AHA a écrit
L'homophobie n'est malheureusement pas près de disparaître, les sectes par exemple rejettent également les homos.
En fait ce qui fait que souvent les gens rejettent d'autres catégories de gens, c'est la méconnaissance de l'autre.
On peut encore attendre au moi plusieurs siècle pour cela, bref il y aura toujours de la discrimination, car il y aura toujours des personnes connes...
Atlantiscity a écrit
Il y en a qui ne savent pas que c'est de naissance... De même, on ne choisi pas d'être hétéro...
Exact, on nait Gay, on meurt Gay...
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Lutter contre l'homophobie
Comme le rappellent de scandaleux faits divers, l'homophobie reste d'actualité en France. Le rapport 2004 de SOS homophobie témoigne même d'un doublement des agressions physiques. Alors que cette association édite un guide d'aide aux victimes, le gouvernement examine un projet de loi contre ces discriminations.
Le 16 janvier 2004, Sébastien Nouchet était aspergé d'un liquide inflammable, puis brûlé par ses agresseurs. Ce crime odieux, comme l'a qualifié le Président de la République, remettait en lumière la présence toujours vivace de l'homophobie.
L'homophobie, une réalité française
SOSL'homophobie est une réalité en France comme en témoigne SOS homophobie. Forte de 150 membres et d'une ligne d'écoute 0810 108 135, cette association a rendu public son rapport annuel qui s'appuie sur les 653 témoignages reçus au cours de l'année 2003. Les résultats témoignent d'un doublement des agressions physiques : 86 cas contre 41 en 2002. Les victimes sont en majorité des hommes (88 %), agressés dans des lieux publics (45 %) et principalement dans les lieux de dragues, entretenant la triste tradition du "cassage de pédés".
Ce rapport de 130 pages passe ensuite en revue les différentes formes d'homophobie rencontrées par les appelants : dans la vie quotidienne (administration, voisinage 41 %), au sein de la famille (8 %), de l'entreprise (20 %), etc. "On tolère les homosexuels, tant qu'ils ne s'affichent pas comme tels au travail, dans la rue, dans les commerces, auprès de son voisinage…. On accepte l'homosexuel tant qu'il est discret. Dès lors qu'il est visible, à partir du moment où son homosexualité est connue et assumée, il devient gênant et incongru (…) Autant dire que les mentalités doivent encore évoluer et que du chemin reste à parcourir" regrette Ronan Rosec dans un communiqué sur les 10 ans de l'association.
Un guide pratique contre l'homophobie
L'association a édité un "Guide pratique contre l'homophobie", permettant à chacun de connaître ses droits et de se défendre de façon plus efficace. Ce guide gratuit a été diffusé à Paris et en province dans les établissements gays et lesbiens, et est également disponible sur le site de l'association.
Ce service est un complément à la ligne d'écoute qui pourra mieux aiguiller les victimes en fonction de leur cas précis. "Par exemple, même si dans une situation donnée une personne peut porter plainte, il n'est pas forcément judicieux qu'elle le fasse tout de suite, selon sa situation familiale, professionnelle ou son état psychologique. Pour que cette personne puisse réagir au mieux en fonction de sa situation réelle, seule une conversation téléphonique avec une écoutante ou un écoutant de SOS homophobie peut lui permettre de faire le tri entre ce qu'elle a le droit de faire, ce qu'elle peut et veut faire et ce qu'elle fera réellement" précise ainsi le communiqué de l'association.
Pour accompagner chaque victime dans ses démarches juridiques, ce guide sera remis à jour tous les ans dans sa version papier. Mais face aux évolutions de la loi, de la jurisprudence, l'association assure que les mises à jour seront intégrées au fur et à mesure à la version en ligne du guide. Et au niveau légal, les choses ont récemment changé…
Retour sur les avancées législatives contre l'homophobie
Ces dernières années, on a pu noter plusieurs avancées législatives :
* Dès 1999, les associations homosexuelles ont la possibilité de se constituer partie civile auprès des victimes de violences homophobes (dans le cadre de la loi sur la présomption d’innocence).
* En 2000, une proposition de loi contre les discriminations est adoptée. Elle prévoit notamment l’alignement de la lutte contre l’homophobie sur celle contre le racisme dans le code du travail, le code du logement et, en matière d’emploi et de formation, dans le code pénal.
* En juillet 2003, L’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans rencontre le Premier ministre et obtient l’annonce de la mise en oeuvre d’un projet de loi sur les propos discriminatoires (injures, diffamations, provocations). Ce projet de loi est adopté en Conseil des ministres 3 jours avant la Marche des fiertés lesbiennes, gaie, bi et trans. Il est finalement intégré dans un autre projet de loi, celui créant la Haute autorité contre les discriminations et pour l’égalité, après une opposition forte issue des rangs mêmes de la majorité. Le texte est promulgué le 30 décembre 2004.
Doit-on penser que la bataille est définitivement gagnée ? Ce serait aller un peu vite en besogne selon Louis-Georges Tin, auteur du Dictionnaire de l’homophobie, et initiateur de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie "On pourrait avoir l’idée fallacieuse qu’aujourd’hui, avec l’évolution des esprits tout va pour le mieux. Sans nier plusieurs avancées (le Pacs en France, la reconnaissance du mariage et de l’adoption d’enfants par des couples homosexuels en Espagne…), on constate cependant plus de reculs que d’améliorations". Autant dire que les associations restent vigilantes et qu’au-delà des progrès législatifs, la bataille pour changer les mentalités reste toujours d’actualité.
David Bême
Source
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Citation
Le 16 janvier 2004, Sébastien Nouchet était aspergé d'un liquide inflammable, puis brûlé par ses agresseurs. Ce crime odieux, comme l'a qualifié le Président de la République, remettait en lumière la présence toujours vivace de l'homophobie.
Ceci est vraiment affreux, comment peut on faire ça ? Comment cela sera dans 50 ans ?