message posté le 27 août 2009 à 23h53
L'association de Red Bull avec de la vodka peut créer des dommages irréversibles, voire mortels... Ca ressemble à un hoax, non ? Et pourtant...
"Je gerbe pas toujours comme hier soir - C'est seulement quand j' fais des mélanges - Quand on me met d' l'eau dans mon Ricard - Par exemple" chantait Renaud en 1983, et il concluait : "Pochtron, Pochtron - Fume un joint t'auras l'air moins con". C'est en substance (comme aurait dit Gainsbourg) la teneur d'un message en circulation sur le Net, qui met en garde contre le cocktail Vodka / Red Bull, très à la mode dans les soirées en ce moment.
Et en parlant de vomir, c'est exactement la réaction qu'espère provoquer ce message, qui n'est qu'un glurge de plus. Un glurge ? Comprenez une histoire mélodramatique cherchant à susciter une réaction viscérale du lecteur et à le faire adhérer à une morale souvent un peu simpliste. Ici, la morale est... limite, puisque son auteur présuppose que la consommation de cannabis est moins nocive qu'un produit en vente libre dans les rayons sodas.
Un glurge peut être vrai à l'origine, mais il est très souvent faux, et c'est le cas ici. A notre connaissance, aucune trace d'un Gildas, mort le 2 novembre 2008 suite à l'ingestion d'un tel cocktail. Et, contrairement à ce que dit le message, le Red Bull ne peut pas entrainer la mort !
Alors, total hoax le coup du vodka Red Bull ? Hum... pas si sûr.
L'Université de Liège prévient ses étudiants fêtards qu'on ne connaît pas bien "les interactions entre caféine, taurine et glucuronolactone. Et si ces produits sont absorbés en même temps que de l’alcool, des médicaments, ou des drogues illicites, ça peut "secouer" pas mal, particulièrement en association avec l’exercice physique et la déshydratation due à la transpiration. Du reste, une mention sur les canettes de Red Bull françaises déconseille de dépasser la dose de 2 par jour, surtout pour les personnes fragiles, notamment du coeur.
Plus troublant encore, en France, à ce jour l'AFSSA considère que compte-tenu de la teneur importante de taurine et de D-glucuronolactone, la sécurité d'emploi n'est pas assurée concernant l'absorption de Red Bull notamment en association avec de l'alcool. A ce sujet, l'agence en profite pour rappeller que l'autorisation de mise en vente du produit en France est liée à une obligation européenne et en aucun cas suite à un avis favorable de sa part...
Quoiqu'il en soit, une donnée est avérée. Il y a bien une interaction entre l'alcool et le Red Bull (ou toute boisson énergisante contenant de la caféïne, de la taurine et du D-glucuronolactone). En effet, la prise combinée des deux produits potentialise les effets excitant de l'alcool et diminue les effets depressifs.
En conclusion la prudence est de mise. Et si vous faites partie des "enfants de la chance - Qui n'ont jamais connu les transes" de la Vodka-Red Bull, il ne tient qu'à vous de le rester...
Et, si la tentation d'essayer est trop forte, alors faites le test validé par HB :
Buvez un verre de vodka (ou deux pour les plus slaves), puis n'importe quelle boisson énergisante. Attendez quelques minutes et essayez de dire à haute voix et sans vous tromper "D-glucuronolactone". Voilà, c'est imparable... Vous avez la preuve des effets dévastateurs du cocktail !
Bon, en fait, en buvant un thé à la menthe, on arrive au même résultat... Visiblement, il est tout simplement impossible de prononcer D-glucuronolactone sans se tromper. Allez, Za zdarovié!
"Je gerbe pas toujours comme hier soir - C'est seulement quand j' fais des mélanges - Quand on me met d' l'eau dans mon Ricard - Par exemple" chantait Renaud en 1983, et il concluait : "Pochtron, Pochtron - Fume un joint t'auras l'air moins con". C'est en substance (comme aurait dit Gainsbourg) la teneur d'un message en circulation sur le Net, qui met en garde contre le cocktail Vodka / Red Bull, très à la mode dans les soirées en ce moment.
Et en parlant de vomir, c'est exactement la réaction qu'espère provoquer ce message, qui n'est qu'un glurge de plus. Un glurge ? Comprenez une histoire mélodramatique cherchant à susciter une réaction viscérale du lecteur et à le faire adhérer à une morale souvent un peu simpliste. Ici, la morale est... limite, puisque son auteur présuppose que la consommation de cannabis est moins nocive qu'un produit en vente libre dans les rayons sodas.
Un glurge peut être vrai à l'origine, mais il est très souvent faux, et c'est le cas ici. A notre connaissance, aucune trace d'un Gildas, mort le 2 novembre 2008 suite à l'ingestion d'un tel cocktail. Et, contrairement à ce que dit le message, le Red Bull ne peut pas entrainer la mort !
Alors, total hoax le coup du vodka Red Bull ? Hum... pas si sûr.
L'Université de Liège prévient ses étudiants fêtards qu'on ne connaît pas bien "les interactions entre caféine, taurine et glucuronolactone. Et si ces produits sont absorbés en même temps que de l’alcool, des médicaments, ou des drogues illicites, ça peut "secouer" pas mal, particulièrement en association avec l’exercice physique et la déshydratation due à la transpiration. Du reste, une mention sur les canettes de Red Bull françaises déconseille de dépasser la dose de 2 par jour, surtout pour les personnes fragiles, notamment du coeur.
Plus troublant encore, en France, à ce jour l'AFSSA considère que compte-tenu de la teneur importante de taurine et de D-glucuronolactone, la sécurité d'emploi n'est pas assurée concernant l'absorption de Red Bull notamment en association avec de l'alcool. A ce sujet, l'agence en profite pour rappeller que l'autorisation de mise en vente du produit en France est liée à une obligation européenne et en aucun cas suite à un avis favorable de sa part...
Quoiqu'il en soit, une donnée est avérée. Il y a bien une interaction entre l'alcool et le Red Bull (ou toute boisson énergisante contenant de la caféïne, de la taurine et du D-glucuronolactone). En effet, la prise combinée des deux produits potentialise les effets excitant de l'alcool et diminue les effets depressifs.
En conclusion la prudence est de mise. Et si vous faites partie des "enfants de la chance - Qui n'ont jamais connu les transes" de la Vodka-Red Bull, il ne tient qu'à vous de le rester...
Et, si la tentation d'essayer est trop forte, alors faites le test validé par HB :
Buvez un verre de vodka (ou deux pour les plus slaves), puis n'importe quelle boisson énergisante. Attendez quelques minutes et essayez de dire à haute voix et sans vous tromper "D-glucuronolactone". Voilà, c'est imparable... Vous avez la preuve des effets dévastateurs du cocktail !
Bon, en fait, en buvant un thé à la menthe, on arrive au même résultat... Visiblement, il est tout simplement impossible de prononcer D-glucuronolactone sans se tromper. Allez, Za zdarovié!