message posté le 14 sept 2007 à 07h29édité le 14 sept 2007 à 07h42 par araca [membre]
un topic pour parler des contes, legendes et traditions de chez vous, je commence avec les geants du Nord pas de calais :
Dans le Nord Pas de Calais, il n'est pas de fête sans Géants. Le Nord Pas de Calais est le pays des géants «Reuze», en flamand, ou «Gayants» dans le douaisis. Ce sont des personnages de carton pâte, peints dans des couleurs vives où dominent le plus souvent le rouge feu et les jaunes allumés, et armés d'une structure d'osier. La plupart du temps, ils portent des noms liés par un bout de sentiment à la ville. À quelques exceptions près, les géants sont toujours la représentation des héros profanes de leur cité, ou des laborieux mais positifs moyens de la ville.
Matériellement, le géant peut prendre des formes différentes : mannequin d'osier porté, personnage sur échasses, tête fixée au sommet d'une hampe avec le porteur dissimulé sous une draperie, statue colossale transportée sur un char, une plateforme, un ponton ou des roulettes.
Le «panier» ou la structure du géant est traditionnellement en osier. Un matériau léger et souple qui peut amplifier les mouvements de danse des porteurs. Ces derniers peuvent être de un à six voire plus et peuvent être capables d'animer un géant pesant parfois quelque 370 kg pour 8 m 50 de haut (Gayant à Douai)
Ils sont implantés sur l'ensemble du département du Nord et sont moins nombreux dans le Pas-de- Calais.
Il existe environ 300 Géants dans la région Nord-Pas-de-Calais. et plus de 600 dans la Communauté française de Belgique.
une legende datant de la grande guerre dans la somme: ''la legende la vierge penchée'' :
Dans la commune d' Albert, dans la somme, la basilique fut ravagée par des bombardements des 1915. A son sommet, une statue dorée de la Vierge qui se mit a pencher dangereusement, touchée par un tir. La légende se propagea rapidement parmis les soldats Australiens et Canadiens que lorsque la statue tombera, la fin de la guerre serait proche. La statue tomba en avril 1918....
Coutume du bethunois: la confrerie des charitables (source du texte: artoiscomm. com):
La confrérie des charitables du Béthunois
Histoire et légende :
La confrérie fut établie en 1188, année où une épidémie de peste s’abattit sur Béthune et Beuvry. Le 21 septembre, jour de la Saint Mathieu, deux maréchaux-ferrants se rencontrent à la source de Quinty, située à la limite des deux communes. Ils ont une céleste vision : saint Eloi, patron des forgerons, leur demande de fonder une « karité », c'est-à-dire une confrérie, pour assister les pauvres, soigner les malades et inhumer les corps pour éloigner les épidémies. Ils sont rejoints par les habitants de Béthune et Beuvry pour accomplir leur tâche. La confrérie des charitables continue son action et rend avec le même respect, le même cérémonial, le même dévouement les derniers devoirs aux défunts de toutes confessions. Riches ou pauvres sont considérés de la même manière.
autres legendes de mon coin:
La table des fées de Fresnicourt-le-Dolmen :
Une légende raconte qu’à certaines périodes de l’année, les fées (surnommées les Demoiselles blanches) se réunissent autour de ce dolmen pour y célébrer des rites anciens. Leurs silhouettes apparaissent entre les ombres avant de former une ronde autour du dolmen et dansent au son d’une musique qui semble venir du sol… Malheur aux voyageurs égarés ou aux simples promeneurs qui, envoûtés par les sortilèges, pénètrent à l’intérieur de leur cercle. Les Demoiselles blanches, dit-on, les entraînent dans leur monde dont l’entrée serait située sous le dolmen.
Le gal de Gauchin-le-Gal :
La légende a fait de ce bloc de grès de 120 kilos, pierre d’infamie, voire de pénitence, un délateur qui allait frapper la nuit à la porte des maris trompés. C'est pourquoi un officier américain, Henry Selden Bacon, amusé par cette histoire, estima que ce gal avait trop vagabondé lors de la Première Guerre mondiale et décida de son enchaînement, en 1925.
