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Présidentiel 2007 Voilà..... C'est Sarkozy

message posté le 28 avr 2007 à 19h09

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Antoine

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atlantiscity a écrit
lolo28 a écrit
Ah BAYROU il m'insupporte, je ne peux plus le voir, il a pris la grosse têt oublie qu'il n'est pas "qualifi", que les français ne l'ont pas choisi.

Pour moi ce sera Sarko :)


vu qu'il pèse 19% des voix...et que c'est lui qui déterminera en partie le résultat du 2nd tour...


Pas sur les personnes ayant votées pour lui ne vont pas le suivre obligatoirement

message posté le 28 avr 2007 à 19h29

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atlantiscity

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Oui mais ça compte quand même...

message posté le 28 avr 2007 à 19h49

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moctezuma

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un petit texte que j'ai ecrit il y a quelque temps sur les clivages politiques vous en pensez quoi ?

Arguments de gauche, Arguments de droite
La Pensée unique contre le terrorisme intellectuel

C’est un classique de l’analyse politique de montrer que le clivage gauche/droite a moins de sens aujourd’hui qu’hier. Si l’on s’écarte des discours et des idéologies qui n’intéressent personne, mis à part les journalistes et les universitaires, et que l’on se penche sur toutes les pensées toutes faite, force est de remarquer que les différences sont moins importantes qu’il n’y parait.

En 1995, Ignacio Ramonet, rédacteur en chef du Monde Diplomatique inaugure le concept désormais consacré à gauche de pensée unique, une belle manière de montrer que l’on possède à nous seul la vérité, face à la droite.*
En 2000 Jean Sevillia, rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, intronise à son tour son concept de terrorisme intellectuel, pour dénoncer la puissance idéologique de la gauche, que les pauvres gens de droite doivent affronter avec courage (voir aussi ce récent succès de Eric Brunet Etre de droite : un tabou français).

Ces deux concepts, qui font désormais florès sont symptomatiques de l’incapacité des deux camps à arrêter de s’accuser mutuellement avec les même arguments, ou presque.
Pensée unique et terrorisme intellectuel désignent la même chose, un « totalitarisme dans la pensée ». Si la première met l’accent sur la volonté globalisante, et la seconde sur la violence, leurs problèmes, c’est que ceux qui pratiquent la pensée unique sont ceux qui critiquent le terrorisme intellectuel des premiers.

L’accusation d’user de la théorie du complot est plutôt une pratique de la droite envers la gauche. Ces derniers le rendent bien par ailleurs en fustigeant sans arrêt l’usage de la « peur » par la droite.
Les gens de gauche ont l’habitude de pointer la puissance du MEDEF sur tous les gouvernements, quand la droite de son coté montre que ce sont la CGT, FO, la CFDT et divers syndicats « gauchistes » qui tiennent le contrôle de l’économie du pays.
Au-delà des frontières, les premiers critiquent le capitalisme mondial et le forum de Davos, et les seconds l’alter mondialisme et son forum de Porto Alegre.
L’Humanité contre le Figaro.
Le Monde diplomatique contre l’Expansion.
La liste est longue et extensible à l’infini.
En clair, si les dénominations changent, les idées et les accusations restent les mêmes.

Les arguments perdent rapidement de leur crédibilité quand ce sont les adversaires qui les utilisent. La droite prend désormais un malin plaisir à montrer la pensée unique représentée par la gauche. Cependant, cette dernière ne semble pas déterminée actuellement à jouer judicieusement sur deux tableaux : l’accusateur et la victime.

Tout cela est bien beau, mais fortement ennuyeux. Les arguments se neutralisent parfaitement. A moins d’être un dogmatique - ce qui reste très souvent le cas - on peut toujours affirmer que les autres ont tord. Mais jusqu’à quand ?
Ce qui est assez étonnant, c’est l’incapacité à sortir du clivage droite-gauche. Je ne prône pas une homogénéisation des idées, passant notamment par des alliances politiques ou non, aboutissant à une solution centriste et de compromis.
Je préfère aller au-delà des clivages et des grandes tendances politiques. Il est nécessaire de se considérer comme les meilleurs.
La posture de la victimisation doit être abandonnée à tout jamais, qui reste la meilleure façon de se décrédibiliser. Adopter une position honnête et accepter nos défauts et nos incohérences, comme ceux de nos adversaires, reste la meilleure chose à faire. Par exemple, reconnaître l’importance des syndicats comme force de blocage, n’est pas oublier, loin de là, la force, peut être plus importante, du patronat. Il ne s’agit pas là d’une vision modérée, mais celle d’une ouverture d’esprit, rompre avec cette logique d’opposition binaire, se renvoyant les mêmes arguments sous des dénominations différentes.
Créer son argumentaire ne passe pas par l’inscription automatique dans l’un des deux camps politiques. Celui-ci doit exister pour soi et non par les autres.
Voilà, la chose est dite.

