Ce serait bien, c'est sûr, mais... (bon... encore moi qui fait le rabajoie )
Il y a de la place pour faire ça? Parce qu'avec les règlementations municipales... Et j'imagine que, ne serait-ce que pour un projet comme ça, il faudrait faire au moins une étude sur le terrain, non?**
Un côté que dans le fond, je crois que je vais bien aimer de l'urbanisme outre l'agencement architectural (il y a du travail à faire là-dessus à Sherbrooke) c'est l'application de la règlementation. Parfois on peut être surpris, en bien ou en mal, de ce qu'on peut faire et ne peut pas faire.
**Je donne ça en exemple.
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-Si la Philosophie est la mère de toutes sciences, l'Histoire en est le père.-
-Dieu est innocent de la toute-puissance dont on a voulu l'accabler.- Albert Jacquard En d'autres termes, il n'existe pas...
Wow ! Quelle bonne idée, c'est des trucs de ce genre que j'aimerais faire si je choisisais la voie d'urbaniste. Tu pourrais me donner le titre de cette bible de l'urbanisme ?
Ça tombe bien, c'est de cette façon que l'urbanisme se transforme peu à peu. C'est déjà commencé à Montréal et ça devrait arriver en région d'ici 10-15 ans. (il y a toujours un écart de 20 ans entre Montréal et les régions)
Pas pire le plan que t'as tracé el Rock! Cette tentative a surtout pour but de montrer la préséance du piéton sur l'automobiliste... L'automobile ne doit pas être enrayée, il faut juste les "faire chier" pour leur rendre la tâche moins facile, et montrer que le piéton est roi. C'est surtout psychologique, mais ça a l'avantage de décourager la circulation de transit, de ralentir le trafic et de faire en sorte que les piétons traversent la rue quand ils en ont envie sans avoir peur de se faire tuer.
Toute la well ?... Je crois que ca serait trop drastique. Dans le contexte actuel, il serait préférable de garder un certain nombre de parkings selon moi....
Et puis merde !....Sherbrooke doit mourrir... j'en peut plus de cete ville
Steve, tu as raison, faudrait prendre en compte les règlementations en vigueur, mais honnêtement, j'vois pas trop ce qui pourrait s'opposer a ca, surtout que le théârtre appartient a la ville... ils en font ce qu'ils veulent lol
SHERBROOKE - Les deux maisons barricadées adjacentes à l'ancien Canadian Tire de l'intersection King/Jacques-Cartier seront démolies au cours des prochains jours.
Ces deux résidences inoccupées, acquises à gros prix par Loblaw, seraient fréquemment la cible de squatteurs.
Il y a exactement une semaine, la Ville de Sherbrooke a diffusé un avis public à l'effet qu'une demande de permis de démolition pour ces deux bâtiments serait étudiée lors d'une séance publique, le 26 novembre prochain.
Le Service de police de Sherbrooke (SPS) a cependant exigé que la Ville émette le permis sur-le-champ pour des raisons de sécurité publique.
Des squatteurs
Le SPS craignait que des squatteurs n'y trouvent refuge avec le retour du temps froid, augmentant ainsi les risques d'incendie. Le permis de démolition a donc été émis lundi, conformément à une disposition de la réglementation municipale.
Ce n'est qu'une question de jours avant que les deux maisons situées à l'angle du boulevard Jacques-Cartier Sud et de la rue Wiggett ne soient rasées, affirme Sylvain Boulianne, directeur du service de la planification et du développement urbain de la Ville.
La compagnie Propriétés Provigo Limitée, détenue par Loblaw, a déboursé 435 000 $ pour acquérir ces deux propriétés en avril dernier, soit trois fois l'évaluation municipale.
Loblaw était déjà propriétaire de l'ancien Canadian Tire, qu'elle a acheté en 2006 au montant de 8 M $. Le comité de démolition a approuvé la démolition de ce gros bâtiment désaffecté en janvier dernier. Par la suite, Loblaw a déposé une demande de permis de démolition, mais le permis en question n'a pas encore été octroyé, précise Sylvain Boulianne.
Loblaw "n'a pas encore fourni toutes les informations pour qu'on puisse émettre le permis", mentionne-t-il. Les fonctionnaires de la Ville sont présentement en pourparlers avec la compagnie pour qu'elle fournisse notamment le plan d'implantation de son projet ainsi qu'une garantie bancaire. "Il reste encore des étapes importantes à franchir" avant que le permis ne soit émis, indique M. Boulianne. Loblaw aura ensuite un an pour procéder à la démolition.
Selon une rumeur persistante, le géant de l'alimentation souhaite construire un supermarché Loblaw's sur ce vaste terrain, situé à l'une des intersections les plus achalandées de Sherbrooke.
