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Anglos et francos: beaucoup plus semblables qu'on ne le croit

message posté le 12 juil 2008 à 08h37

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The Rock

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  • Sherbrooke/Québec/Canada
Une étude interessante qui sort de l'université Bishop's, a Sherbrooke. Personnellement, c'est surtout le de4rnier paragraphe que je trouve interessant...


Anglos et francos: beaucoup plus semblables qu'on ne le croit

Image non décrite

Formant deux solitudes, les francophones et les anglophones du Québec ont des caractères aussi différents que les chats et les chiens. Vrai ou faux?

C'était peut-être vrai jadis, mais c'est désormais faux, affirment des chercheurs dans une récente livraison du Journal of Social Psychology. Tests à l'appui, ils montrent que leurs personnalités sont, maintenant, beaucoup plus semblables que distinctes.

En 1945, l'écrivain canadien-anglais Hugh MacLennan publiait son roman intitulé Deux solitudes. Depuis, l'expression est utilisée à l'envi pour illustrer le gouffre culturel entre francophones et anglophones. Mais 60 ans plus tard, qu'ils parlent français ou anglais, les Québécois se ressemblent à peu près à tous les points de vue, soutiennent les chercheurs. Il y a des différences, mais elles sont mineures.

Professeurs à l'Université Bishop, dans les Cantons-de-l'Est, les trois chercheurs ont formé deux cohortes de 50 francophones et de 50 anglophones de Sherbrooke âgés de 16 à 64 ans, comptant autant d'hommes que de femmes, et ayant en moyenne les mêmes revenus et niveaux d'instruction. Ils leur ont posé une série de questions issues de questionnaires reconnus, s'inspirant entre autres des tests de personnalité du psychologue allemand Hans Eysenck.

Les résultats sont publiés sous le titre Personnalité et culture : une comparaison entre francophones et anglophones du Québec. Les uns et les autres ont manifesté la même ouverture d'esprit et de «conscience» : ils sont aussi performants au travail, attentionnés, méticuleux et agréables. Ils ont le même bas niveau de «neuroticisme», un terme de psychologie qui se réfère à l'anxiété. «Les deux groupes sont plus émotionnellement stables que neurotiques», écrivent les auteurs.

En revanche, les francophones se sont classés plus haut dans l'échelle du «psychotisme», ce qui signifie, en langage courant, qu'ils ont la «tête dure», en tout cas plus que les anglophones. Pour vulgariser cette notion, le psychologue Hans Eysenck parlait de «toughminded». D'autres psychologues, cités dans l'article, indiquent que les personnes qui se classent au haut dans cette échelle sont plus «égoïstes, froids, hostiles, ont moins d'empathie et connaissent moins les sentiments de culpabilité».

Les questions étaient notamment celles-ci : «Le fait d'avoir des dettes vous inquiéterait-il? Accepteriez-vous de prendre des drogues en sachant qu'elles peuvent être dangereuses? Essayez-vous toujours de ne pas être impoli? Avez-vous déjà profité de quelqu'un? Souhaiteriez-vous que les gens aient peur de vous?»

Un des auteurs de la recherche, Stuart J. McKelvie, a dit à La Presse que, malgré les apparences, les traits de personnalité associés au «psychotisme» ne sont pas seulement négatifs. «La différence entre francophones et anglophones du Québec est significative à cet égard, explique-t-il. Mais les deux groupes se trouvent dans la partie inférieure de l'échelle. Par ailleurs, le psychotisme comporte des côtés positifs : il montre que les gens défendent leurs droits, ne se laissent pas marcher sur les pieds et sont plus combatifs.»

Par ailleurs, les anglophones se montraient plus conservateurs. Ils étaient moins nombreux que les francophones à répondre positivement à des questions comme celle-ci : «Pensez-vous que le mariage est une institution démodée, dont on n'a plus besoin?»

Des tests menés dans le passé avaient déjà montré une tendance plus poussée au conservatisme chez les anglophones. «Les francophones du Québec sont moins traditionalistes et plus libéraux que les anglophones du reste du Canada sur des questions comme l'égalité entre les sexes et les relations sexuelles prémaritales», rappellent les auteurs. Un chercheur avait déjà trouvé que les parents francophones punissent moins leurs enfants que les parents anglophones.

Diverses études ont aussi suggéré que les Canadiens anglais sont plus individualistes. «Les Québécois sont plus favorables aux dépenses gouvernementales et moins favorables à l'organisation capitaliste de la société et de l'économie que les citoyens du reste du Canada et des États-Unis, ce qui indique une orientation plus collectiviste qu'individualiste.»