* La pensée unique ne désigne pas exclusivement la droite selon leurs auteurs et utilisateurs réguliers. Le concept pointe cette alliance plus ou moins voilée des idées de droite et de gauche. Néanmoins, selon l’usage qu’il est fait, il s’agit plus de la « droitisation » de la gauche que l’inverse. Par conséquent c’est une certaine idée de la droite qui est en fait visée.

disponible sur http://www.leditorial.info/2007/04/04/arguments-de-gauche-arguments-de-droite/

Le 10 000ème messages du forum "dernier mot", c'est qui ? Bin c'est moi !!!

message posté le 29 avr 2007 à 00h39

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atlantiscity

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moctezuma a écrit
un petit texte que j'ai ecrit il y a quelque temps sur les clivages politiques vous en pensez quoi ?

Arguments de gauche, Arguments de droite
La Pensée unique contre le terrorisme intellectuel

C’est un classique de l’analyse politique de montrer que le clivage gauche/droite a moins de sens aujourd’hui qu’hier. Si l’on s’écarte des discours et des idéologies qui n’intéressent personne, mis à part les journalistes et les universitaires, et que l’on se penche sur toutes les pensées toutes faite, force est de remarquer que les différences sont moins importantes qu’il n’y parait.

En 1995, Ignacio Ramonet, rédacteur en chef du Monde Diplomatique inaugure le concept désormais consacré à gauche de pensée unique, une belle manière de montrer que l’on possède à nous seul la vérité, face à la droite.*
En 2000 Jean Sevillia, rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, intronise à son tour son concept de terrorisme intellectuel, pour dénoncer la puissance idéologique de la gauche, que les pauvres gens de droite doivent affronter avec courage (voir aussi ce récent succès de Eric Brunet Etre de droite : un tabou français).

Ces deux concepts, qui font désormais florès sont symptomatiques de l’incapacité des deux camps à arrêter de s’accuser mutuellement avec les même arguments, ou presque.
Pensée unique et terrorisme intellectuel désignent la même chose, un « totalitarisme dans la pensée ». Si la première met l’accent sur la volonté globalisante, et la seconde sur la violence, leurs problèmes, c’est que ceux qui pratiquent la pensée unique sont ceux qui critiquent le terrorisme intellectuel des premiers.

L’accusation d’user de la théorie du complot est plutôt une pratique de la droite envers la gauche. Ces derniers le rendent bien par ailleurs en fustigeant sans arrêt l’usage de la « peur » par la droite.
Les gens de gauche ont l’habitude de pointer la puissance du MEDEF sur tous les gouvernements, quand la droite de son coté montre que ce sont la CGT, FO, la CFDT et divers syndicats « gauchistes » qui tiennent le contrôle de l’économie du pays.
Au-delà des frontières, les premiers critiquent le capitalisme mondial et le forum de Davos, et les seconds l’alter mondialisme et son forum de Porto Alegre.
L’Humanité contre le Figaro.
Le Monde diplomatique contre l’Expansion.
La liste est longue et extensible à l’infini.
En clair, si les dénominations changent, les idées et les accusations restent les mêmes.

Les arguments perdent rapidement de leur crédibilité quand ce sont les adversaires qui les utilisent. La droite prend désormais un malin plaisir à montrer la pensée unique représentée par la gauche. Cependant, cette dernière ne semble pas déterminée actuellement à jouer judicieusement sur deux tableaux : l’accusateur et la victime.

Tout cela est bien beau, mais fortement ennuyeux. Les arguments se neutralisent parfaitement. A moins d’être un dogmatique - ce qui reste très souvent le cas - on peut toujours affirmer que les autres ont tord. Mais jusqu’à quand ?
Ce qui est assez étonnant, c’est l’incapacité à sortir du clivage droite-gauche. Je ne prône pas une homogénéisation des idées, passant notamment par des alliances politiques ou non, aboutissant à une solution centriste et de compromis.
Je préfère aller au-delà des clivages et des grandes tendances politiques. Il est nécessaire de se considérer comme les meilleurs.
La posture de la victimisation doit être abandonnée à tout jamais, qui reste la meilleure façon de se décrédibiliser. Adopter une position honnête et accepter nos défauts et nos incohérences, comme ceux de nos adversaires, reste la meilleure chose à faire. Par exemple, reconnaître l’importance des syndicats comme force de blocage, n’est pas oublier, loin de là, la force, peut être plus importante, du patronat. Il ne s’agit pas là d’une vision modérée, mais celle d’une ouverture d’esprit, rompre avec cette logique d’opposition binaire, se renvoyant les mêmes arguments sous des dénominations différentes.
Créer son argumentaire ne passe pas par l’inscription automatique dans l’un des deux camps politiques. Celui-ci doit exister pour soi et non par les autres.
Voilà, la chose est dite.

