Voici ma vision des faits : il y a plusieurs peuple au Canada. Le plus important étant les canadiens qui forment la majorité. Vient ensuite le peuple Québécois qui pour être qualifié de peuple ( bien que dans mon âme et conscience je soit Québécois ) ne devrait remplir qu'une condition ( les autres étant déjà remplies : avoir une culture distincte et avoir des outils politiques - gouvernements ) : avoir un territoire défini et AUTONOME, reconnu par la communauté internationale. Le territoire, nous l'avons. La volonté de devenir autonome, nous ne l'avons pas ASSEZ : beaucoup trop de Québécois ont peur de perdre une partie de leur confort et de leur sécurité financière dans le cas d'une accession à l'indépendance. C'est pourquoi le partie qui prône la séccession du Québec propose une solution bâtarde, diluée : la souveraineté - association. Quant à moi, une connerie. Dans l'éventualité d'un vote favorable à la souveraineté - association, le Québec négocierait sa sortie de la Confédération canadienne avec le Canada. Celui - çi, depuis bientôt 40 ans nous promet des négos serrées : le Québec y perdrait au change. Peut - être ??!! On nous promet une catastrophe économique. Je n'y crois pas. Un recul , un ralentissement. Peut - être. Si nous ne sommes pas prêt à souffrir un peu, nous ne serons jamais indépendant. Je ne me rappele pas avoir déjà lu l:histoire d'une émancipation nationale qui n'eût pas de prix.
Pour s'assûrer donc la faveur d,un électorat indécis, on suggère de garder des liens avec le Canada : partager une armée, conserver la devise et la nationalité canadienne.
Essayez d'imaginer ça en transposant cette situation au niveau d'un couple : l'un des deux souhaiterait le divorce, à condition de pouvoir rester à la maison !! pcq il ne pourrait pas s'en sortir tout seul, ou alors au prix d'effort qu'il ( elle ) ne serait pas prêt à faire.
Quiconque succombe aux arguments fédéralistes qui viennent nous chercher en nous projetant dans un avenir duquel la plénitude matérielle est compromise n'a pas compris l'issu du processus : en finir avec l'humiliation. En finir avec le sentiment d'appartenir à une minorité. En finir avec une espèce de honte nationale : celle de ne pas pouvoir se tenir la tête haute, de constamment courber l'échine. Tant que les Québécois n'auront pas plus de fierté, l'indépendance ( pas la souveraineté - association[diable] ) ne sera qu'un concept vague. Au bout du compte, ce peuple n'aura que ce qu'il mérite.
En conclusion, pour répondre à loklas, les Québécois aiment les Canadiens. Comme nous aimons les autres peuples de la Terre.Nous les aimerons encore plus lorsque nous aurons une frontière commune entre nos deux pays. Soudainement, ils deviendront plus sympathiques.
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis