ls auront désormais le choix entre leurs calculatrices de collège ou des modèles plus perfectionnés intégrant une fonction «examen» interdisant tout abus. «Ils», ce sont les futurs lycéens qui feront leur rentrée en seconde en septembre prochain, et qui étrenneront, donc, au cours de l'édition 2018 du baccalauréat cette nouvelle décision de l’éducation Nationale: bannir des tables d'examen les calculatrices programmables.
Une entente avec les fabricants pour doper les ventes?
Ces monstres de mémoire ont, il est vrai, conquis nombre de tricheurs au fil des ans, des fraudeurs en herbe qui choisissaient de confier au disque dur de leur «calulatoche» les contenus de leur cours, plutôt que de se risquer à les apprendre...
L'annonce tombée, les premières craintes se font entendre, relève Rue 89 : y a-t-il eu entente avec les fabricants pour doper les ventes de leurs nouveaux modèles incluant cette fameuse fonction «examen», n'y a-t-il pas un risque de défavoriser les élèves n'ayant pas les moyens de s'offrir ces modèles dernière génération ? «La mise en application à compter de la session 2018 permet de limiter l'investissement des familles», aurait répondu à cela le ministère, toujours cité par Rue 89 et qui balaye du revers de la main l'idée d'un accord avec les fabricants.[/quote a écrit
Un article glané sur google actu .
C'est particulièrement inadmissible d'en arriver la . En filiaire scientifique les épreuves de maths/physique/chimie/science de l'ingénieur , nécessitent des calculatrices dites programmables. Normal quand on fait des calculs de types "informatique" on va pas s'amuser à sortir le gadgette +x-/ ...
J'ai toujours passé mes examens avec un casio graph35+ , la mémoire de la calculatrice a toujours été bourré. Maintenant professionnel il m'arrive encore d'avoir recours à cette calculatrice pour des calculs scientifiques assez complexe (je bosse dans l'informatique) . J'ai passé le bac en 2009 , c'est certes il y a 6 ans mais je l'utilise encore ma bonne vieille cocotte !
Dire qu'un calcul complexe de log , de exp , de sin ou cos on en a plus besoin est faux , faux et faux !
Certain on ne devient pas tous ingénieurs ni informaticiens . Mais les calculatrices programmables sont un tremplin pour la programmation ... quand on entend que les jeunes doivent faire de la programmation dès la primaire ou le collège .
On marche vraiment sur la tête avec un tel mesure.
message posté le 10 avr 2015 à 20h03édité le 10 avr 2015 à 20h18 par softswiss
C'est pratique en effet, mais pas besoin d'avoir quelque chose de programmable. Il faut un support de plusieurs lignes de calculs et fractions, et graphs. Une partie programmable n'est pas nécessaire, voire inutile. Après, est-ce une calculatrice du genre existe, mystère. Je ne me rappelle plus du bac, mais une partie, une bonne calculatrice était nécessaire, mais pas besoin d'avoir écrit notre propre petit programme. C'était la dernière fois que j'ai eu besoin d'une calculatrice
Une fois à l'uni, c'est pas qu'une calculatrice n'est plus utile, mais c'est qu'il faut une ordinateur avec Mathematica si on veut arriver à quelque chose. Et encore, parfois Mathematica n'est pas suffisant, il faut simplifier à la main.
Pour ma part, j'ai eu 20 en maths au Bac, mais seulement 8 en SVT... et cela parce que sur l'exercice principal, j'ai confondu ma droite et ma gauche (véridique!).
L'intelligence n'est pas toujours là où on le croit!
La calculatrice est utile pour résoudre les calculs complexes, et j'avoue que ma calculatrice m'a bien aidé ça (surtout grâce à mon incroyable capacité à faire des erreurs débiles). J'ai mis des anti-sèches à l'époque du bac pour la physique sur les points que je confondais parfois, mais je n'ai pas souvenir de les avoir utilisées (sans doute parce que les exercices ne s'y prêtait pas non plus).
Mais d'un autre coté, si moi j'ai réussi à confondre ma gauche et ma droite (vive le stress!), je me dit que pour d'autres, c'est tout à fait possible d'oublier comment faire fonctionner un théorème et qu'avoir une "mémoire de secours" peut être bien pratique.
Évidement, si cela devient en revanche la "mémoire principale" y'a quelque chose qui cloche en effet!
Personnellement, je n'ai pas eu besoin des fonctions avancées de ma calculatrice au BAC (Pro Commerce).
Mais j'imagine que les filières spécialisées, c'est autre chose...
tanaka59 a écrit Après cela s'appelle le gavage d'oie
Oui et non. Ça dépend des calculs. Mais le plus important est le raisonnement et ça, aucune calculatrice ne peut aider. Pour les formules, on a le "Formulaire et Tables". Pour les calculs, c'est savoir en principe comment les utiliser, transformer adapter, savoir poser les équations pour résoudre le problème. Ensuite la conversion algébrique vers numérique, ça n'a aucune valeur, tout le monde sait remplacer les variables par un nombre. C'est utile de le faire en cas de doute pour vérifier si on est pas à côté de la plaque.
Ça sert à rien de simplifier pour les math (bac scientifique) pour laisser couler les étudiants ensuite à l'uni. Plus les études avancent plus les calculatrices sont inutiles, plus Google est inutile, puis wolfram Alpha ne suffit plus puisqu'on simplifie approximativement et Alpha ne le fait pas. Donc disons que c'est pas une calculatrice programmable ou pas qui change la vie des gens. Arrive un moment ou on s'amuse plus à utiliserais astuce du genre "cos(x) / dirac(y) pour x petit donc 1/dirac(y)".
Dire que pour le bac (S), les profs de physique-chimie nous encourageaient à entrer nos formules dans la calculatrice... C’est que d’un côté la France essaie d’attraper le train en développant la programmation à l’école et de l’autre interdit les outils qui encourageraient ce développement. À la fac en 2e année de licence, pour les examens de math on avait droit à tous les documents et aux pc mais ça n’empêchait pas d’avoir 2/20... Je doute que cette décision ait été prise par des gens qui ont étudié des sciences, parce qu’ils n’ont visiblement pas compris comment fonctionnait la réflexion scientifique.
Quant à la théorie du complot, j’imagine bien des représentants de Casio et Texas Instruments à l’allure sinistre autour d’une table avec les gros poissons de l’Éducation nationale, riant diaboliquement en s’adossant à leur fauteuil en cuir, un cigare à la main, en se tenant leur ventre proéminent^^
A part ça, le débat calculatrice / pas calculatrice est un débat idiot et qui ne mène à rien, ne changera rien à la qualité d'enseignement. Par contre, revoir un peu certaines méthodes de cours ça, c'est quelque chose qui peut amener quelque chose