La proportions d'anglophones a Sherbrooke même n'est pas si grande que ca... Dans la ville, il y a environ 8 % de la population qui est anglophone et la plupart de ces gens sont terrés comme des rats dans l'arrondissement Lennoxville (40 % de la population est anglophone). Disons qu'ya pas vraiment de chicane de ce coté la...
La ou la proportion d'anglophones est la plus forte, c'est a la frontièere sud de l'Estrie ou dans certains compté, on y trouve souvent une majorité d'anglophones...
Mais malgré tout, on s'entend tu pour dire que les anglophones sont tout de même quasi omniprésent en province ? Y'a peut-être juste sur la cote-nord, en gaspésie et au saguenay qu'on en trouve moins... Ca fait quoi ca, un population de 300 000 habitants en tout ?
Non sérieusement, l'étude a été faite a Sherbrooke et représente effectivement la situation sherbrookoise. Néanmoins, je considère que Sherbrooke fait figure de bonne moyenne québécoise dans sa proportion d'anglos et de francos...
En passant, j'ai aussi publié cet article sur SSP et voici le témoignage assez éloquant d'un franco-ontarien. Celui ci semble confirmer l'étude...
Personnellement, j’ai passé la majeure partie de ma vie en Ontario et je suis allé à l’université en anglais dans cette province. Je connaissais déjà assez bien les Québécois francophones car j’étais moi-même francophone hors-Québec mais mes premiers vrais contacts avec des Anglo-Québécois étaient à l’université. Je me souviens qu’ils étaient vraiment différents des Ontariens, même pas mal plus que moi, un Ontarien francophone. Et je n’étais pas le seul à les trouver “bizarres” (n’oubliez pas qu’on avait 18-19 ans à l’époque), surtout qu’on s’attendait tous à ce qu’ils soient pas mal pareils aux autres Canadiens-anglais qui fréquentaient l’université, alors que les rares Québécois francophones, eux, tout le monde s’attendait à ce qu’ils soient différents et personne n’était surpris.
C’est là que j’ai réalisé que beaucoup d’Anglo-Québécois étaient vraiment des Québécois qui parlaient anglais, et que la société francophone qui les entoure avait vraiment déteint sur eux, quasiment par osmose. Il y a des exceptions bien sûr, et on peut parfois tomber sur des anglophones nés au Québec qui semblent tout droit sortis du sud de l’Ontario.
Et ce n’est qu’en déménageant au Québec plus tard que j’ai découvert l’autre côté de la médaille, et que j’ai vu comment, vus de l’extérieur, les Franco-Ontariens sont vraiment des Ontariens qui parlent français, et comment eux aussi sont très différents des Québécois et non pas automatiquement pareils (ou même semblables) juste parce qu’ils partagent la même langue et les mêmes noms de famille. Encore, une fois, la société ontarienne anglophone ambiante déteint sur eux, quasiment par osmose.