Je me soucie en effet que Toulouse ait ce problème d'étalement urbain, car faut savoir qu'elle peut s'étendre sans aucune difficulté de relief (elle est entourée de 6 vallées du nord au sud et de l'est à l'ouest où il est très facile de construire), et sans aucun obstacle géographique (montagne, océan...). Ce ce qui la différencie de Bordeaux et Grenoble, déjà.
Par ailleurs, je tiens à re-dire que Toulouse n'est plus un "aspirateur" càd qu'aujourd'hui, elle est toujours la ville provinciale la plus absorbeuse d'habitants (en nb habs) mais ce boom ne se fait plus comme auparavant au détriment des autres villes moyennes de sa région comme Albi Montauban Tarbes. Ce qui fait que la difficulté est largement plus grande désormais: ce sont des lotissements qui poussent carrément à mi-distance entre Toulouse et Montauban, et même entre Toulouse et Albi! C'est vraiment l'hémorragie! Les campagnes se remplissent, bref rien de simple.
Je me connais pas trop au dossier de la SCOT pour Toulouse, mais tout toulousain sait très bien que l'urbanisation de l'aire urbaine toulousaine s'est totalement faite par taches d'huiles le long des grands axes, et du coup ça a été très longtemps l'anarchie du lotissement.
Ce n'est peut-être qu'un minuscule détail, mais ça montre bien que de nos jours l'organisation de l'étalement urbain est pourrie: j'ai été facteur à la poste depuis juillet, et j'ai servi un village proche de chez moi qui fait 500 habitants, en qui va sans doute en faire 700 à 800 avec la construction simultanée de 3 lotissements, le village avant ça n'a jamais connu d'autres lotissements et il s'en construit 3 d'un coup en l'espace d'un an!! Pire encore, ces lotissements sont composées exclusivement de maisons individuelles. Voilà le progrès......
Ma conclusion, c'est que toutes les collectivités locales dans et autour de Toulouse n'ont pas la capacité de se coller à tous les dossiers d'urbanisme, pour une simple et bonne raison: ils sont totalement dépassés par les évènements, mais à un point pas possible!! Vers les années 90, l'aire urbaine toulousaine accueillait chaque année environ 10 000 habs, puis ces temps-ci c'est 20 000. Une localité dépassée et désorganisée, et ça ne s'arrange pas quand le boom démographique est pas loin en quelques années de se multiplier par deux comme c'est en train de se passer...
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Ma vie, ma ville Toulouse
Ici, on vient chercher l'image d'une brandade fière de l'être...
Rha !!! l'envers du décor !
