message posté le 18 avr 2010 à 02h15
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Les pays européens offraient lundi des réponses divergentes au problème soulevé par le nuage de cendres expulsé par un volcan islandais. Après quatre jours de paralysie, certains rouvrent leurs aéroports tandis que d'autres se montrent plus frileux, provoquant l'ire des transporteurs aériens.
L'Autriche a ainsi rouvert tout son espace aérien. La Norvège avait déjà autorisé dimanche soir l'utilisation de la quasi-totalité de son espace aérien et de ses aéroports, y compris Oslo. A l'exception de Malmö, les aéroports suédois ont tous repris leurs activités.
Berlin et Londres, tout comme Berne, ont eux préféré prolonger l'interdiction du survol de leurs territoires. L'espace aérien germanique restera fermé jusqu'à 20h, le britannique jusqu'à mardi. En Italie, après une brève réouverture au nord du pays, les autorités de l'aviation civile ont décidé de renouveler le blocage du ciel au moins jusqu'à mardi matin.
Le principe de précaution mis en cause
Face à cette cacophonie, des voix s'élèvent pour mettre en cause un excès de zèle des autorités au nom du "principe de précaution", comme lors de la pandémie de grippe (lire ci-contre).
Le lobby des compagnies aériennes, dont les pertes pourraient dépasser le milliard d'euros, est en pointe pour juger la réaction excessive. Il met en doute les arguments scientifiques sur le danger des particules ayant servi à bloquer les avions à terre et avec eux des centaines de milliers de passagers.
"Les Européens utilisent encore un système basé sur un modèle théorique, au lieu de prendre une décision basée sur des faits et une étude du risque", a estimé lundi le responsable de l'Association internationale du transport aérien (IATA), Giovanni Bisignani.
"La décision (de fermer les espaces aériens) doit être basée sur des faits et soutenue par une étude du risque", a-t-il ajouté. Deux compagnies allemandes ont instillé le doute au cours du week-end. Elles ont effectué des vols intérieurs sans passager et affirmé que les appareils ne présentaient "aucun dommage" à l'arrivée.
La sécurité d'abord, mais pas à n'importe quel prix
L'espace aérien autrichien était parmi les premiers à se libérer. [Keystone]
Du coup, la principale association des compagnies aériennes européennes (AEA) et celle des gestionnaires d'aéroports ont tapé du poing sur la table. "Si les compagnies aériennes et les aéroports européens considèrent la sécurité comme une priorité absolue, ils s'interrogent sur la proportionnalité des restrictions de vol imposées actuellement", ont-elles prévenu.
Les interrogations sur le bien fondé de la fermeture d'espaces aériens, d'une ampleur sans précédent depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, sont aussi nourries par le manque de coordination manifeste dans la réponse des pays européens, qui gardent leur souveraineté nationale en la matière.
Certains comme la République tchèque, ou dans les Balkans, ont décidé de rouvrir dès lundi leur espace aérien, tandis que d'autres maintiennent les restrictions. "C'est un embarras pour l'Europe et c'est une pagaille européenne", s'est indigné le directeur de l'IATA.
Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Schuman, un centre de recherche sur les questions européennes, jettent un pavé dans la marre en parlant d'une "décision plus motivée par la crainte que par la science".
Des parallèles avec la grippe A/H1N1
"Le vrai coupable serait-il ce fameux principe de précaution, ce symbole de la peur qui terrifie les décideurs et transfère toute la responsabilité sur une puissance publique qui n'en peut mais?", s'interroge-t-il.
L'utilisation croissante du principe de précaution, qui pousse les pouvoirs publics à prendre des mesures d'interdiction en cas de doute pour se couvrir - notamment en matière de santé ou d'environnement - suscite un débat controversé en Europe depuis déjà plusieurs années.
Les gouvernements européens ont ainsi été accusés d'en avoir trop fait face à la pandémie de grippe H1N1 en lançant des programmes de vaccination de grande ampleur, qui se sont révélés après coup souvent inutiles, le virus étant moins contagieux que redouté.
Ils ont dû faire face à des reproches similaires dans le passé sur la gestion de la crise de la vache folle ou plus récemment sur la dangerosité des OGM.
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