Voici la suite de cet épisode consacré à Jules-Yann Courbaix, animateur en difficulté lol :
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Sans aucun doute mon invitation n’est pas une grande arnaque, et Jules-Yann Courbaix est en route pour Enfer-Beach. Son maire bien aimé et néanmoins bizarre, j’ai nommé Brisefer, l’attend près de la «porte» de sa résidence, coiffé de son célèbre et néanmoins curieux casque.
Les paliers de virtualisation ne sont pas une partie de plaisir, car on ne peut avoir aucune activité pendant leur déroulement. On s’ennuie ferme, même pas un petit sudoku pour se distraire. JYC en fait l’amère expérience. Son aspect physique change…
Notre cher animateur virtualisé est conduit à l’intérieur du palais, afin de m’y être présenté. Installé sur mon trône impérial en or massif serti de pierres précieuses et placé sur un sol en marbre de Carrare recouvert d’un tapis persan dont le prix est si élevé qu’il donne le vertige, revêtu de ma tenue impériale, je le reçois en toute simplicité. Je tiens à être sympathique, il faut faire parfois des concessions pour être populaire (je hais ce mot). Je me suis entraîné à sourire pendant une semaine avec un professeur de maintien.
A Enfer-Beach, JYC est surpris par le faste qui y règne. Opulence, fric, grandeur, population en liesse (chacun a reçu par mail les mots qu’il doit crier sur notre passage) tout est là pour témoigner de la joie de vivre à Enfer-Land. Qui a dit qu’ici c’était l’enfer ? le bonheur est de partout (et les caméras aussi). Il faut dire aussi que j’y suis allé fort sur la mise en scène. A bord de ma modeste AHAmobile blanche, nous parcourons les rues sous une pluie de fleurs et de confettis. (Toute personne ne participant pas à la fête devra ramasser 5 millions de confettis et les trier par couleur).
De retour au palais de BRISEFER, JYC est pris en charge par Anaïs FARIGOULETTE, ministre de l’éducation et de la santé, qui lui fait faire le tour de la résidence. (et accessoirement tourner la tête)
Tout est fait pour que JYC ait une bonne impression de mon empire. Sous le charme d’Anaïs, il gobe tout ce que je lui dis, et je ne lésine pas sur les mensonges, d’ailleurs j’excelle dans ce domaine, comme chacun sait. Je suis diplômé ès-mensonges.
La visite se poursuit, nous partons pour Enfer-City, ma ville fétiche, dans laquelle d’importants travaux de restructuration sont en cours.
Et nous terminons par Méphistopolis, la troisième mégapole du pays, où siège le gouvernement.
Je crois bien que JYC commence à aimer Enferland. C’est le moment d’aller à Golden Hell, l’enfer doré, actuellement en construction. La tour Arista Arximia Narcissia, dont l’or, l’argent, et autres matériaux précieux brillent au soleil, entourée de promenades en marbres rares et de jardins, finit de le séduire. Ses centaines d’étages abritent tout ce qui parle de moi : des millions de livres sur ma carrière, des milliers d’œuvres, tableaux, portraits, me représentant dans toute ma gloire, et tous les films et reportages faits sur moi. Ma modestie s’étale au grand jour.
Enfin, l’extrémité de la tour abrite des bureaux, la station de radio et de télévision.
Chaque Enferlandien se doit de connaître tout ceci. Tout manquement est sévèrement puni, et les nouveaux Goldenhelliens se tiennent à carreau, de peur d’avoir à compter les nuages qui traversent la ville en diagonale les jours pairs.
Arrivé au dernier étage, la tête dans les nuages, JYC a de petits cœurs à la place des yeux
j’ai gagné un admirateur sincère, ce sont les plus rares. Je lui tends un contrat rédigé au microscope, qu’il signe aussitôt. Le voilà Enferlandien d’honneur, ce qui ne lui donne droit à rien du tout.
Mais c’est une précaution, au cas où il changerait d’avis sur moi, car il aurait une sacrée surprise. J’adore faire des surprises. Ceux à qui elles sont destinées semblent moins les apprécier. Le monde est rempli d’ingrats. Je suis un incompris.
Me revoici seul dans mon palais. Ma popularité est en augmentation, je n’ai jamais autant reçu de lettres d’injures. Les manifs aussi sont en augmentation, tout comme les impôts. Tout va donc bien dans le pire des mondes. J’ai gagné la partie. D’ailleurs je gagne toujours. Je suis le meilleur, le plus grand, etc etc… plus aucun psy ne veut s’occuper de mon cas.
La famille BOSSDUR a repris le chemin d’Enfer-Beach, et Jacques BOSSDUR devra trimer pendant deux années à mon service. Compter les moineaux , couper les cheveux en quatre dans le sens de la longueur, etc… voilà qui va l’occuper.
Mon empire continue son expansion, Golden Hell est mon nouveau projet, et j’ai d’autres surprises de côté. A découvrir bientôt dans les prochains épisodes.
La devise d’Enferland est maintenant célèbre
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L’incroyable City Journal d’EnferlanD -
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Le C.J. d'Enferland et de son univers impitoyaaaaable reviendra peut-être, un jour...