TOUTSIMCITIES

Retour à l'Age de Glace ?

message posté le 16 mars 2007 à 23h15

Avatar

snowers

  • membre
Image non décrite

> > > > Je sors [ ] [vert]

______________________________
Qui aura eu le dernier mot ? Eh bien c'est moi ! :-)

message posté le 6 avr 2007 à 20h09

Avatar

The Rock

  • modérateur
  • Sherbrooke/Québec/Canada
Le réchauffement climatique multipliera tempêtes et vagues de chaleur

Le réchauffement climatique frappera l'Amérique du nord sous la forme de vagues de chaleur éprouvantes dans les villes et de tempêtes plus intenses, qui toucheront particulièrement les côtes, à l'instar du cyclone Katrina de 2005, selon les prévisions des experts du climat.

Moins dramatiques qu'en Asie ou en Afrique, les conséquences du réchauffement se traduiront surtout par une augmentation des vagues de chaleur, «beaucoup plus nombreuses» sur les villes qui ont déjà à en souffrir. On constatera aussi une diminution de la surface enneigée des massifs montagneux de l'ouest entraînant une baisse du débit des rivières et du niveau des lacs et une augmentation des tempêtes sur les côtes, selon le 2e volet du rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) publié vendredi.

Dans son premier volet en février, le Giec avait conclu que la température moyenne mondiale pourrait augmenter en moyenne de 1,8 à 4 degrés, sans exclure des hausses allant jusqu'à 6,4°C d'ici 2100 par rapport à 1990. Le thermomètre a déjà gagné 0,74°C en moyenne au cours des cent dernières années.

Jusqu'à la fin du siècle, le réchauffement aura des effets «positifs» sur l'agriculture de l'Amérique du Nord avec une hausse de la production de 5 à 20% pendant les premières décennies, selon des études conduites à partir d'observations récentes des cultures de maïs, de riz, de sorgho et de soja.







Cependant, cette tendance peut s'inverser si le réchauffement s'accompagne d'événements extrêmes, provoquant alors des dégâts estimés de 1 à 2 milliards de dollars par an.

Parallèlement, la baisse du niveau des lacs et des fleuves va «exacerber la concurrence» pour l'eau entre ses différents usagers, alors que la demande est déjà très élevée - un citoyen nord-américain en consomme 600 litres par jour contre 200 à 400 l pour un Européen et à peine 20 l/jour/personne dans les pays en développement.

Elle suscitera par ailleurs des tensions sur la fourniture d'hydro-électricité alors que la demande de courant augmentera pour la climatisation dans la plupart des grandes villes.

Dans le grand nord canadien et en Alaska, la fonte du permafrost (ou pergélisol), le sol gelé en permanence, va fragiliser les infrastructures et il sera «plus coûteux» de maintenir les fondations des bâtiments, les pipe-lines, les routes et les voies de chemins de fer.

La croissance démographique sur les côtes, soumises à l'érosion, aux tempêtes et cyclones et à la montée du niveau des océans va «probablement» augmenter les risques de pertes économiques. Or ces régions sont encore «faiblement» préparées à de telles événements, estiment les auteurs.

Dans le domaine de la santé, c'est la population âgée de plus de 65 ans qui sera le plus fragilisée par les vagues de chaleur, plus fréquentes et plus intenses dans les grandes villes (25% de plus par an à Chicago en 2080-2099). Or cette catégorie de population doit augmenter brutalement à partir de 2010 avec le vieillissemet des baby-boomers.

La pollution à l'ozone, favorisée par le réchauffement, va favoriser les maladies respiratoires et l'asthme chez les enfants, tandis que la maladie de Lyme (provoquée par les tiques) remonterait de 200 km vers le nord.