Les auteurs de l'article paru dans le Journal of Social Psychology, publication scientifique américaine, avancent l'hypothèse que les anglophones et les francophones du Québec ont, en gros, les mêmes traits de personnalité pour la simple et bonne raison qu'ils partagent le même territoire et le même mode de vie. Mais, selon eux, il n'y a guère de doute que, dans leur ensemble, les Québécois - qu'ils parlent anglais ou français - se distinguent du reste des Nord-Américains.

Des chercheurs qui ont étudié les attitudes des Nord-Américains croient qu'il existe trois grands types de caractères nationaux sur le continent, propres à trois régions : le Québec, le «Vieux Sud» des États-Unis, et le reste du Canada et des États-Unis. Bref, les francophones et les anglophones du Québec se ressemblent, mais ils ne ressemblent pas aux Américains et aux autres Canadiens.[u][/u]

message posté le 12 juil 2008 à 15h21

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Theo

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  • Nice, France / Utrecht, Pays-Bas
Bien bien cette etude ! ;)

message posté le 12 juil 2008 à 15h58

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potsdam

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  • Sapporo, Japon
Ohhh, on a découvert que ce sont des etres humains! :D :D

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Through the paths of reality

message posté le 13 juil 2008 à 02h07(message édité)édité le 13 juil 2008 à 02h12 par FrAnKs334 [membre]

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FrAnKs334

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  • Ville de Québec
Tout ce que je peux dire de ça , c'est que comme nous sommes Nord-Américain et que nous sommes tous dans le même <<bain>> ... il est normal que nous ayons beaucoup de similitudes dans nos habitudes et façons d'agir.

Parcontre ce qui est intéressant à analyser c'est que l'ont est Québécois si on décide de l'être peu importe la race et la couleur de peau ...d'affirmer selon cette étude , que le Québec forme de plus en plus un ''tout'' ayant plusieurs similitudes confirme que nous sommes spécifiques. Je crois que l'ont pourrais aussi faire le même paralèle avec les Francophones et anglophones du Manitoba par exemple.

message posté le 13 juil 2008 à 04h29

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Moneymail

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  • France, Bordeaux
Très intéressant l'article, The Rock!

Maire de Pasadena
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Maire de Cydonia

message posté le 13 juil 2008 à 06h40

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jim

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C'est vrai que le dernier paragraphe témoigne de quelque chose de très vrai.

Le titre au début me parraissait au départ un avant gout d'étude américanisatrice ou encore du genre love-in de 95 ^^ On aurait pu spécifier anglophonnes du Québec car ça change tout.

potsdam a écrit
Ohhh, on a découvert que ce sont des etres humains! :D :D


Des passages reviennent un peu à ça ^^

New-Berlin, Ligue des Quatre
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Un petit clique pour m'aider (Pas une miniville)

message posté le 13 juil 2008 à 07h43

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yarabundi

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  • Montréal
Je souligne ceci :
Citation
les trois chercheurs ont formé deux cohortes de 50 francophones et de 50 anglophones de Sherbrooke âgés de 16 à 64 ans, comptant autant d'hommes que de femmes, et ayant en moyenne les mêmes revenus et niveaux d'instruction.

Je ne crois pas qu'on puisse dresser un portrait exact en se basant sur un échantillonnage pris dans un seul centre urbain du Québec. Selon moi, cela nous donne un portrait des deux groupes linguistiques de Sherbrooke à tout le moins. :|

"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis

message posté le 14 juil 2008 à 03h54

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Le calmar

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  • Sherbrooke-Montréal
yarabundi a écrit
Je souligne ceci :
Citation
les trois chercheurs ont formé deux cohortes de 50 francophones et de 50 anglophones de Sherbrooke âgés de 16 à 64 ans, comptant autant d'hommes que de femmes, et ayant en moyenne les mêmes revenus et niveaux d'instruction.

Je ne crois pas qu'on puisse dresser un portrait exact en se basant sur un échantillonnage pris dans un seul centre urbain du Québec. Selon moi, cela nous donne un portrait des deux groupes linguistiques de Sherbrooke à tout le moins. :|


C'est vrai... À bien y penser c'est pas applicable au Québec. Ils devraient revoir leurs notions d'échantillonnages, ou revoir le titre de leur étude!

message posté le 14 juil 2008 à 06h46

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skyblazer

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ba en tout cas moi en temps que personne exteieur un peu au pays, j ai pas vraiemnt remarqué beaucoup de difference entre anglo et franco ! j ai surtout remarqué ca quand j ai travaillé au centre de ski de gatineau

Cummins Power truck !

message posté le 14 juil 2008 à 08h40

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The Rock

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  • Sherbrooke/Québec/Canada
Je suis aussi d'accord avec Yarabundi sur ce point. Néanmoins, j'imagine que la différence aurait pas été si grande (si il y en avait eu une) si ca avait été fait a l'échelle du Québec...