message posté le 2 avr 2012 à 20h33
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Toute une ville se transforme en musée interactif grâce à Wikipédia
Wikipédia, la célèbre encyclopédie en ligne, s'invite désormais dans les monuments et sites touristiques. Découvrez Monmouth, une petite ville du Royaume-Uni, qui est depuis quelques jours la première ville Wikipédia du monde !
Plutôt que de mettre différentes brochures touristiques à la disposition de ses visiteurs, la ville de Monmouth a préféré une mesure plus écologique : parsemer la ville de QR codes. Pas moins de mille plaques QR Code ont été affichés partout dans la ville pour permettre aux touristes d'accéder à des articles de l'encyclopédie en ligne. Ce projet baptisé «Monmouthpedia», est le fruit d'un partenariat établi avec la fondation Wikimédia (qui soutient l'encyclopédie en ligne) et cette ville du pays de Galles.
Ainsi, depuis le samedi 19 mai, les visiteurs peuvent accéder à des articles Wikipédia réalisés par les habitants et des entreprises locales ou encore des universités. Des bénévoles internationaux ont également accepté de traduire ces informations dans plus de 25 langues ! Les 1 000 QR codes ont été placés sur des plaques en céramique nommées «QRpedia», disséminées un peu partout dans la ville. Pour permettre à tous les détenteurs d'un smartphone de pouvoir accéder à ce service, la ville a déployé un réseau Wi-Fi gratuit. Par ailleurs, le projet n'a demandé que six mois de préparation. Sa mise en place pourrait donc s'avérer très bénéfique pour la ville de Monmouth et pourrait même donner quelques idées à d'autres villes du monde entier ! Quoi qu'il en soit, cela reste une manière intéressante de promouvoir conjointement la culture, le tourisme et les nouvelles technologies.
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La RATP dévoile sa station de bus du futur
La RATP a inauguré fin mai près de la gare de Lyon, une station de bus expérimentale dotée d'un bouquet de services innovants : espace d'attente confortable, info voyageur dynamique, bibliothèque Circul'Livre, vélos électrique en libre-service, vente de café. Réalisée dans le cadre du programme de recherche européen sur le bus du futur (EBSF), cette station revisite le concept de l'abribus.
Il n‘était pas peu fier Yo Kaminagai, le designer de la RATP, mardi 22 mai 2012, en présentant à la presse la station de bus du futur, "la station augmentée" comme il aime la qualifier et dont il porte le projet depuis plusieurs années.
A juste raison quand on voit le résultat et les réactions des premiers "clients" de cet espace qui occupe au sol une surface de 85 m², dont 35 couverts, contre 6,5 m² pour l’ancien point d’arrêt.
Desservi par trois lignes de bus (57, 61 91) et installée face au 17 boulevard Diderot, a deux pas de la gare de Lyon dans le 12e arrondissement parisien, cette station propose d’abord un confort d’attente sans rapport avec ce que l’on trouve habituellement dans ces lieux.
IMAGE sur arrêt
Accessible aux fauteuils roulants, elle est dotée d’un plancher, équipée de 11 sièges abrités, d’une information voyageurs dynamique (notamment le nouveau système IMAGE de la RATP) et papier complète… et même d’une bibliothèque en libre-service, avec mise à disposition gratuite de livres, sur le principe "je laisse un livre, j’en prends un autre". Toujours au chapitre du confort, son éclairage, maintenu 24h/24, qui varie en fonction de la luminosité ambiante et un panneau de verre chauffant installé au centre de la station, juste derrière les bancs.
Voilà pour la partie tournée vers le bus, car l’autre grande innovation de cette station, c'est d’être aussi ouverte coté ville : "Quand nous avons commencé à travailler sur ce concept avec Marc Aurel (ndlr le designer de la station), nous avons découvert presqu’involontairement que les abri-bus tournaient toujours le dos à la ville. Il y a un "bus-side" mais pas de "city-side" ", explique Yo Kaminagai.
D’où l’idée d’ouvrir ce "city side" et de le garnir de services utiles également aux passants et aux riverains. C’est ainsi qu’un mini espace commercial permet d’accueillir des commerçants ambulants qui peuvent se succéder en fonction des heures de la journée (cafés, sandwichs, fruits…). Cette partie abrite également une station de vélos à assistance électrique en libre-service (5 vélos) et une borne interactive tri-faces diffusant des petites annonces, développée par JCDecaux.
Une "concept station"
Une telle richesse de service qu’on peut se demander si ce n’est pas trop. Réponse de Yo Kaminagai : "D’abord c’est une Concept station comme il existe des Concept car chez les constructeurs automobiles. Notre but est de montrer que l’arrêt de bus peut être un espace de qualité et que ça joue en faveur de l’attractivité globale du mode bus. C’est ce que font les Allemands, les Suisses ou les Anglais."
La "station augmentée" de la gare de Lyon s’inspire de la démarche Osmose que la RATP a mené pour les futures stations de métro du Grand Paris. "Avec Osmose, nous sommes arrivés à la conclusion que les stations de métro de demain devaient proposer des fonctions allant au-delà du simple transport et qu’elles devaient être évolutives. Ce sera pareil avec la station de bus de demain." La RATP a déjà repéré sur son réseau une centaines de points d'arrêts qui pourraient accueillir ce type de station.
L'équation économique
Reste aussi à valider l’équation économique. Ce projet n’a pu être réalisé que grâce aux fonds du programme européen de recherche sur le bus du futur l’EBSF (lire encadré). En France l’abribus est un peu le parent pauvre du système parce que, paradoxalement il ne coûte rien aux autorités organisatrices. "L’abribus est financé par la pub et exploité il faut le reconnaitre très efficacement par des entreprises comme JC Decaux." Comme il est impossible que les "stations augmentées" ne se financent grâce à la pub, il faudra sans doute convaincre les autorités organisatrices comme le STIF ou la mairie de Paris de mettre la main à la poche.
Sans doute le plus gros challenge de la station augmentée qui doit rester en place pendant six mois. "J’espère que nous pourrons poursuivre l’expérimentation au-delà de la fin de l’année pour pouvoir recueillir l’opinion des voyageurs pendant l’hiver", indique Yo Kaminagai.
Robert Viennet
A quoi cela ressemble ?
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Parce qu'il y a des bancs anti-clodo?
Je connaisais les bancs que personne utilise (car ils sont douloureux), mais leur but n'est pas d'être utilisé, mais d'être indestructibles . Mais jamais vu de banc anti-clodo. ça ressemble à quoi?
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