«Le Canada et les États-Unis ont déjà investi (mais) sans se fonder sur les projections pour l'avenir et l'on y compte trop sur la capacité de réaction des individus, des foyers et des entreprises», estiment les auteurs, éclairés par les conséquences du cyclone Katrina sur la
Louisiane en 2005 (1.500 morts et des dizaines de milliards de dollars de dégâts).

message posté le 6 avr 2007 à 21h04

Avatar

maximac

  • membre
  • Paris
THE ROCK THE MOTARD a écrit
Le réchauffement climatique multipliera tempêtes et vagues de chaleur

Le réchauffement climatique frappera l'Amérique du nord sous la forme de vagues de chaleur éprouvantes


traduire par " l' hémisphère nord" ... l' europe est autant concerné [triste]
d' ailleurs, il me semble que l' hémisphère sud aussi... plus on se rapproche des pôles, plus l' effet devrait être visible

Mes photos
Les memes sur instagram

message posté le 6 avr 2007 à 22h00(message édité)édité le 7 avr 2007 à 00h59 par Lafontaine

L

Lafontaine

  • membre
  • Louiseville,QC,Canada
Voici un petit tableau,la quantité de'l'effet de serre ''' produit par personne (en tonnes)

1: Amérique du Nord: 47/pers.(plus que le double de l'europe[yeux])
2:Europe: 22/pers.
...
6.Afrique:2.3/pers (si je m'en souvien bien..)

on constate que Amérique du Nord sont vraiment..méchant LOL[vert]

Les Lafontaine ont du pouvoirs !
ImagesCube Films ICI! (construction)
ImagesCube.c'est bien plus que des images dans un cube.
NEW : forum: www.imagesCube.frbb.net

message posté le 6 avr 2007 à 22h13

Avatar

The Rock

  • modérateur
  • Sherbrooke/Québec/Canada
De toute facon, c'est bien reconnu que c'est nous qui détruisons le plus la terre...

message posté le 6 avr 2007 à 22h59

Avatar

Le calmar

  • membre
  • Sherbrooke-Montréal
Je me rappelle, il y a quelques années je faisais des rêves réccurents ou il faisait 40 degrés dehors... À l'époque c'était assez inimaginable, mais maintenant ça arrive. L'été dernier j'avais l'impression de revivre mes rêves quand il faisait 34-35 degrés à Montréal et 38-39 à Washginton pendant 2-3 semaines, c'était assez irréel merci, mais ça risque de se reproduire tous les étés. Cet été je prédis qu'on va frôler ou même taper le 40 à Montréal! Étrangement c'est déjà arrivé quelques fois au Saguenay mais pas dans l'extrême-sud du Québec.

message posté le 8 avr 2007 à 03h36

Avatar

The Rock

  • modérateur
  • Sherbrooke/Québec/Canada
Canada one of the fortunate countries, according to damning climate change report

Margaret Munro
CanWest News Service

Friday, April 06, 2007

Canada stands out as one of the luckiest countries on Earth in a grim report on the world's changing climate to be released today.

"In the big scheme of things, we are very fortunate," said Ian Burton, a leading climate scientist and member of the Canadian delegation helping to shepherd the United Nations report through its final review before being released in Brussels this morning.

"While there are big changes coming in Canada, we are very well equipped to deal with them," Burton said in a telephone interview.

What is missing, he said, is a comprehensive strategy to cut the country's greenhouse-gas emissions and deal with the "destabilizing" changes underway. Burton and his colleagues said Canadians need to get serious about adapting in this country, and also reach out to regions of the world on track to be inundated by the rising seas and parched by climbing temperatures.

Burton, scientist emeritus with Environment Canada one of the lead authors of the report, is one of many looking for "enlightened" leadership and action from Ottawa.

"Let's not just talk about it, let's put a game plan in place," said Duane Smith, Canadian president of the Inuit Circumpolar Conference, which represents 150,000 Inuit in the Arctic. He said he welcomes today's report that will highlight the Arctic as one of fastest warming and changing regions on the planet.

"We are bearing the brunt of the changing environment as we speak," said Smith, who lives in Inuvik in the Western Arctic where many homes and buildings are sinking and shifting in the melting permafrost.

Thinning ice and changing ecosystems, which have resulted in drastic declines in Canada's caribou herds, are also threatening the traditional Inuit way of life, said Smith, who is calling on the federal government to be more "proactive" in cutting emissions to try slow the warming.

The federal government also needs to work more closely with northern communities and governments to better track the change underway and devise long-term solutions and adaptive strategies, said Smith: "We're dragging our toes, and need a more co-ordinated, working together approach."

Today's report is the second of four to be released this year by the Intergovernmental Panel on Climate Change, a United Nations network of close to 2,000 scientists. The first report, released in February, said global warming is "unequivocal" and human activities, such as the burning of fossil fuels, are the main driver.

The second report, which Burton describes as being at the "conservative end of the spectrum," will describe how climate change is re-arranging the global landscape and poised to wipe out creatures, ecosystems and human settlements unable to adapt.

Drafts of the reports say billions of people will face drinking water shortages this century and "hundreds of millions" could be flooded as seas rise, inundating low-lying and densely populated coastal regions in Asia and Africa.

The forecast for Canada includes twice as many forest fires, more deadly heat waves, and looming water shortages as glaciers and snow-pack in Western North America shrink and water levels in the Great Lakes plunge. There are also potential benefits for Canada, such as shipping through the Arctic as the summer ice melts away, less people freezing outside in the winter, and farms and forests expanding northward.

The report lays out how the changes will grow more pronounced and deadly if greenhouse-gas emissions keep increasing in a degree-by-degree projection that Canadian climatologist Andrew Weaver described as the "highway to extinction."

"This is showing you where the road is heading," said Weaver, at the University of Victoria and one of the lead authors February's report.

A rise in the average global temperature of two degrees Celsius - now widely expected to occur in coming decades - corresponds to a risk of losing 20 to 30 per cent of species, and two billion people facing water shortages. If emissions keep climbing and temperatures rise four degrees Celsius, a "major extinction" of 40 to 70 per cent of known species is expected - up to three billion people will not have enough water to drink, and millions more will be flooded and face starvation.

The policy implications are "massive," Weaver said.

He said drastic cuts of between 60 to 90 per cent in greenhouse-gas emissions by 2050 are needed to slow the warming already underway.

He also said Canada has both a moral and international obligation to do more to help internationally.

"We are a wealthy nation," said Weaver. "We have a lot of money, we have a lot of water, we have a lot of land and we have a lot of food."

People in low-lying island countries such as the Maldives, or in heavily populated deltas such as Bangladesh are the losers in the climate-change equation. "So what do you do, say their lives on this planet are not as valuable as ours," Weaver said. "Or do you help?"

Burton and Barry Smit, a lead author of today's report and Canada Research Chair in Global Environmental Change at the University of Guelph, agreed, saying Canada needs to offer assistance to regions and people at risk.

Canadians are among the biggest per-capita producers of greenhouse emission in the world, Burton noted. The country has also signed an international treaty committing to help less fortunate nations impacted by climate change, Smit said.

Many of Canada's most effective climate change and adaptation programs, both internationally and at home, have been "snuffed out" or scaled back in recent years and need to be revived, Smit said.

He also said climate change needs to be "mainstreamed" and made part of everyday policy, business and personal considerations - by checking on sea level rise when buying waterfront property, planning new sewer systems for a municipality, or allocating funding for international projects, Smit said.

Burton agreed and said he hopes the Conservative government's long-awaited climate-change policy, expected this spring, will be comprehensive, creative and multi-pronged.

"I think there is more reason to hope as governments and people are waking up to the problem and starting to deal with it seriously," Burton said. "Despair is no good to anyone."

message posté le 8 avr 2007 à 05h51

Avatar

Le calmar

  • membre
  • Sherbrooke-Montréal
C'est trop long à lire lol

message posté le 8 avr 2007 à 07h33

L

Lafontaine

  • membre
  • Louiseville,QC,Canada
surtout que c'est en anglais.

Les Lafontaine ont du pouvoirs !
ImagesCube Films ICI! (construction)
ImagesCube.c'est bien plus que des images dans un cube.
NEW : forum: www.imagesCube.frbb.net

message posté le 8 mai 2007 à 02h51(message édité)édité le 8 mai 2007 à 02h56 par THE ROCK THE MOTARD

Avatar

The Rock

  • modérateur
  • Sherbrooke/Québec/Canada
cartes interactives sur les changements climatiques au Québec en l'an 2100.

Je suis heureux de constater que la moyenne de température a Sherbrooke aura augmenté de 5 degrés [vert][banane]

On peut aussi constater ou la neige s'arrêtera en 2100, de même que les arbres, etc...

cliquez aussi sur les icones des cartes. Ceux ci ouvrent des fenêtres parlant de ,agriculture par exemple... L'Estrie deviendra un experte en vins [vert]

cliquez ici !