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Québec-Montréal : une seul métropole culturelle ?

message posté le 10 mai 2009 à 19h15

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dvchronique

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d'accord, mais je parle de «place culturelle» ...

Anyway, même politiquement ou financièrement, être un «centre» n'est pas une question de «place désignée» ... mais plutôt une question de «force naturelle» dans un domaine en particulier...

dv

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Tu m'as dit: «Le noir, l'arabe, le blanc ou le juif sont à l'homme ce que les fleurs sont à l'eau »

message posté le 10 mai 2009 à 19h59(message édité)édité le 10 mai 2009 à 20h16 par yarabundi [membre]

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yarabundi

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Ce n'est pas contre le fait que Québec veuille tirer son épingle du jeu qui me dérange. C'est plutôt normal de la part de l'administration d'une ville de vouloir faire le maximum pour la faire connaître. Ce quime dérange le plus c'est à la fois le fait qu'on semble (je dis bien : semble !! parce que je n'en suis pas entièrement certain) avoir un maire peu enthousiaste à l'idée de promouvoir la visibilité de Montréal jumelé au fait qu'on a un gouvernement provincial qui ne semble plus comprendre la nécéssité d'encourager et de motiver le développement culturel (et c'est vrai dans tellement dautres domaines) de la plus grande ville (la seule grande ville) de la francophonie canadienne (perso, je préfère dire : nord-américaine mais ça c'est un autre débat). Tant que Montréal sera la mal-aimée de Québec et du reste du Québec nous ne nous en sortirons pas.
Selon moi, le salut du Québec ne peut se faire qu'en renforçant l'économie, la culture et la visibilité de Montréal. N'en déplaise à tous les Québécois qui voient cette ville comme le repaire du diable, de la tentation, de la pollution, etc (et c'est un sentiment tellement répandu) toutes les sociétés ont besoin d'au minimum une grande ville où se concentre la grande majorité de ses forces vives. C'est souvent cette unique grande ville qu'on connaîtra mondialement. Sérieusement : à part les plus grandes sociétés de cette planète qui sont tellement connues qu'on peut sans efforts nommer plusieurs villes principales sans faire d'effort, combien de noms de villes canadiennes le Japonais moyens (par exemple) pourra-t-il nommer ? A part Toronto et Montréal (et là, je suis généreux quand j'inclus Montréal) je mettrais au défi n'importe quel pèquenot du Sénégal ou de la Lettonie de nommer deux villes canadiennes !!
Si on compare avec les États-Unies par exemple dont la culture de masse est planétaire (ne serait-ce qu'à cause des séries télévisées) nous ne faisons pas le poids.
Alors, n'éparpillons pas trop nos énergies. C'est bien que Québec (c'est bien pour Québec) veuille devenir un centre culturel plus important mais malheureusement, à cause du contexte dans lequel se trouve le Québec cela ne peut se faire à moyen et à long terme qu'au détriment de Montréal.
Tout d'abord parce que nous sommes une société bien plus pauvre qu'il n'y parait en surface et que les divers niveaux de gouvernement n'ont pas les capacités financières de promouvoir à la fois la visibilité de Québec et Montréal et aussi parce que le mécénat n'est pas profondémment ancré chez les Québécois -ce qui fait que les institutions culturelles ne recoivent jamais autant d'argent du privé (des riches individus de notre société) que dans les sociétés anglo-saxonnes du continent.

"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis

message posté le 12 août 2009 à 17h58

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yarabundi

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Le torchon brûle entre Montréal et Québec !!

Publié le 12 août 2009 à 07h08 | Mis à jour à 08h42


FrancoFolies : Labeaume s'emporte, Gérald Tremblay ne fléchit pas

Daphné Cameron et Nathaëlle Morissette
La Presse


La rivalité Québec-Montréal a pris les allures d'une véritable guerre, hier, lorsque les maires des deux villes ont haussé le ton à la suite du changement de calendrier des FrancoFolies en 2010. Alors que Régis Labeaume accuse le promoteur du festival de musique de vouloir se mettre «de l'argent dans les poches», Gérald Tremblay a martelé que la décision était sans appel. Si les deux camps ne parviennent pas à s'entendre, la ministre du Tourisme, Nicole Ménard, entend réviser le montant des subventions versées au festival montréalais.

«C'est une déclaration de guerre!» a lâché le maire Labeaume au sujet des changements apportés à l'horaire du rendez-vous de la chanson québécoise lors d'un point de presse tenu hier matin.

La veille, les organisateurs des FrancoFolies ont annoncé que le festival, qui se déroule habituellement au début du mois d'août, déménageait en juin. L'été prochain, la manifestation aura donc lieu du 9 au 19 juin. Le Festival de jazz, qui débute habituellement au début du mois de juillet, sera également devancé au 25 juin.

Grâce au chevauchement des deux festivals, l'équipe Spectra - qui gère les deux événements - évalue qu'elle pourra épargner environ 250 000$. Une économie jugée vitale par le grand patron de l'équipe Spectra, Alain Simard, puisque le festival aurait accumulé un déficit de 500 000 $ depuis 2007.


«Nous ne croyons pas que les FrancoFolies sont déficitaires et nous n'avons jamais cru cela, a déclaré le maire Labeaume. Le déficit potentiel d'un événement comme celui-là est décidé par le gérant qui se donne des frais de gérance... Alain Simard est un individu privé qui veut mettre un quart de million de plus dans ses poches. Le seul problème, c'est que cet argent vient des gouvernements.»

À l'instar de plusieurs autres organisations estivales comme le Comité de la Fête nationale, le maire Labeaume craint que le déménagement des FrancoFolies fera de l'ombre au Festival d'été de Québec et que des têtes d'affiche choisissent plutôt de se produire dans la métropole.

Tremblay surpris

À Montréal, le maire Gérald Tremblay a vivement réagi aux déclarations de son homologue. «Je suis étonné car, lorsque le maire de Québec prend une décision, il ne nous consulte jamais. La preuve, c'est qu'il a décidé de déplacer le Grand rire à la fin du mois de juillet pour en faire un copier-coller d'un festival qui existe déjà à Montréal, le festival Juste pour rire. Par ailleurs, lorsqu'il a demandé au Cirque du Soleil de faire les représentations à Québec, on n'a pas dit un mot.»

Gérald Tremblay dit qu'il ne reviendra pas sur sa décision. Le maire s'était pourtant opposé au déménagement des FrancoFolies en 2005, pour des questions de sécurité publique et pour maintenir un équilibre entre les différentes manifestations culturelles au cours de l'été. Mais la donne a changé depuis l'aménagement de la place des Festivals, dit-il.

Le maire pourra également compter sur l'appui de la chef du parti Vision Montréal, Louise Harel, et de la chef du parti Montréal Ville-Marie, Louise O'Sullivan.

«C'est vrai que c'est un changement, mais ça peut être un changement constructif sans avoir des états d'âme étalés sur la place publique, poursuit le maire Tremblay. Lorsque l'on attaque des individus, lorsque l'on attaque le groupe Spectra et son président, à ce moment-là je crois qu'on est à court d'arguments.»

Financement menacé

Pour la ministre du Tourisme, Nicole Ménard, la partie de bras de fer qui oppose les FrancoFolies au Festival d'été doit cesser. «Les parties doivent s'asseoir ensemble et tenter d'en venir à une entente», a-t-elle affirmé hier au cours d'un entretien téléphonique avec La Presse.

«Il est évident qu'on veut qu'il y ait un consensus entre les promoteurs et les municipalités. Si jamais il n'y a pas d'entente, il va falloir qu'on revoie l'aide financière versée aux FrancoFolies. Si l'événement devait se tenir en juin, c'est sûr que nous devons faire une autre analyse. Les données vont être différentes.»

Mme Ménard refuse toutefois d'expliquer si les sommes accordées au festival pourraient être revues à la hausse ou à la baisse. Impossible également de savoir pourquoi le fait d'organiser la manifestation en juin ou en août a une influence sur la somme d'argent versée. «En juin ou en août, ce n'est pas la même chose», se contente-t-elle de répondre.

Le président et cofondateur des FrancoFolies, Alain Simard, a également tenu à corriger le tir quant aux accusations du maire Labeaume. Il a insisté sur le fait que le budget de l'équipe Spectra pour les FrancoFolies était seulement de 200 000$ sur un budget total de 10,2 millions.

«Même si M. Labeaume s'est emporté, l'objectif premier, c'est que les festivals s'entendent pour défendre le Québec face à l'international. L'époque des guerres de clochers, il faut qu'elle soit terminée.»

Des heureux en Ontario

La décision de devancer en juin la tenue des FrancoFolies de Montréal réjouit le grand patron du Festival franco-ontarien, Daniel Simoncic, qui estime pouvoir profiter d'un effet d'entraînement pour sa manifestation, qui se tient traditionnellement à la mi-juin.

«Ça ne peut qu'être positif pour nous. Avec le changement de date, on pourrait faire éclater le Franco», a-t-il fait valoir.

À l'aube du 35e anniversaire du Festival franco-ontarien (FFO), M. Simoncic rêve de voir de grands noms de la musique francophone débarquer à Ottawa. «En ce sens, l'annonce des FrancoFolies ne pouvait mieux tomber», a-t-il soutenu.

Un vieux débat

Le président du Regrou-pement des événements majeurs et internationaux (RÉMI), Luc Fournier, qualifie la mésentente qui oppose les FrancoFolies et le Festival d'été de Québec de «vieux débat». «Ça doit faire 14 ans que ça dure, lance-t-il sans détour. Ce n'est pas nouveau.»

Rappelons que les Francos et le Festival d'été sont tous les deux membres du RÉMI. Ainsi, il y a environ quatre ans, M. Fournier avait participé à des séances de médiation avec les organisateurs des deux festivals qui ne s'entendaient pas sur les dates des manifestations.

«S'il y a un dossier qui est sensible dans l'industrie des événements, c'est bien le calendrier. On a un pays où l'été est court et il y a toujours de nouveaux joueurs qui veulent se rajouter.»

En ce qui concerne le débat qui fait présentement rage, M. Fournier refuse de prendre position en faveur de l'une ou l'autre des deux organisations. «Chacune a probablement raison, en partie», dit-il.

Selon lui, la médiation - qui pourrait notamment se faire avec le ministère du Tourisme - demeure la meilleure façon de sortir de l'impasse.

«La seule chose que je suis capable de faire, c'est de m'asseoir avec les deux parties et essayer d'avoir un débat calme.»

Malgré tout, le président du RÉMI estime que ce genre de problème est difficile à régler.

Le débat risque même de refaire surface dans cinq, 10 ou 15 ans, craint-il.


Avec La Presse Canadienne

"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis

message posté le 12 août 2009 à 19h17

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Comte de Frontenac

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Bof.. Labeaume c'pas nouveau si il s'met en chicane avec n'importe-qui et n'importe-quoi. Lui tous c'qui veut c'est que Québec se renforce et dépasse Montréal, d'après que je vois demême. Même que y'a une excellente machine à rumeur ici à Québec au sujet de la Ronde qui quitterait Montréal pour s'installer sur le cite d'Expo-Québec. Mais comment qu'à pourrait ben rentrez sur le site de l'Expo me semble ? Genre l'espace est moins grande où qu'à s'trouve. Et derrière tout ça, y'a une histoire d'argent avec le Festival d'Été et la FrancoFolie qui se pogne les armes contre eux-même pour une question de date. Me semblerais-tu que le 400ème yé finit et que la rentré d'argent est moins cueillate qu'en 2008 ?

Huuum.,, juste à lire toute cette article, on dirait une chicane pogné à l'Assemblé-Nationnal :D

Vive le Roy !

message posté le 12 août 2009 à 20h58

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The Rock

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Calvaire. Le maire de Québec a une névrose !

Sa carrière politique touchera sans doute a sa fin d'ici quelque temps (a moins que la population de Québec ne soit aussi névrosée que lui)... Dommage. Il aurait pu être un bon maire.

message posté le 12 août 2009 à 21h18

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dvchronique

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J'ai bien l'impression cher Rock que Lebaume sera maire de Québec un bon moment... je leurs souhaite en tout cas... ça prend des personnages avec un peu de vision à la tête d'une ville, c'est ce qui fait avancer...

Bien que je crois que les gens de Montréal ont raison de maintenir le changement de date pour les Francos, le maire de Québec ne fait que défendre les intérêts de sa ville... ce qui est normal... même si sa sortie le fait paraitre ridicule selon moi... ses arguments sont sans fondements et surtout, comme il est indiqué dans l'article, lui même a fait la même chose avec son festival du rire...

Bref, je comprends sa sortie, mais il se met le doigt de le ... jusqu'au coude...

dv

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Tu m'as dit: «Le noir, l'arabe, le blanc ou le juif sont à l'homme ce que les fleurs sont à l'eau »

message posté le 12 août 2009 à 23h08

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FrAnKs334

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The Rock a écrit
Je préfère le cas du Québec.

Montréal fait déjà plus de la moitié de la population Québécoise. Son poids et son influence sont déjà énorme.
Si la capitale était Montréal, ça ne ferait qu'empirer le problème des régions. De la façon dont les choses sont disposées actuellement, les pouvoirs sont moins centralisés et c'est tant mieux.

Je suis contre l'éparpillement, mais je suis aussi contre les ''monopoles''.

C'est excellant que Québec puisse tirer son épingle du jeu. Chaque région devrait avoir sa spécialité qui lui est propre.


Bravo :okay: ... c'est exactement ce que je pense aussi ! :accord:

message posté le 13 août 2009 à 03h13

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yarabundi

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Eh bien à voir la réaction du Comité Organisateur de la Fête Nationale de Montréal et du festival Présence Autochtone, les mécontents se comptent également dans notre métropole :


Guéguerre des festivals: la tête de Tremblay réclamée
Spectacles - Musique
Écrit par David Patry-Cloutier
Mercredi, 12 août 2009 15:29
Mise à jour le Mercredi, 12 août 2009 16:52

Le changement de date des FrancoFolies de Montréal ne fait pas des mécontents qu'à Québec. Un festival montréalais, Présence autochtone, ne demande rien de moins que la démission du maire Gérald Tremblay.




« Il faut aujourd’hui un grand coup de balai à l’hôtel de ville. Les discussions sérieuses sur le calendrier des festivals pourront alors reprendre », écrit le directeur du festival Présence autochtone, André Dudemaine, qui demande la démission du maire de Montréal.

« Comme d’habitude, les décisions importantes se prennent à la suite d'une série de rencontres secrètes derrière des portes closes durant lesquelles aucun agenda sérieux n’aura été tenu et où les principales parties intéressées par les discussions qui s’y poursuivaient auront été systématiquement ignorées », affirme M. Dudemaine, qui compare cette nouvelle « crise » des dates de festivals à l’affaire récente des compteurs d’eau.

Le festival Présence autochtone a eu lieu du 11 au 21 juin cet été, soit exactement durant la plage horaire que prévoient occuper les FrancoFolies l’année prochaine. L’événement, organisé par Terres en vues, s’avère beaucoup plus modeste que celui de Spectra, mais doit tout de même fêter son 20e anniversaire en 2010.

Appelé à expliquer ses propos par RueFrontenac.com, André Dudemaine dit se rappeler l’effet « dévastateur » du déplacement des Francos en juin en 2006. « Ma réaction est équivalente à la claque que je mange. On m’a fait des promesses et deux-trois ans plus tard on les renie. »

En 2005, Gérald Tremblay aurait donné sa parole aux représentants de Présence autochtone que les FrancoFolies de Montréal allaient retourner définitivement en août après 2006.

