Moneymail a écrit
Pour Toulouse, c'est une ville qui secrètement, rêve d'être la nouvelle Barcelone.
Belle image, c'est tout à fait ça !
Pour la diversification économique c'est vrai qu'il y a du travail, car sans Airbus, le mot "Toulouse" ne résonnerait pas autant dans le monde, comme aujourd'hui. Trop d'entreprises, sous-traitants sont sous la tutelle du "Grand", et si par malheur Airbus serait dans le rouge, Toulouse paierait très cher.
Mais les collectivités, entreprises, etc "fouinent" "cherchent" , à vrai dire touchent un peu à tout pour trouver un ou plusieurs nouveau-x secteur-s que Toulouse pourrait développer et concretiser avec son potentiel fort de matière grise. Récemment, Toulouse s'est offerte le siège du programme "galileo" avec l'Europe et 150 000 emplois annoncés dans le Continent, (galileo: satellite européen pour concurrencer le GPS d'Amérique). Puis, il y aura le "Cancéropole" autour du pôle "Bio-santé-Cancer", ou une chose proche de ce nom là, qui viendrait regrouper 4 000 employés sur l'ancien site d'AZF, dont 2 000 chercheurs. Il y a Ariane aussi...Moi, je fais confiance aux biotechnologies (projet supplémentaire), qui me paraît un secteur très prometteur pour l'innovation, et donc le dynamisme économique que Toulouse sait encore préserver aujourd'hui. Je pense que Toulouse est en train de tester plusieurs domaines dans lesquelles elle serait compétitive, et plus tard elle gardera ce qui marchera et l'inverse.
Pour l'afflux démographique (on dit chaque année que Toulouse, c'est 15 000 personnes de plus), les ZAC viennet freiner et gérer cette anarchie pavillonnaire qui est encore présente, c'est vrai. Mais je suis plus inquiet pour le chômage qui reste toujours très stable, ici (10.4 %...). Malgré de très nombreuses créations d'emplois dans la métropole, l'emploi ne suit pas assez pour absorber les nouveaux actifs mutés, ou tout simplement multipliés dans la région. Souvent, ce sont les jeunes, ou même les Parisiens et les femmes de salarié qui se retrouvent au chômage. Certes, on arrive à créer 6 000 emplois privés/an, mais d'un autre côté il y a encore plus de demande, malgré ce très bon score. Terrible équation !
Bienvenue venito ! Toi avec maxi, vous décrivez parfaitement ce à quoi on peut vivre dans ma ville. venito m'a l'air très bien renseigné, certaines choses m'étaient jusque là inconnues.
Pour mon classement, je pense ne pas le bouger, même avec le temps passé depuis.
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Ma vie, ma ville Toulouse
Ici, on vient chercher l'image d'une brandade fière de l'être...