* La pensée unique ne désigne pas exclusivement la droite selon leurs auteurs et utilisateurs réguliers. Le concept pointe cette alliance plus ou moins voilée des idées de droite et de gauche. Néanmoins, selon l’usage qu’il est fait, il s’agit plus de la « droitisation » de la gauche que l’inverse. Par conséquent c’est une certaine idée de la droite qui est en fait visée.

disponible sur http://www.leditorial.info/2007/04/04/arguments-de-gauche-arguments-de-droite/


pas bête...

message posté le 29 avr 2007 à 03h23

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AHA

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  • France, sud-est

Ca résume tout à fait la situation politique archaïque actuelle...

---------------------------------------------------------------------------------
L’incroyable City Journal d’EnferlanD -
Tutorials, hole digging, petites astuces, lien BRF

Le C.J. d'Enferland et de son univers impitoyaaaaable reviendra peut-être, un jour...

message posté le 29 avr 2007 à 05h21

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borealis

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Citation
La posture de la victimisation doit être abandonnée à tout jamais, qui reste la meilleure façon de se décrédibiliser. Adopter une position honnête et accepter nos défauts et nos incohérences, comme ceux de nos adversaires, reste la meilleure chose à faire. Par exemple, reconnaître l’importance des syndicats comme force de blocage, n’est pas oublier, loin de là, la force, peut être plus importante, du patronat. Il ne s’agit pas là d’une vision modérée, mais celle d’une ouverture d’esprit, rompre avec cette logique d’opposition binaire, se renvoyant les mêmes arguments sous des dénominations différentes.

helas, pour les partis aujourd'hui , il serait percu comme de la faiblesse que de reconnaitre les avantages ou les qualites d'ideologies autres que celles vehiculees par son propre parti , de meme que de reconnaitre les "imperfections" que leur ideologie vehicule ...ce qui ne laisse que peu de place a un reel debat d'idees mais plutot a un conflit de personnes ,ou la forme prend de plus en plus le dessus sur le fond...
cela en periode electorale essentiellement , car lorsqu'un parti est au pouvoir , il a a faire face a des realites economiques et a un contexte social qui limite ( sans doute heureusement) son champs d'action et l'application reelle des principes qui fondent ce parti, qu'il soit de gauche ou de droite
maintenant une des question a mon avis qu'on l'on peut se poser, c'est faut-il encourager le retour a une ideologie forte et "combative",sortir des tabous que ce sont imposes les partis majoritaires (peut-etre pour ne pas trop secouer un electorat indecis)? ou faut-il parvenir , comme tu l'as evoqué, a une prise de recul des partis vers une definition nouvelle des ideologies, obsoletes a mon avis, heritees du siecle dernier ?

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message posté le 29 avr 2007 à 21h32

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moctezuma

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  • Pluton
Ce que je voulais pointer c'est cette position de martyre de tout ceux qui ont des idées à faire valoir (en ecrivant l'article, je ne pensait pas specialement aux partis politiques).
L'ideal selon moi, serait de faire porter ses revendications sans se soucier de ceque fait les autres.

Les ideologies se sont beaucoup affaibli depuis 25 ans, peut etre une causede la gueguere pueril droite gauche. Ce qui est pueril selon moi, ce sont les modalité de l'affrontement, pas sa nature.
En effet, je suis partisan d'idéaux (plus que d'ideologies) sures d'elles-même.

Le 10 000ème messages du forum "dernier mot", c'est qui ? Bin c'est moi !!!

message posté le 29 avr 2007 à 21h53

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borealis

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je pense aussi que la diversite des ideaux (et des ideologies, il n't a rien de pejoratif dans ce terme) est une necessite dans une democratie , et les differents partis devraient defendre leur ideaux sans complexe et sans retenue, les partis plus extremes n'hesitent pas a le faire mais les partis majoritaires sont plus craintifs apperement ...

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message posté le 29 avr 2007 à 21h54

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Sauron

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C'est normal, ce sont les partis majoritaires.

Le clou qui dépasse attire le marteau.

message posté le 29 avr 2007 à 22h24

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borealis

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je ne vois pas en quoi c'est normal, les partis comme le ps ou l'ump ,ont ete battis sur des ideologies, tout autant que les partis plus extremes
mais ta remarques est interressante,elle prouve que pour beaucoup ce phenomene est entré completement dans les moeurs, c dommage je trouve

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