Tout n'est pas aussi simple...
Scientifiquement, rien ne prouve que le réchauffement est dû à 95% aux activités humaines. C'est "juste une" corrélation entre développement humain, émissions de CO2 et températures. Je suis bien d'accord que c'est quasiment sûr que nous en soyons responsable, mais à quel degré, on est incapable de le dire précisément.
On fait voir des images chocs (fontes de glaciers, catastrophes naturelles) qui ne veulent rien dire. C'est normal que les glaciers fondent ! ils ont une énorme inertie, c'est donc les températures d'il y a plusieurs décennies qui ont amorcé la fonte des glaciers d'aujourd'hui. Faut savoir qu'on sort d'une période froide, le "petit âge glaciaire", donc les glaciers qui ont grandis au XVII° siècle, fondent aujourd'hui.
Rien ne prouve non plus qu'il y ait une augmentation de catastrophes naturelles. En fait avec le développement des technologies de l'information, on parle de catastrophes qui passaient inaperçus avant. On détecte des phénomènes météorologiques que l'on ne pouvait pas voir auparavant. En revanche, les relevés de cyclones par les sous-marins de l'armée américaine, ne montrent aucune augmentation depuis une cinquantaine d'années.
Ce qui est sûr c'est qu'on pollue beaucoup trop, qu'on emet de plus en plus de CO2 et que très certainement la température moyenne va augmenter.
Ce que je trouve pathétique, c'est qu'il a fallus le réchauffement climatique pour nous faire réagir. Moi ce que je pense, c'est que réchauffement ou pas, on s'en fout à la limite, ON DOIT préserver notre environnement.
Mais si le catastrophisme* est le seul moyen de faire peut être réagir les hommes, ben continuons ! car le climat est bien plus complexe que ce qu'on pense, on ne sait pas vraiment comment ça va se passer, ni à quelle vitesse.
* plusieurs scientifiques qui reconnaissent le réchauffement climatique et la responsabilité de l'homme, ont quand même souligné quelques exagérations dans le films d'Al Gore, notamment les images de glaciers.
"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."