Pour que le projet de Loblaw soit accepté par la Ville, le nouveau bâtiment devra vraisemblablement voir le jour non pas au fond du stationnement, mais plutôt en bordure de rue, comme c'est le cas pour la pharmacie en construction de l'autre côté de la rue King Ouest.
Pour ce faire, Loblaw devra acquérir le terrain laissé vacant par Petro-Canada, à l'angle des rues King Ouest et Jacques-Cartier. Aucune transaction en ce sens n'a encore été enregistrée. En mettant la main sur cette propriété, Loblaw détiendrait tous les terrains ceinturés par la rue King Ouest, le boulevard Jacques-Cartier Sud et la rue Wiggett.
La Tribune n'a pas été en mesure de s'entretenir avec les porte-parole de Loblaw et de Petro-Canada pour obtenir leurs commentaires.
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Holly Rock ! ca avance alors ! Et j'aime particulièrement le passage ou il est mentionné que le batiment devrait être en bordure de route. La ville tient son bout, la révolution urbanistique est maintenant en marche et ca parrait !!
Sherbrooke revient à la charge pour agrandir son périmètre urbain
David Bombardier
La Tribune
SHERBROOKE
Après avoir restreint drastiquement son périmètre d'urbanisation en 2004, la Ville de Sherbrooke tente maintenant de l'agrandir de quelques centaines d'hectares.
Une demande en ce sens avait été présentée à Québec l'an dernier, mais la ministre des Affaires municipales avait alors jugé que les justifications de la Ville étaient insuffisantes.
Les élus reviennent donc à la charge. Ils ont adopté, lundi soir, un règlement de contrôle intérimaire bonifié ainsi que des mécanismes devant permettre à la Ville de mieux gérer le développement de son territoire et d'éviter la spéculation immobilière tout en contrôlant l'étalement urbain.
En 2004, deux ans après la fusion, la Ville avait, de son propre chef, grandement restreint son périmètre d'urbanisation, périmètre à l'intérieur duquel le développement domiciliaire est permis.
Cette décision visait à limiter le développement à proximité des zones urbaines déjà desservies par les réseaux d'égout et d'aqueduc.
Ce périmètre était passé de 12 000 à environ 9700 hectares, ce qui devait répondre aux besoins de développement pour les 10 prochaines années, explique Sylvain Boulianne, directeur du service de la planification et du développement urbain.
En 2006, la Ville a cependant revu ses besoins en espaces résidentiels pour tenir compte du boom de la construction. Une demande d'agrandissement du périmètre urbain a donc été déposée au ministère des Affaires municipales et des Régions (MAMR).
La Ville (qui agit à titre de MRC dans ce dossier) souhaitait accroître son périmètre urbain d'environ 700 hectares pour le faire passer à quelque 10 400 hectares.
La ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, a accueilli froidement cette demande en décembre 2006, prétextant notamment que l'agrandissement demandé n'avait pas été suffisamment justifié.
Elle recommandait que la Ville identifie des zones prioritaires de développement et des zones de réserve, des concepts qui faisaient partie du plan d'urbanisme rejeté lors d'un référendum.
Des 10 400 hectares du nouveau périmètre urbain proposé l'an dernier, 400 seront finalement identifiés comme étant en zone prioritaire et 900, en zone de réserve. "Auparavant, il n'y avait aucune zone prioritaire ou de réserve, rappelle Sylvain Boulianne. C'était bar ouvert", ce qui signifie que les promoteurs pouvaient construire n'importe où à l'intérieur du périmètre urbain.
En temps normal, la Ville devrait négocier avec le MAMR chaque fois qu'elle voudrait convertir une zone de réserve en zone prioritaire. Résultat: compte tenu de la vigueur du marché immobilier des dernières années, le nombre de terrains disponibles pourrait être réduit de façon notable, ce qui créerait un effet de rareté et influencerait le prix des terrains à la hausse.
Pour éviter cette conséquence, les élus demandent au MAMR d'approuver un "mécanisme d'échange". Une fois par année, des terrains situés en zone de réserve seraient convertis en zone prioritaire afin que 400 hectares de terrains soient toujours disponibles au développement.
"Il est crucial que le MAMR nous accorde le droit d'utiliser ce mécanisme d'échange, juge le président du comité consultatif d'urbanisme, Louida Brochu. La Ville de Sherbrooke estime qu'elle en a besoin pour avoir la latitude nécessaire pour gérer sa croissance dans une perspective de développement durable."
Situation financière de la Ville: Perrault évoque des coûts additionnels
David Bombardier
La Tribune
SHERBROOKE
Jean Perrault s'est bien gardé de parler publiquement d'une hausse de taxes, lundi soir, lors de la traditionnelle lecture du "rapport sur la situation financière de la Ville de Sherbrooke".
