message posté le 31 juil 2009 à 20h54édité le 31 juil 2009 à 23h24 par The Rock [membre]
...et en prime, un article du Nouvelliste sur Trois-Rivières.
Mais avant tout, on peut constater a quel point les villes québécoises sont dans le bas de la liste canadienne...
LES «NEXT CITIES» AU CANADA
1-Victoria (Colombie-Britannique)
2-Ottawa/Gatineau (Ontario/Québec)
3-Vancouver (Colombie-Britannique)
4-Kingston (Ontario)
5-Halifax (Nouvelle-Écosse)
6-Toronto (Ontario)
7-Calgary (Alberta)
8-Saskatoon (Saskatchewan)
9-London (Ontario)
10-Edmonton (Alberta)
11-Winnipeg (Manitoba)
12-Regina (Saskatchewan)
13-Thunder Bay (Ontario)
14-St. Catharines-Niagara (Ontario)
15-Saint-Jean (Nouveau-Brunswick)
16-Montréal (Québec)
17-Kitchener (Ontario)
18-St. John's (Terre-Neuve et Labrador)
19-Québec (Québec)
20-Hamilton (Ontario)
21-Sherbrooke (Québec)
22-Sudbury (Ontario)
23-Oshawa (Ontario)
24-Windsor (Ontario)
25-Abbotsford (Colombie-Britannique)
26-Trois-Rivières (Québec)
27-Saguenay (Québec)
Fait-il bon vivre à Trois-Rivières?
Nancy Massicotte
Le Nouvelliste
TROIS-RIVIÈRES
Dans le classement des villes canadiennes de la nouvelle génération où il fait bon vivre et travailler, Trois-Rivières arrive au 26e rang sur 27.
C'est du moins ce que révèle la firme Next Generation Consulting (NGC) qui a annoncé, hier, son classement des villes («Next Cities») constituant les meilleurs lieux de vie et de travail au Canada pour les jeunes professionnels. NGC a en effet réuni, sous forme de tableau, les résultats de ces classements après avoir rassemblé et analysé 45 types de mesures concernant l'ensemble des villes canadiennes d'une population supérieure à 100 000 habitants.
Pour ce faire, elle a étudié les comportements des personnes âgées de 20 à 40 ans en termes de résidence et de déménagement depuis 1998, et a mis au point un système d'indexation unique en son genre qui évalue une ville en fonction des atouts qui sont importants aux yeux des travailleurs de la nouvelle génération.
Ces atouts ou indices qui définissent une «Next City» sont les salaires, l'apprentissage, la vitalité, l'accès à la ville, la vie nocturne, le coût du style de vie et le capital relationnel.
Les classements sont donc fondés sur le score total d'une ville sur l'ensemble des indices. «Le fait d'être uniquement le lieu de vie le moins cher, ou la ville proposant le plus de postes de travail ne constitue pas une stratégie sur le long terme vis-à-vis des actifs», a affirmé Rebecca Ryan, fondatrice de NGC.
Bien que les emplois soient importants, la nouvelle génération serait passée maître, selon elle, dans la sélection de son lieu de résidence. Ces jeunes analysent soigneusement plusieurs facteurs de qualité de vie. Par exemple dans la catégorie vitalité, ils vont s'intéresser entre autres à la qualité de l'air et de l'eau, aux espaces verts disponibles, à l'espérance de vie de la population, au taux d'obésité.
Évidemment, ils veulent savoir les salaires et les emplois disponibles. Ils vont porter un intérêt particulier à l'apprentissage qui est offert, les écoles et centres de formation disponibles, librairies, bibliothèques, centres d'informatique, boutiques d'équipements électroniques, etc.
L'indice de sécurité de la ville, son accessibilité, le taux de participation au vote, le pourcentage de femmes et d'immigrants qui possèdent des commerces, le coût de la vie, le temps à passer sur la route pour aller et venir vers son lieu de travail, la vie nocturne du centre-ville, sont tous des éléments dont les jeunes vont tenir compte également.
Trois-Rivières, ville «plate?»
À première vue, ce classement en queue de peloton ne donne pas une image très stimulante de la vie trifluvienne. Il ne faut toutefois pas conclure que Trois-Rivières est une ville «plate», selon NGC.
«Trois-Rivières n'est pas plate! Le classement tient compte de sept thèmes plus précis, tous analysés, et des villes font mieux ou moins bien selon le cas. Trois-Rivières performe très bien dans certains domaines et est une ville très appréciée», indique en entrevue l'un des consultants de l'organisme, Peter Moorhouse.
À preuve, dit-il, la capitale régionale a obtenu d'excellents résultats quant à l'appréciation de sa vie nocturne. Elle a toutefois fait moins bonne figure en ce qui a trait à son «capital social», un facteur qui tient notamment compte de la diversité culturelle au sein de la population.
Par ailleurs, ces statistiques n'impressionnent guère le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque. Ce dernier n'y croit tout simplement pas. «On ne sait jamais de quelle façon ils procèdent. C'est comme les sondages tout ça, il faut faire attention. C'est pas les sondages qui comptent, c'est la réalité (...) De toute façon, on est en train de faire mentir les statistiques», rétorque-t-il.
Mais avant tout, on peut constater a quel point les villes québécoises sont dans le bas de la liste canadienne...
LES «NEXT CITIES» AU CANADA
1-Victoria (Colombie-Britannique)
2-Ottawa/Gatineau (Ontario/Québec)
3-Vancouver (Colombie-Britannique)
4-Kingston (Ontario)
5-Halifax (Nouvelle-Écosse)
6-Toronto (Ontario)
7-Calgary (Alberta)
8-Saskatoon (Saskatchewan)
9-London (Ontario)
10-Edmonton (Alberta)
11-Winnipeg (Manitoba)
12-Regina (Saskatchewan)
13-Thunder Bay (Ontario)
14-St. Catharines-Niagara (Ontario)
15-Saint-Jean (Nouveau-Brunswick)
16-Montréal (Québec)
17-Kitchener (Ontario)
18-St. John's (Terre-Neuve et Labrador)
19-Québec (Québec)
20-Hamilton (Ontario)
21-Sherbrooke (Québec)
22-Sudbury (Ontario)
23-Oshawa (Ontario)
24-Windsor (Ontario)
25-Abbotsford (Colombie-Britannique)
26-Trois-Rivières (Québec)
27-Saguenay (Québec)
Fait-il bon vivre à Trois-Rivières?
Nancy Massicotte
Le Nouvelliste
TROIS-RIVIÈRES
Dans le classement des villes canadiennes de la nouvelle génération où il fait bon vivre et travailler, Trois-Rivières arrive au 26e rang sur 27.
C'est du moins ce que révèle la firme Next Generation Consulting (NGC) qui a annoncé, hier, son classement des villes («Next Cities») constituant les meilleurs lieux de vie et de travail au Canada pour les jeunes professionnels. NGC a en effet réuni, sous forme de tableau, les résultats de ces classements après avoir rassemblé et analysé 45 types de mesures concernant l'ensemble des villes canadiennes d'une population supérieure à 100 000 habitants.
Pour ce faire, elle a étudié les comportements des personnes âgées de 20 à 40 ans en termes de résidence et de déménagement depuis 1998, et a mis au point un système d'indexation unique en son genre qui évalue une ville en fonction des atouts qui sont importants aux yeux des travailleurs de la nouvelle génération.
Ces atouts ou indices qui définissent une «Next City» sont les salaires, l'apprentissage, la vitalité, l'accès à la ville, la vie nocturne, le coût du style de vie et le capital relationnel.
Les classements sont donc fondés sur le score total d'une ville sur l'ensemble des indices. «Le fait d'être uniquement le lieu de vie le moins cher, ou la ville proposant le plus de postes de travail ne constitue pas une stratégie sur le long terme vis-à-vis des actifs», a affirmé Rebecca Ryan, fondatrice de NGC.
Bien que les emplois soient importants, la nouvelle génération serait passée maître, selon elle, dans la sélection de son lieu de résidence. Ces jeunes analysent soigneusement plusieurs facteurs de qualité de vie. Par exemple dans la catégorie vitalité, ils vont s'intéresser entre autres à la qualité de l'air et de l'eau, aux espaces verts disponibles, à l'espérance de vie de la population, au taux d'obésité.
Évidemment, ils veulent savoir les salaires et les emplois disponibles. Ils vont porter un intérêt particulier à l'apprentissage qui est offert, les écoles et centres de formation disponibles, librairies, bibliothèques, centres d'informatique, boutiques d'équipements électroniques, etc.
L'indice de sécurité de la ville, son accessibilité, le taux de participation au vote, le pourcentage de femmes et d'immigrants qui possèdent des commerces, le coût de la vie, le temps à passer sur la route pour aller et venir vers son lieu de travail, la vie nocturne du centre-ville, sont tous des éléments dont les jeunes vont tenir compte également.
Trois-Rivières, ville «plate?»
À première vue, ce classement en queue de peloton ne donne pas une image très stimulante de la vie trifluvienne. Il ne faut toutefois pas conclure que Trois-Rivières est une ville «plate», selon NGC.
«Trois-Rivières n'est pas plate! Le classement tient compte de sept thèmes plus précis, tous analysés, et des villes font mieux ou moins bien selon le cas. Trois-Rivières performe très bien dans certains domaines et est une ville très appréciée», indique en entrevue l'un des consultants de l'organisme, Peter Moorhouse.
À preuve, dit-il, la capitale régionale a obtenu d'excellents résultats quant à l'appréciation de sa vie nocturne. Elle a toutefois fait moins bonne figure en ce qui a trait à son «capital social», un facteur qui tient notamment compte de la diversité culturelle au sein de la population.
Par ailleurs, ces statistiques n'impressionnent guère le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque. Ce dernier n'y croit tout simplement pas. «On ne sait jamais de quelle façon ils procèdent. C'est comme les sondages tout ça, il faut faire attention. C'est pas les sondages qui comptent, c'est la réalité (...) De toute façon, on est en train de faire mentir les statistiques», rétorque-t-il.