La chartreuse du Val-Saint-Esprit de Gosnay :
L’origine du Val-Saint-Esprit est attachée à une légende. « La comtesse Mahaut tenait à ce que les mœurs de sa suite soient les plus pures et exemplaires qu’il soit. Elle s’aperçut un jour qu’Alix, sa jeune et jolie camériste, était enceinte. La coupable, refusant de dénoncer son amant, fut condamnée à être enterrée vivante dans un jardin clos, face au château de Gosnay. Le parc, où avait eu lieu le supplice, fut dès lors troublé par de fréquentes apparitions nocturnes de spectres qui jetèrent l’épouvante dans le vallon, que l’on disait le « Val des mauvais esprits ». La comtesse, ne sachant comment chasser ces fantômes, sollicita le conseil de son aumônier, Thierry Larchier d’Hérisson, qui, trouvant l’occasion de réaliser le désir qu’il avait depuis longtemps de construire un monastère cartusien, lui suggéra d’ériger une chartreuse sur le lieu de l’exécution, s’offrant même, si elle y consentait, à la bâtir à ses propres frais. Avec son agrément, il se mit rapidement à l’œuvre et, dès l’arrivée des premiers religieux en 1320, les apparitions cessèrent. Le site prit alors le nom de « Val Saint-Esprit ». »
et enfin les traditions:
Les combats de coqs
De nos jours, les combats de coqs sont autorisés dans les gallodromes n’ayant pas interrompu la tradition.
Déroulement d’un combat : les combats ont lieu dans une salle située à l’arrière d’un café appelé gallodrome sur un ring de 3 mètres sur 2 entouré d’un grillage haut d’un mètre. Chaque combat dure entre 3 et 6 minutes. Les coqs peuvent être armés d’éperons d’acier strictement réglementés. Les amateurs, parieurs ou simples spectateurs, assistent au combat sur des bancs placés en surplomb.
Pour rendre hommage à cette pratique très prisée des Marlésiens, Edouard Pignon, céramiste de renom et ami de Picasso, a réalisé, en 1977, une sculpture monumentale en céramique en trois dimensions installée dans l’enceinte du collège Emile-Zola de Marles-les-Mines.
La colombophilie
La colombophilie est l’art d’élever et de dresser des pigeons voyageurs. Jusqu’en 1789, elle ne peut être pratiquée que par les châtelains et les moines. Elle s'ouvre ensuite à toute la population, particulièrement aux ouvriers du textile et aux mineurs. Pendant la Première Guerre mondiale, les pigeons servent de relais des systèmes de transmission optique en cas de mauvaises conditions atmosphériques. L’usage des pigeons était d’ailleurs strictement réglementé pendant cette période de troubles.
Les « coulonneux », qui sont à 80 % localisés dans le nord, participent à des concours fédéraux ou ministériels d’avril à septembre.
Principe du concours : le pigeon doit retrouver son pigeonnier le plus rapidement possible (selon 4 catégories) après avoir été lâché d’un endroit précis. L’éleveur gagnant remporte une coupe ainsi que la mise des propriétaires participants.
Dans le Nord Pas de Calais, il n'est pas de fête sans Géants. Le Nord Pas de Calais est le pays des géants «Reuze», en flamand, ou «Gayants» dans le douaisis. Ce sont des personnages de carton pâte, peints dans des couleurs vives où dominent le plus souvent le rouge feu et les jaunes allumés, et armés d'une structure d'osier. La plupart du temps, ils portent des noms liés par un bout de sentiment à la ville. À quelques exceptions près, les géants sont toujours la représentation des héros profanes de leur cité, ou des laborieux mais positifs moyens de la ville.
Matériellement, le géant peut prendre des formes différentes : mannequin d'osier porté, personnage sur échasses, tête fixée au sommet d'une hampe avec le porteur dissimulé sous une draperie, statue colossale transportée sur un char, une plateforme, un ponton ou des roulettes.
Le «panier» ou la structure du géant est traditionnellement en osier. Un matériau léger et souple qui peut amplifier les mouvements de danse des porteurs. Ces derniers peuvent être de un à six voire plus et peuvent être capables d'animer un géant pesant parfois quelque 370 kg pour 8 m 50 de haut (Gayant à Douai)
Ils sont implantés sur l'ensemble du département du Nord et sont moins nombreux dans le Pas-de- Calais.
Il existe environ 300 Géants dans la région Nord-Pas-de-Calais. et plus de 600 dans la Communauté française de Belgique.
une legende datant de la grande guerre dans la somme: ''la legende la vierge penchée'' :
Dans la commune d' Albert, dans la somme, la basilique fut ravagée par des bombardements des 1915. A son sommet, une statue dorée de la Vierge qui se mit a pencher dangereusement, touchée par un tir. La légende se propagea rapidement parmis les soldats Australiens et Canadiens que lorsque la statue tombera, la fin de la guerre serait proche. La statue tomba en avril 1918....
