DV a raison. Aujourd'hui, on creuse jusqu'au roc solide pour les grands bâtiments pour asseoir les fondations et aménager des étages en sous-sol mais c'est relativement récent ce type d'approche dans l'architecture. Autrefois, on rasait jusqu'au niveau du sol et on construisait par-dessus. Un premier édifice était ainsi remplacé par un second. Si le second était à son tour démoli, on le rasait jusqu'au fondation ; pas de celle du premier mais du second ce qui fait qu'un troisième édifice était alors construit par-dessus les fondations des deux autres et ainsi de suite. Le niveau moyen d'une ville s'élève ainsi tranquilement.
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis
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Tu m'as dit: «Le noir, l'arabe, le blanc ou le juif sont à l'homme ce que les fleurs sont à l'eau »
ouais je trouve ca un peut stupide qu'ils aient laissé ces fondations la (bon c'est utile pour les fouilles et l'histoire) mais ca fait des terrains assé instable... pas pour rien que lorsqu'ils ont construit le méga barrage LG2 au Nouveau-Québec, ils ont soignieusement enlevé toutes les roches qui trainaient sur le lit de la rivière La Grande. Car le barrage aurait risqué d'être instable
Au contraire, The Rock, si tu construit un édifice sur les fondations d'un autre, d'abord il y a des économies dans la construction ( pas besoin de démolir les fondations, pas besoins de refaire les fondations en plus de faire des économie de temps) et les fondations d'un édifice sont supposées être solides : construire un autre édifice par-dessus ne changeait rien à la vocation des fondations en questions. Il ne faut pas essayer de comprendre ça avec nos yeux de contemporains.
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
Homo Platoregimontis
C'est vrai et faux. Dans l'exemple de la chapelle Notre-Dame de Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, les fondations de la chapelle actuelle se trouvent dans l'alignement de première. Dans le cas de Notre-Dame, sur la rue du même nom, les fondations de la première église se trouvent soit sous la rue, soit sous le parvis de l'église actuelle, autant d'éléments et destrudtures urbaiens légères qui ne justifaient pas des travaux inutiles.
Prenez l'exemple des murs de pierre qui ceinturaient Montréal jusqu'au début du 19ème siècle : ils ont été rasés jusqu'aux fondations ; conséquemment, il arrive que des parties des fondations soient mises à nues lorsque des travaux quelconques sont entrepris dans ce secteur. Les fondations passent sous le Champs-de-Mars ( où les fondations sont exposées : je vous les photographierai un jour ), sous la Place Jacques-Cartier, etc... autant d'endroits publiques qui n'ont jamais supportés de structures autres qu'un recouvrement en surface ( pavés ou asphaltes ).
"Oncques ne fauldray...jamais ne faillira"
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