Je suis de la dernière génération, au contraire de la plupart de vous ( en autant que vous soyez ado ou jeunes adultes ) qui a grandi sous la crainte de Dieu. Lorsque j'ai atteint l'adolescence dans les années 1970, j'étais bien sûr, révolté comme tous bon ado qui se respecte et ma révolte fût en partie canalisée à travers la religion et surtout mon rapport avec celle - ci. Je refusais d'aller à la messe, je ne comprenais pas l'utilité d'y aller, je n'y trouvais aucun bienfait, aucun réconfort mais plutôt de l'ennui, un vide absolu. La communion avec Dieu, c'était définitivement pas pour moi.
Mon père, qui vivait un parcours assez semblable mais dans un monde ou on était soumis à l'église a pu enfin cessé de fréquenter l'église pcq la société changeait et tout était remis en question, en particulier le rôle de l'église catholique dans notre société.
Il a commencé par m'interdire de cesser la pratique de la religion mais ne donnant pas l'exemple lui - même et faisant preuve d'autorité uniquement par principe, il a dû assez rapidement me laisser le libre arbitre.
Par après, j'ai appris par mes lectures tout le mal que les religions ont apporté dans le monde et je n'ai plus jamais fait confiance à aucune religion.
Mes croyances sont ébranlés : je ne sais pas si je crois en Dieu ou non. Je ne vois aucune possibilité d'avoir une certitude dans un sens comme dans l'autre. Il semble que ce soit une question de foi et je n'ai ni la foi en l'existence de Dieu ni en sa non - existence[sidere].
Je viens de terminer un roman paru dans les années 1980 en France, " L'homme qui devient Dieu " par Gérard Messadié que je conseille à tous pour avoir un point de vue différent sur la vie de Jésus. Vous y trouverez sûrement autre chose que moi mais ce roman de plus de huit cents pages ne pourra qu'enrichir votre culture et vous donner des pistes de réflexions sur la vie, la politique et surtout vous aider à comprendre - du moins en partie - comment nous en sommes arrivés dans le fantastique merdier explosif sur lequel nous sommes assis !!
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis