Là s'en est trop.

Je m'étais déjà fais à l'idée que cette année est nulle, que le seul objectif est le stage l'année prochaine. Mais j'espérais avoir un peu de liberté dans les dossiers à faire.

Alors que toute la classe s'intéresse au comptage des loutres en Corrèze et autres trucs passionnants, avec un copain on décide de faire ce dossier sur un sujet concret et important : l'érosion des sols agricoles avec une comparaison entre l'agriculture intensive et l'agriculture raisonnée.

Selon le prof c'est plus classique que le comptage de loutre (peut être plus utile aussi [rolleyes]) et commence à nous parler d'érosion en climats sub-tropicaux et de convention avec les producteurs de noix de Cajou à Madagascar !!!
Franchement qu'est ce qu'on en a à foutre de la noix de cajou ? j'imagine bien parler de ça à un entretien d'embauche "vous savez la culture de la noix de cajou peut avoir des conséquences dramatiques sur les sols sub-tropicaux, c'est tout particulièrement visible dans la petite commune de Haguadadou au sud-est de Madagascar" !!!

Au fait je précise que c'est une formation "professionnalisante"...
même si les cours pratiques ont un coefficient ridicule.

Je passerai sur le fait qu'en cartographie, les débutants ont eu les cours poussés avant l'initiation (véridique) [non] Moi par contre je n'apprend rien, j'ai largement tout vu en Licence... je me tourne les pouces pendant 4H.

Le reste des cours est saisissant. On apprend par exemple les différents vers de terre, comment comptabiliser les vers de terre ou mesurer l'érosion avec des clous, les courants de l'eau dans un lac, etc

Au fait (bis), c'est censé être de la géographie ; l'objectif de la formation est de proposer et évaluer des politiques d'aménagement.


Bref j'aimerai avoir d'autres avis pour savoir si c'est moi ou que je suis très mal tombé !?

C'est vrais qu'après avoir passé un an à chercher du boulot je suis forcément plus critique vis-à-vis de l'université, mais quand même !

"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."

Le sujet dont laurent parle est pertinent... Surtout que je m'inscris en licence de géographie à Paris 1 pour septembre [yeux] Je pensais faire une licence professionnelle mais j'ai peur d'être spécialisé trop vite, ce pourquoi j'irai peut-être en master... enfin je penserai à tout ça. (mon DEC au Québec équivaut à un bac+2, ça me décourage un peu de retourner en arrière) Et toi tu es en master là? Et quelle fac? Moi si je suis accepté à la Sorbonne (Paris 1) je crains pas trop pour ce genre de conneries, avec la réputation de l'établissement ça serait con... Sinon mes 2e et 3e choix sont Paris 8 et Orléans, et là peut-être que je serais en droit d'assister à ce genre de cours! [non]

Pour faire quoi [yeux] ( à orléans je veux dire )

Sinon laurent [fleche] tu t'es renseigné sur des personnes faisant les mêmes études que toi dans une autre FAC voir ce que eux ils font ?

Je risque de faire hors sujet si je porte mon témoignage, puisque BTS n'est pas vraiment l'université proprement dite...

Mais certaines choses dans mes cours sont carrément inutiles, et ne seront jamais nécessaires pour le futur job ou entretien d'embauche comme tu dis.

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Ma vie, ma ville Toulouse
Ici, on vient chercher l'image d'une brandade fière de l'être...

de toute façon c'est le "bordel" au niveau de l'enseignement! la qualité des cours baisse, et ça commence depuis la maternelle. Quand j'étais en AES (Administration Economique et Social), on devait faire des revenus de presse et ensuite analyser le sujet. on m'avait accusé de ne pas avoir sortie d'argument "classique " ! Même si la prof avait trouver ça bien pensé! J'ai l'impression qu'on veut nous tranformer en ordinateur, seulement capable d'executer les ordres et non les comprendre. [snif]
Sans parler des tonnes d'erreur dans les cours. (Je vais encore parler de ma vie mais c'est pour l'exemple). Je suis aller avec un ami suivre un de ses cours d'économie. Le cours était sur la Révolution Industrielle, et plus précisément sur le chemin de fer. Le prof c'était trompé sur la première ligne du monde (il disait Lyon-Saint Etienne! alors que c'est Stockton et Darlington au Royaume-Uni en 1825, voir même Londres en 1806), sur les dates, les constructions, etc... Et il a fallu que je prouve de longues heures à mon pote que son prof avait tort.
Biensûr que c'est pas vitale de savoir l'histoire du chemin de fer, mais dans des cours plus essenciels, les mêmes erreurs peuvent pénaliser les étudiants.

D'abord je tiens à répondre à ceux qui n'ont pas apprécié mon post. On va pas tourner autour du pot, TSC est MON site et si je veux y parler de ma vie je le fais, ok ? c'est injuste ? ben payez l'hébergement, tapez-vous des bouquins de 500 pages de PHP et après vous ferez ce que vous vous voudrez.
Mon topic ne vous intéresse pas, ben n'y répondez pas. Ma réplique ne vous plait pas, ben allez voir ailleurs ! C'est aussi simple que ça.
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J'ai un peu fais ce topic sur le coup de la colère, mais on peut discuter de façon générale sur l'université !