Coutume du bethunois: la confrerie des charitables (source du texte: artoiscomm. com):
La confrérie des charitables du Béthunois
Histoire et légende :
La confrérie fut établie en 1188, année où une épidémie de peste s’abattit sur Béthune et Beuvry. Le 21 septembre, jour de la Saint Mathieu, deux maréchaux-ferrants se rencontrent à la source de Quinty, située à la limite des deux communes. Ils ont une céleste vision : saint Eloi, patron des forgerons, leur demande de fonder une « karité », c'est-à-dire une confrérie, pour assister les pauvres, soigner les malades et inhumer les corps pour éloigner les épidémies. Ils sont rejoints par les habitants de Béthune et Beuvry pour accomplir leur tâche. La confrérie des charitables continue son action et rend avec le même respect, le même cérémonial, le même dévouement les derniers devoirs aux défunts de toutes confessions. Riches ou pauvres sont considérés de la même manière.
autres legendes de mon coin:
La table des fées de Fresnicourt-le-Dolmen :
Une légende raconte qu’à certaines périodes de l’année, les fées (surnommées les Demoiselles blanches) se réunissent autour de ce dolmen pour y célébrer des rites anciens. Leurs silhouettes apparaissent entre les ombres avant de former une ronde autour du dolmen et dansent au son d’une musique qui semble venir du sol… Malheur aux voyageurs égarés ou aux simples promeneurs qui, envoûtés par les sortilèges, pénètrent à l’intérieur de leur cercle. Les Demoiselles blanches, dit-on, les entraînent dans leur monde dont l’entrée serait située sous le dolmen.
Le gal de Gauchin-le-Gal :
La légende a fait de ce bloc de grès de 120 kilos, pierre d’infamie, voire de pénitence, un délateur qui allait frapper la nuit à la porte des maris trompés. C'est pourquoi un officier américain, Henry Selden Bacon, amusé par cette histoire, estima que ce gal avait trop vagabondé lors de la Première Guerre mondiale et décida de son enchaînement, en 1925.
La chartreuse du Val-Saint-Esprit de Gosnay :
L’origine du Val-Saint-Esprit est attachée à une légende. « La comtesse Mahaut tenait à ce que les mœurs de sa suite soient les plus pures et exemplaires qu’il soit. Elle s’aperçut un jour qu’Alix, sa jeune et jolie camériste, était enceinte. La coupable, refusant de dénoncer son amant, fut condamnée à être enterrée vivante dans un jardin clos, face au château de Gosnay. Le parc, où avait eu lieu le supplice, fut dès lors troublé par de fréquentes apparitions nocturnes de spectres qui jetèrent l’épouvante dans le vallon, que l’on disait le « Val des mauvais esprits ». La comtesse, ne sachant comment chasser ces fantômes, sollicita le conseil de son aumônier, Thierry Larchier d’Hérisson, qui, trouvant l’occasion de réaliser le désir qu’il avait depuis longtemps de construire un monastère cartusien, lui suggéra d’ériger une chartreuse sur le lieu de l’exécution, s’offrant même, si elle y consentait, à la bâtir à ses propres frais. Avec son agrément, il se mit rapidement à l’œuvre et, dès l’arrivée des premiers religieux en 1320, les apparitions cessèrent. Le site prit alors le nom de « Val Saint-Esprit ». »
et enfin les traditions:
Les combats de coqs
De nos jours, les combats de coqs sont autorisés dans les gallodromes n’ayant pas interrompu la tradition.
Déroulement d’un combat : les combats ont lieu dans une salle située à l’arrière d’un café appelé gallodrome sur un ring de 3 mètres sur 2 entouré d’un grillage haut d’un mètre. Chaque combat dure entre 3 et 6 minutes. Les coqs peuvent être armés d’éperons d’acier strictement réglementés. Les amateurs, parieurs ou simples spectateurs, assistent au combat sur des bancs placés en surplomb.
Pour rendre hommage à cette pratique très prisée des Marlésiens, Edouard Pignon, céramiste de renom et ami de Picasso, a réalisé, en 1977, une sculpture monumentale en céramique en trois dimensions installée dans l’enceinte du collège Emile-Zola de Marles-les-Mines.
La colombophilie
La colombophilie est l’art d’élever et de dresser des pigeons voyageurs. Jusqu’en 1789, elle ne peut être pratiquée que par les châtelains et les moines. Elle s'ouvre ensuite à toute la population, particulièrement aux ouvriers du textile et aux mineurs. Pendant la Première Guerre mondiale, les pigeons servent de relais des systèmes de transmission optique en cas de mauvaises conditions atmosphériques. L’usage des pigeons était d’ailleurs strictement réglementé pendant cette période de troubles.
Les « coulonneux », qui sont à 80 % localisés dans le nord, participent à des concours fédéraux ou ministériels d’avril à septembre.
Principe du concours : le pigeon doit retrouver son pigeonnier le plus rapidement possible (selon 4 catégories) après avoir été lâché d’un endroit précis. L’éleveur gagnant remporte une coupe ainsi que la mise des propriétaires participants.
Kulaman Ma' Wan' Ta' Siwkw - Lest We Forget
avant de poster, faites une recherche topic d'aide international, recherche de lot, FAQ, paquets cadeaux . merci.
Union des Villes Indépendantes
Association de Recherche des Anciens Combattants Amerindiens