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Sherbrooke :: Les projets

message posté le 1 déc 2007 à 20h31

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Le calmar

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C'est bizarre, je me rappelle avoir vu une vieille gravure du 19e siècle où on voyait le petit hameau au nord de la rivière Magog, le pont Hyatt, et une chapelle sur la colline (où est maintenant la cathédrale)

message posté le 2 déc 2007 à 00h47

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The Rock

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A cette époque, le dévelloppement de la ville se faisait de facon un peut séparé, de chaque cotés de la rivière. Il est vrai qu'a une certaine époque, la rive nord se dévelloppait plus rapidement, mais c'est la rive sud qui a vu ses premiers dévelloppements. De toute facon, la chapelle dont tu parles est situé sur la rive sud. Comme quoi les deux secteurs étaient dévelloppés.

Mais a cette époque, le secteur commercial était effectivement situé majoritairement au nord (sur Dufferin) alors que la well nord elle, était majoritairement constitué d'ateliers.

message posté le 5 déc 2007 à 09h35(message édité)édité le 5 déc 2007 à 09h48 par The Rock [membre]

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The Rock

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Pas mal de nouvelles interessantes aujourd'hui dans la Tribune...

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Un nombre record d’immigrants à Sherbrooke

Gilles Fisette
La Tribune
SHERBROOKE

Entre 2001 et 2006, un nombre record d’immigrants se sont installés dans la région métropolitaine de Sherbrooke, soit davantage que durant toute la période allant de la création de Sherbrooke jusqu’à 1991 ainsi que davantage que pour chacune des périodes de recensement depuis 1991.

Tel est l’un des points saillants des données régionales que l’on peut puiser à partir des analyses détaillées du recensement de 2006 publiées, mardi matin, par Statistique Canada.

Les analyses portent spécifiquement sur l’immigration, la composition des groupes linguistiques ainsi que sur la citoyenneté.

Ainsi, dans les tableaux publiés mardi, on peut lire que quelque 3820 immigrants se sont installés dans la région sherbrookoise, entre 2001 et 2006.

Ces gens ont fait bondir de près de 59 pour cent le nombre des immigrants, lequel s’établit maintenant à 10 360 personnes.

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Sherbrooke, ville de sport

Pascal Morin
La Tribune
SHERBROOKE

Sherbrooke défend bien sa réputation de ville sportive. Selon les chiffres de la Société de développement économique de Sherbrooke, 87 % des événements qui ont eu un impact économique significatif sur le territoire en 2006 étaient reliés au sport.

Durant cette période, Sherbrooke a été l'hôte de 77 événements occasionnant un minimum de 50 nuitées et pas moins de 67 d'entre eux étaient en effet directement reliés au monde du sport. De quoi justifier la généreuse enveloppe dédiée chaque année au secteur sportif dans le budget annuel de l'administration municipale.

"L'impact du sport est énorme dans notre ville. Chaque dollar investi nous reviens sous forme de retombées économiques, commente le président du comité du sport et du plein air, Marc Denault. On se fait souvent dire après le budget que le sport reçoit trop d'argent, mais en regardant les statistiques, on se rend compte que Sherbrooke est en train de se positionner comme une ville sportive. C'est un créneau qui rapporte."

Le budget présenté lundi par l'administration du maire Jean Perrault prévoit un montant de 10 767000 $ pour le secteur du sport, des loisirs et de la culture.

On ne connaît pas encore la somme exacte dédiée au sport, mais toujours est-il que 61000 $ seront assurément distribués entre les Jeux de la Légion (athlétisme), la Coupe Football Canada, le championnat canadien de patinage de vitesse courte piste, le championnat canadien et les essais olympiques de nage synchronisée, le championnat provincial de gymnastique et le championnat canadien de canoe-kayak (été 2009), révèle Marc Denault.

Si l'ont fait abstraction des dépenses liées au budget et aux immobilisations nécessaires, ces six événements auront des retombées estimées à 2,5 M $, dit-il.

"Et on ne parle ici que des recettes enregistrées pour les nuitées et les repas", souligne également l'élu municipal.

Tourisme sportif

Le secteur du tourisme sportif est devenu tellement important que Tourisme Sherbrooke a décidé de créer un volet se concentrant uniquement sur ce point.

"Nous sommes les premiers au Québec à avoir une personne, soit Julie Nadeau, qui s'occupe du tourisme sportif, souligne le directeur général de Tourisme Sherbrooke, Alain Deschâtelets. Nous accordons beaucoup d'attention au domaine du sport dans nos activités et nous travaillons en étroite collaboration avec Excellence sportive et le milieu municipal."

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Plusieurs touristes ont suivi le Chemin des Cantons

Image non décrite

François Gougeon
La Tribune
SHERBROOKE

Dès sa première année d’exploitation, le circuit touristique et patrimonial le Chemin des Cantons a atteint sa cible et il semble déjà faire partie de la tradition.

«Pour un projet lancé en juin dernier, c’est vraiment plus qu’intéressant. L’impact est considérable. Certains attraits dans le parcours du Chemin des Cantons ont même enregistré jusqu’à 30 pour cent d’augmentation d’achalandage », s’est réjouie mardi en conférence de presse la coordonnatrice de ce circuit, Hélène Deslauriers.

Le musée Uplands de l’arrondissement de Lennoxville, où se tenait la rencontre, est justement de ceux qui ont bénéficié de cette manne, comme celui de Marbleton. En moyenne, selon Mme Deslauriers, la douzaine de musées et de centres d’interprétation du pourtour du Chemin des Cantons ont enregistré une hausse de visiteurs de 15 à 20 pour cent.

