoit comme une absence de justice. À part le transfert des garçons dans une autre école, Sylvie ne voit pas les conséquences de leurs actes. Surtout pour Éric, qu'elle perçoit comme le plus endurci des deux. «Je pensais au moins qu'ils allaient l'enlever du milieu, qu'il y aurait eu une conséquence. Une maison de redressement, je ne sais pas, un certain temps, avec une thérapie sexuelle. S'ils ne font rien, cet enfant-là va violer plein d'autres filles!»
Et il y a un autre article en lien avec cette histoire...
«Une autre forme de punition», estime la DPJ
Karim Benessaieh
La Presse
MONTRÉAL
L'intervention de la Direction de la protection de la jeunesse peut laisser perplexes les familles des victimes. Ici, pas de notion de punition ou de réparation. On ne cherche pas un coupable, mais on tente de trouver ce qui cloche dans l'entourage de l'enfant.
«Ce que vous devez garder en tête, c'est qu'un évaluateur, un délégué de la DPJ, ce n'est pas un enquêteur de police, explique Rachel Thomas, chef de service à la réception et au traitement des signalements au centre jeunesse Lanaudière. Lorsqu'on évalue en protection de la jeunesse, on agit dans l'intérêt d'un enfant.»
Sans confirmer les faits dans l'histoire de Léa, qui est survenue sur le territoire de la DPJ de Lanaudière, Mme Thomas s'insurge quand on mentionne l'impunité des enfants qui ont commis des actes graves. «C'est votre façon de voir les choses. Je peux vous dire qu'un enfant qui a commis un geste comme ça, qui voit des policiers, qui constate que son voisinage est informé parce que ce n'est pas resté confidentiel, qui s'aperçoit que tout le monde à l'école le sait... C'est une forme de punition.»
Intervention
Il faut se méfier des appels à la vengeance, surtout quand ils concernent des enfants, estime Richard E. Tremblay, professeur de pédiatrie, de psychiatrie et de psychologie à l'Université de Montréal. «Ce n'est pas la punition qui est nécessaire, c'est une intervention qui aide ces jeunes-là. L'idée de la judiciarisation, c'est notre instinct primitif de vengeance qui nous dit: «Ils ont fait du mal, on va les punir.»»
Pour le psychologue scolaire Richard Gagné, l'intervention ultraconfidentielle de la DPJ, où les familles des victimes sont tenues dans l'ignorance, a cependant de graves défauts. «Le culte du secret de la DPJ peut contribuer au problème plutôt que d'aider à le résoudre. La maman et la petite fille, dans le processus d'aide et de guérison, devraient passer par la rencontre des familles. C'est ce qu'on fait dans les situations d'intimidation grave. Un intermédiaire professionnel, c'est la plupart du temps très utile.»
Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on laisse ces deux garçons libres comme ça. Ici ils auraient été placés dans un établissement spécialisé pour enfants à problèmes où leur éducation aurait été confiée à des éducateurs, car je pense qu'il y a de graves lacunes de la part de leurs parents, je ne pense pas qu'on les aurait laissés à leur famille, c'est très grave ce qu'ils ont fait, c'est criminel et à présent ils vont avoir un sentiment d'impunité, ce qui est très mauvais pour leur "construction" de futur adulte.
Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on laisse ces deux garçons libres comme ça. Ici ils auraient été placés dans un établissement spécialisé pour enfants à problèmes où leur éducation aurait été confiée à des éducateurs, car je pense qu'il y a de graves lacunes de la part de leurs parents, je ne pense pas qu'on les aurait laissés à leur famille, c'est très grave ce qu'ils ont fait, c'est criminel et à présent ils vont avoir un sentiment d'impunité, ce qui est très mauvais pour leur "construction" de futur adulte.
Completement
C'est anormal de les laisser dans l'impunité.
Je suppose que les parents d'Eric ne se sont pas exprimés, mais je n'ose meme pas imaginer leurs etat se dire que d'un coup son fils de onze ans est un violeur et en plus il est allé loin pour une "premiere".
Question a se poser: Comment a t il eu ses idées? D'ou est il tant ""informé"" ? Est ce que ca relancerait le grand debat (ici en France) sur les programmes TV pour les enfants et les classifications de films et series ? ...
Alucard XIII a.k.a. Benjamin Crewz - Fondateur des Lamas D'Or TSC
\|/ Isle Royale de Lithanie : Justitia - Pietas - Fides \|/ Crewz Gaming - Squad 29 ____________________________________________________
In the name of God, Impure souls of the living dead shall be banished into eternal damnation, Amen.
J'ai eu une affaire de viol dans mon collège... Le même con m'avait agressé en plein cours... Il y est allé avec 4 compagnons pour s'en prendre à une pauvre fille...
Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on laisse ces deux garçons libres comme ça. Ici ils auraient été placés dans un établissement spécialisé pour enfants à problèmes où leur éducation aurait été confiée à des éducateurs, car je pense qu'il y a de graves lacunes de la part de leurs parents, je ne pense pas qu'on les aurait laissés à leur famille, c'est très grave ce qu'ils ont fait, c'est criminel et à présent ils vont avoir un sentiment d'impunité, ce qui est très mauvais pour leur "construction" de futur adulte.
Completement
C'est anormal de les laisser dans l'impunité.
Je suppose que les parents d'Eric ne se sont pas exprimés, mais je n'ose meme pas imaginer leurs etat se dire que d'un coup son fils de onze ans est un violeur et en plus il est allé loin pour une "premiere".
Question a se poser: Comment a t il eu ses idées? D'ou est il tant ""informé"" ? Est ce que ca relancerait le grand debat (ici en France) sur les programmes TV pour les enfants et les classifications de films et series ? ...
Le viol existe de tout temps (ce qui ne veut pas dire que c'est une fatalité), et on n'avait pas besoin de la TV pour être "informé"....
Le 10 000ème messages du forum "dernier mot", c'est qui ? Bin c'est moi !!!
D'accord mais comment un gamin de 11 ans peut avoir l'idée d'utiliser ces termes?
... de pensser a ses actes?
... et a penser a utiliser une chaine?
Un livre sur le corps humain ? mouais
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Il ne faut pas se voiler la face, les enfants de cet âge qui visionnent des films pornos ne sont pas une rareté, certains enfants sont souvent seuls à la maison car les parents travaillent, et il est facile de dissimuler ce genre de K7 dans un boitier de film pour enfants. Il y a aussi et surtout internet où il est facile de trouver toutes sortes de sites, même avec un contrôle parental installé, ces contrôles n'étant pas infaillibles.