Le directeur de Présence autochtone affirme que le chevauchement des deux événements pourrait mener jusqu’à la disparition du festival soulignant la présence des Premières Nations. « Là où ça frappe le plus dur, c’est sur le plan des arts de la scène et des activités extérieures, dit-il. En 2006, au parc Émilie-Gamelin, on voyait beaucoup de gens passer. Mais ils ne s’arrêtaient pas parce que trois rues plus loin, il y avait le grand cirque des FrancoFolies. »

M. Dudemaine affirme avoir parlé à l’administration Tremblay avant de faire sa sortie publique. Celle-ci lui aurait offert de travailler à trouver une solution. « Quelle crédibilité ils ont pour trouver des solutions ? Quand ils parlent, on ne les croit plus. S’ils voulaient qu’on travaille ensemble, il aurait fallu le faire avant-hier, pas un fois mis devant le fait accompli », martèle le directeur.

Quant à l’aspect financier avancé par Spectra pour justifier le changement de date des Francos, M. Dudemaine estime qu’il s’agit de mauvaise foi. « Je n’ai jamais fait un déficit en 20 ans avec Présence autochtone. Si Spectra veut un séminaire de gestion, je vais aller lui en donner un », tonne-t-il. :D

Rétractation demandée

Pendant ce temps, le président de Spectra, Alain Simard, a demandé officiellement au maire de Québec, Régis Labaume, de se rétracter. Dans une déclaration aux médias, le bouillant maire de Québec a insinué que les FrancoFolies déménageaient en juin pour qu’Alain Simard puisse se mettre plus d’argent dans les poches.

Le dirigeant de l’Équipe Spectra lui a opposé une lettre en bonne et due forme de la firme d’experts comptables Raymond Chabot Grant Thornton attestant que le festival agit comme un organisme sans but lucratif dont les transactions sont soumises à un code d’éthique.

« Et nous espérons que le maire Labeaume, devant la preuve de ses propos diffamatoires, saura se rétracter publiquement en réalisant tout le tort qu'il aura causé injustement à la réputation bâtie depuis 40 ans d'un pionnier de l'industrie festivalière et d'une des entreprises culturelles les plus admirées dont les revenus dépendent justement de sa crédibilité et de son intégrité », conclut le communiqué.


Il n'y a pas à dire : c'est joli de voir toute la communauté culturelle du Québec se crêper le chignon comme ça en public.

"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis

message posté le 13 août 2009 à 07h53

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The Rock

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dvchronique a écrit
J'ai bien l'impression cher Rock que Lebaume sera maire de Québec un bon moment... je leurs souhaite en tout cas... ça prend des personnages avec un peu de vision à la tête d'une ville, c'est ce qui fait avancer..


Je le souhaitais aussi. Mais comme tu l'dis, il s'est mis le doigt dans .... jusqu'au coude. Et je parle politiquement. Avoir l'air cave a ce point la, c'est qu'ya un problème psychologique quelque part et celui-ci est très profond. Ce genre de problème a tendance a récidiver. Je ne suis pas sur que sa crédibilité va durer bien longtemps...

J'imagine que tu connais Don Quichotte. L'homme de la mancha.

Lebaume est notre querelleur de moulins des temps modernes... Du moins le leur. Entant que fier Sherbrookois, je souhaite m'exclure de ce groupe. :D

message posté le 13 août 2009 à 17h42

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Comte de Frontenac

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Don Quichotte à Québec :D . Mais oui je crois que il a changé sa carrière de querelleur de moulin pour querelleur de festivité =o .

Non sérieux, Labeaume c'est un bon maire mais à des tendances crues, comme j'ai vue à Canal Vox, on voit l'effet endormant à l'hôtel de ville et ainsi les chicanes plus folle jusqu'à se traîter de cave presque. Y'en a un qui a dit au président Yvon Bussière, qui habitait quand j'étais plus jeune en face de chez moi chez sa mère et ma grand-mère le connaissait très bien, que c'était pas «de tes affaires». J'ai été surpris que ça parle mal à l'hôtel de ville et sa fait n'importe-quoi comparé à l'Assemblé. Donc ne vous en faite pas, nôtre maire Labeaume est psycologiquement normale dans ses sujets :D .

Vive le Roy !