Kevin : en effet comme le dit Alucard, Elite D. et KSP ne sont pas comparables... Mais je lorgne sur ED depuis quelques jours maintenant, et si je craque un jour en l'achetant (mais ce serait très chronophage avec moi, il faut que je résiste), tu m'épauleras dans le début de mes aventures
Mais place aux choses sérieuses, ici on parle de programme spatiale, ça ne rigole pas !
Aujourd'hui, je vous présente le rapport post-opération de deux missions, dont une constitue une étape essentielle pour l'expansion spatiale !
Une petite menthe glacée ?
Pour ce second rapport de mission, direction Minmus, la deuxième lune de Kerbin. Située bien plus loin que Mun, elle a une taille ridiculement petite, si bien qu'on ne peut presque pas l'observer à l'oeil nu depuis la surface de Kerbin. Si elle est plus loin signifie qu'il faut plus de puissance pour atteindre Minmus que pour atteindre Mun (logique), mais sa petite taille lui donne une gravité relativement faible, (on peut faire des sauts de 10m de haut) il est donc plus facile d'y atterrir et d'en repartir. Au final, ces deux aspects se compensent et il faut à peu de choses près la même puissance (comprenez la même quantité de carburant) pour un aller-retour Kerbin-Minmus que Kerbin-Mun. Et là réside toute la beauté de ce jeu !
Mais passons tous ces calculs fastidieux, les Kerbals décollent et voient sur place si ils s'écrasent ou pas (c'est comme ça qu'ils fonctionnent)
Je vous passe le décollage, sensiblement le même que pour aller sur Mun, nous voici en orbite autour de Minmus. Personnellement, c'est l'un de mes astres préférés (vous découvrirez les autres du système solaire en même temps que moi au fil de mon exploration) ! L'engin que j'utilise est le même que pour aller sur Mun,à peu de choses près : j'ai amélioré la position des pièces, ajusté les quantités de carburant, et remplacé certaines pièces par des nouvelles plus performantes que j'ai débloqué.
"Un immense diabolo menthe gelé ?"
Tout c'est bien passé, et du premier coup !
J'envoie des données de sciences au centre spatial gràce à mon antenne
Jebediah sort le JetPack !
C'est reparti, après un premier pas historique à la surface de Minmus, retour vers Kerbin, qu'on peut voir au loin. Il faut préciser que si l'aller-retour Kerbin-Mun dure au maximum 3 jours (une journée de Kerbin = 6h), il faut compter environ 25 jours pour aller et revenir de Kerbin. La durée des voyages spatiaux augmentent plus vite que leur distance !
Adieu Minmus...
... Bonjour Kerbin !
Et la ré-entrée, aussi douce qu'un réveil à 5h du matin après 2h de sommeil, avant le déploiement des parachutes :
"-Allô Huston, on a un problème ! -Désolé, on n'a plus qu'une barre de réseau !"
Cette deuxième mission est un pas essentiel vers l’expansion spatiale : la mise en place d'un réseau de satellites de communication en orbite basse autour de Kerbin !
Mais tout cela n'est possible et nécessaire qu'avec un mod : Remote Tech, qui donne enfin une vraie utilité aux satellites en n'autorisant le contrôle d'un engin sans Kerbal à son bord seulement s'il bénéficie d'une connexion au KSC (Kerbal Space Center), directement ou par le biais d'autres satellites. Autrement, ce n'est qu'un bout de métal à la dérive. Donc un satellite qui serait à l'opposé du KSC par rapport à la planète ne pourrait plus être contrôlé tant qu'il n'est pas repassé du côté du KSC... D'où l'interet d'un réseau de satellites en orbite qui, avec le rôle d'antennes relais, permettent de couvrir l'espace dans toutes les directions !
Cette première étape est essentielle pour accomplir des missions de mise en orbite de satellite (pour gagner de l'argent), ou mieux encore : envoyer un rover sur Duna par exemple (l'équivalent de Mars)
C'est parti, voici à quoi ressembleront mes COMsat 1ere génération ; la seconde génération sera équipée d'antennes que je n'ai pas encore débloqué pour émettre plus loin dans l'espace.
Décollage... La charge utile (le satellite), est planqué sous la coiffe au sommet de la fusée, qui le protège des frottement de l'air au décollage et qui assure une meilleure aérodynamique... primordial pour réussir son décollage !
Après m'être séparé du premier étage :
Une étape que j'adore : séparation de la coiffe de protection... magnifique à voir
Séparation du deuxième étage et déploiement des panneaux solaires :
Comme je vais bientôt perdre la connexion avec le KSC, je prévois mes futures manœuvres grâce à l'ordinateur de bord, et j'envoie vite l'ordre au satellite, ainsi il effectuera la manœuvre même si il n'est plus connecté. La connexion sera vite rétablie, après une petite heure, le temps de faire le tour de la planète (ça va très vite là-haut).
Voilà avec deux satellites, en orbite stable, on comprend le principe. La stabilité de l'orbite est un point essentiel, si l'orbite d'un des satellite est décalée de quelques dizaines mètres seulement de celle des ses voisins, alors sa vitesse orbitale ne sera pas la même, et ce léger décalage va s'accumuler au fil des jours/mois/années... au final, deux satellites de l'orbite basse peuvent perdre leur connexion si Kerbin passe entre eux, et alors remettre en question la pérennité de toutes les missions qui ont besoin de ce réseau en orbite pour rester en contact avec le KSC !
Et voilà une fois que le réseau est terminé ! (deux ou trois heures de jeu pour lancer les satellites et ajuster leur orbite à 1m près !). Comme vous le voyez, la connexion entre les satellites passe à un poil de fesses de Kerbin... Et plus tard la position changeante des satellites vont avoir raison du réseau, deux connexions seront perdus car Kerbin s'est interféré entre eux. C'est pas grave, ça suffit pour le moment pour connecter Mun et Minmus au KSC. Le 2e génération de COMsat sera positionnée sur l'orbite géostationnaire, et équipée de satellites plus puissant en prévision de la conquête de Duna
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