De nombreux passages du discours du maire pavent néanmoins la voie à cette éventualité, deux semaines avant le dépôt du budget 2008.
La fermeture du lieu d'enfouissement sanitaire, le 1er avril prochain, "exerce à elle seule une pression extraordinaire sur les budgets de la Ville et ce, dès l'année prochaine", a indiqué M. Perrault, confirmant ainsi ce que La Tribune expliquait dans son édition de samedi.
"D'autres coûts additionnels importants pour la gestion de nos matières résiduelles, dont le transport de toutes les matières à l'extérieur de la ville, feront grimper rapidement les coûts d'opération", a poursuivi le maire.
"L'adhésion instantanée" des Sherbrookois au recyclage et au compostage "aura bien sûr des effets sur les budgets futurs auxquels le conseil municipal fera face dès 2008", a-t-il ajouté.
Rappelons que le maire Perrault affirmait dans notre édition de samedi que la Ville chargera dorénavant "les vrais coûts aux citoyens" pour ce qui est des taxes de services.
L'état du réseau routier sherbrookois et de la flotte de véhicules municipaux "commande aussi des investissements majeurs rapidement", estime M. Perrault. Ce dernier ajoute: "Ce genre de décisions ne peut plus être repoussé vers les années futures; il nous faut agir maintenant." Cette affirmation laisse supposer que les élus bonifieront le budget destiné à la réfection des routes. Annuellement, ce budget tournait autour de 4 à 6 M $, soit deux à trois fois moins que la somme nécessaire pour conserver le réseau routier dans son état actuel.
"Plusieurs millions" seront aussi nécessaires pour rendre les usines d'eau potable et de traitement des eaux usées plus performantes.
Les budgets d'immobilisations et de fonctionnement pour 2008 seront marqués "de décisions responsables", a également précisé le maire dans son rapport, dont la lecture doit obligatoirement précéder le dépôt du prochain budget en vertu de la loi.
Interrogé par La Tribune à savoir s'il fallait y voir les signes de hausses de taxes, M. Perrault a mentionné que les contribuables auraient la réponse le 3 décembre prochain.
Surplus de près de 2 M $
À l'heure actuelle, la Ville envisage un excédent de près de 2 M $ au terme de son exercice financier 2007. Le montant exact sera connu le printemps prochain.
En 2007, le budget initial pour les dépenses en immobilisations se chiffrait à 43,6 M $, incluant la part des gouvernements supérieurs.
Le budget révisé à ce jour frôle plutôt les 50 M $ d'investissements.
Lundi soir, lors de la séance du conseil municipal, Mme Fugère s'est emportée à ce sujet après une intervention de la commerçante Jenny Martel, dont le café est situé devant le Capitol, rue King Est.
De son propre aveu, Mme Fugère a littéralement "pété les plombs". "Aucun conseiller n'accepterait ça dans son district! Il faut qu'on se réveille! Ça n'a pas de bon sens d'endurer ça dans une ville comme Sherbrooke", a lancé la conseillère municipale à l'endroit de ses collègues.
La façade du cinéma Capitol devrait s'embellir au cours des prochaines semaines. La Ville de Sherbrooke songe à la recouvrir d'un matériau économique qui empêcherait d'y placarder des affiches.
"Si ça ne bouge pas rapidement, je suis prête à installer le matériau moi-même!" lance la conseillère municipale du secteur, Mariette Fugère, en entrevue à La Tribune.
"Je ne demande pas que ce soit fait, je l'exige!" ajoute-t-elle avec détermination.
L'élue estime que l'aspect extérieur de l'ancien cinéma Capitol fait "fuir les gens" de ce secteur, qui est pourtant l'une des portes d'entrée du centre-ville.
Après avoir discuté du sujet avec des fonctionnaires municipaux, Mme Fugère se dit confiante que la façade du bâtiment barricadé sera rapidement recouverte d'un matériau beaucoup plus esthétique que la façade actuelle.
Dans notre édition de lundi, la commerçante Jenny Martel, propriétaire du Café mousse de la rue King Est, déplorait la présence de graffitis et de vieilles affiches défraîchies posées sur les panneaux de bois qui condamnent l'accès de l'ancien cinéma. Elle a lancé une pétition pour faire bouger la Ville dans ce dossier.
L'Office municipal d'habitation (OMH) de Sherbrooke compte transformer le bâtiment en logements sociaux en 2008 ou 2009. "L'investissement de quelques sous (dans la façade) nous permettrait de continuer de croire et d'espérer la conclusion de ce dossier en 2008", indique la conseillère Fugère.