Le calmar a écrit
Le sujet dont laurent parle est pertinent... Surtout que je m'inscris en licence de géographie à Paris 1 pour septembre [yeux] Je pensais faire une licence professionnelle mais j'ai peur d'être spécialisé trop vite, ce pourquoi j'irai peut-être en master... enfin je penserai à tout ça. (mon DEC au Québec équivaut à un bac+2, ça me décourage un peu de retourner en arrière) Et toi tu es en master là? Et quelle fac? Moi si je suis accepté à la Sorbonne (Paris 1) je crains pas trop pour ce genre de conneries, avec la réputation de l'établissement ça serait con... Sinon mes 2e et 3e choix sont Paris 8 et Orléans, et là peut-être que je serais en droit d'assister à ce genre de cours! [non]

Ouais je suis en Master "sciences du territoire" à l'université Joseph Fourrier - Grenoble 1. Pourtant quand je me suis renseigné c'est une université bien réputée et qui figure parmis les meilleures de France en sciences. C'est ça qui m'interroge d'autant plus.
A la base ce que je cherchais dans ce master pro, c'est l'aspect paysage et aménagement du territoire, l'interface environnement-société. En fait la formation est vraiment merdique car elle sépare l'aspect naturel (1° année) de l'aspect humain (2° année). Ce qui fait que cette année l'aspect géo humaine est complètement laissé de côté, et moi l'environnement pur ça me plait pas du tout.
Avec ça, il y a énormément de redites avec la Licence, les cours sont vraiment très scolaires et le niveau bas donc. Sans parler de l'organisation et du suivis des étudiants.

Sinon pour te rassurer, j'ai fais une Licence3 de géographie-aménagement et j'ai vraiment adoré ! alors que paradoxalement elle n'était pas professionnelle et que je venais de BTS, une formation technique, comme Gabs !
J'étais à l'Université de Savoie, une jeune université qui commence a se faire une très bonne réputation. Je la recommande fortement ! J'ai eu aussi de bon échos de la Sorbone en géo.

Je savais pas que tu comptais venir étudier en France ! c'est bien ! [oeil]

Gabs a écrit
Mais certaines choses dans mes cours sont carrément inutiles, et ne seront jamais nécessaires pour le futur job ou entretien d'embauche comme tu dis.

C'est sûr, mais là c'est l'architecture même de la formation qui va pas. C'est de géo humaine, et on ne parle que de phénomènes naturels. J'ai trouvé ma licence plus professionnelle que ce Master pro !
J'ai l'impression qu'on peut mettre vraiment n'importe quoi derrière l'appellation Master Pro. Y en a même sans stage obligatoire, que reste t-il de pro là dedant ?

atlanticity a écrit
Et il a fallu que je prouve de longues heures à mon pote que son prof avait tort.

Ben voilà, ça m'ait arrivé ça ! en risques naturels pour l'occasion.
On ne doit traiter que le côté naturels des risques, or par définition un risque se définit par un aléa (naturel pour ce cas) et une vulnérabilité (les sociétés humaines). Sinon y a pas de risque.
J'avais un vrais prof de risque à Chambéry (P. Pigeon vous le trouverez dans toutes les bonnes librairies et BU !) qui avait passé un semestre entier a nous prouver que les risques ne peuvent pas être dissociés des sociétés, que la notion même de risque naturel est fausse. Et là on fait le contraire.

Le problème est là : j'ai l'impression de régresser au lieu de progresser [yeux]

"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."

Le calmar a écrit
(mon DEC au Québec équivaut à un bac+2, ça me décourage un peu de retourner en arrière)

Je sais pas comment ça marche pour les étrangers, mais normalement avec un bac+2 tu dois pouvoir accèder directement en 3° année de Licence, même si tu n'as pas 2 ans d'université. Ca s'appelle la validation d'acquis, c'est ce que j'ai fais pour passer de BTS (bac+2) en Licence3.

"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."

J'ai la même impression que toi Laurent! J'ai à chaque fois été déçu quand je passais au niveau supérieur. Je pensais "enfin on va pouvoir penser", mais non à chaque fois du par-coeur, des cours approximatifs et une vision bornée. Il faut pas s'étonner qu'on fasse autant de faute d'orthographe !

Merci ça fait plaisir de pas être seul [vert]

Tu fais quoi exactement ?

"Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau."

j'ai arrêté la fac d'histoire, parce que ça ne m'apportait rien et surtout que c'était pas très utile niveau professionnel. Donc je vai aller en école d'informatique. Déjà j'aime tout les nouvelles technologies. Ensuite, je pourrai enfin utiliser mes cours d'éco en entreprise. Et j'aurai l'impression d'être autre chose qu'un perroquet, car je serais bien obligé de réflechir pour réussir!
J'ai un Bac ES spécialité éco, ensuite je suis allé à la fac en AES pendant un an, et puis Histoire jusqu'à maintenant. Donc 2 ans de fac. Vu que j'aime plein de chose (urbanisme, transports, éco, sciences, technologie, etc...) c'était difficile de me spécialiser.