Cette route totalisant 415 kilomètres du territoire des Cantons-de-l’Est met en valeur le riche héritage américano-britannique propre à la région. Elle traverse 31 municipalités de huit MRC, à l’exception de celle du Granit qui aura prochainement son propre circuit.

À l’égal de la bien connue Route des vins, le Chemin des Cantons se veut résolument un produit d’appel majeur. Du moins, on y met les efforts, avec des investissements du monde municipal qui dépasseront le 400 000 $ en cinq ans.

message posté le 6 déc 2007 à 03h26

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Le calmar

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Ah ouais, rien qui m'étonne (pour l'immigration), mais je suis content de voir que le chemin des Cantons a du succès. J'ai vu un livre absolument débile dans une boutique, il s'appelle "Routes des Cantons-de-l'Est", les images sont incroyables, j'ai jamais vu des photos aussi belles de l'Estrie et il y en a des tonnes. Le livre coûte 50$ mais je pense que je l'achèterai quand même.

message posté le 19 déc 2007 à 17h21

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The Rock

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La Ville agrandit son parc industriel

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David Bombardier
La Tribune
Sherbrooke


La Ville de Sherbrooke investira 2,9 M $ pour agrandir son parc industriel régional. Cette somme servira à acheter un vaste terrain agricole et deux résidences situés à l'ouest du parc industriel actuel, de part et d'autre du chemin Labonté, entre l'autoroute 10/55 et le boulevard Industriel (route 220).

"C'est une excellente nouvelle pour nous! se réjouit le directeur général de la Société de développement économique de Sherbrooke (SDÉS), Pierre Dagenais. On était vraiment en pénurie de terrains et on vient de se donner huit années supplémentaires pour développer notre parc industriel."

Le parc industriel régional actuel, situé au bout du boulevard de Portland, comprend des terrains vacants totalisant quelque 2,2 millions de pieds carrés, dont 573 000 pieds carrés ne comportent aucune contrainte. Annuellement, la SDÉS vend environ 1 million de pieds carrés à de nouvelles entreprises.

Situées au nord des Serres et pépinières Saint-Élie, les propriétés qui seront bientôt acquises par la Ville ont une superficie totale de 7,3 millions de pieds carrés pouvant être développés facilement.

La superficie de terrains disponibles dans le parc industriel sera donc multipliée par trois, ce qui donnera plus de choix aux clients potentiels. Ces derniers mois, plusieurs clients sont allés cogner à la porte des parcs industriels d'autres villes estriennes compte tenu du manque de terrains disponibles à Sherbrooke, indique le directeur général de la SDÉS.

Cette année, Sherbrooke était aussi sur les rangs pour attirer une importante entreprise allemande dont le projet était estimé à quelque 600 M $. À Sherbrooke, seul le terrain bientôt détenu par la Ville aurait été assez vaste pour accueillir cette entreprise, qui a finalement choisi de s'établir au Brésil.

"Si on avait été propriétaire de ce terrain, les négociations auraient été différentes, avance Pierre Dagenais. Ça ne veut pas dire que la compagnie se serait établie à Sherbrooke, mais le fait que nous ne détenions pas encore le terrain était un irritant majeur pour elle." M. Dagenais refuse de dévoiler l'identité de la compagnie en question.

Sylvain Boulianne, directeur du service de la planification et du développement urbain à la Ville, estime que l'acquisition des terrains représente "un véritable coup de maître". Les nouveaux terrains du parc industriel pourraient accueillir quelques grandes entreprises ou plusieurs PME, tout dépendant de la demande. La SDÉS pourra désormais développer simultanément ces terrains et deux secteurs du parc industriel actuel.

Le coût d'acquisition des terrains (2,9 M $) représente trois fois les évaluations municipales, qui totalisent 991 500 $. Dans le cas de la propriété principale, un terrain agricole connu comme étant la ferme Carrefour des étoiles, la Ville a dû tenir compte de la plus haute valeur possible dans son estimation. Ce vaste terrain de 167 acres est utilisé à des fins agricoles, mais il est aussi zoné industriel et commercial, ce qui augmente sa valeur réelle.

Des évaluations indépendantes ont été réalisées pour déterminer la valeur des propriétés, qui totalisent 168 acres (68 hectares). Les propriétaires concernés, tous apparentés au citoyen Réal Trépanier, exigeaient un montant supérieur aux 2,9 M $ qui ont été finalement consentis par la Ville. Plusieurs années de négociations ont été nécessaires pour en arriver à cette entente, entérinée lundi par les élus de Sherbrooke.

La Ville prévoit prendre possession de ses nouveaux terrains en 2009. Ceux-ci sont situés près de la future intersection entre la route 220 et le prolongement prévu du boulevard de Portland/René-Lévesque.

message posté le 19 déc 2007 à 22h29

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FrAnKs334

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Vous avez le droit de prendre des territoires agricoles vous? ... ici en banlieue nord de Montréal il me semble qu'ils ont décidé de stopper tout étalement urbain qui nest pas a l'intérieur du dit périmètre urbain déjà établi...

message posté le 20 déc 2007 à 01h58

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The Rock

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ce territoire est deja a lintereur du perimetre urbain

message posté le 20 déc 2007 à 02h20

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FrAnKs334

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ah ok ! ..

message posté le 24 déc 2007 à 06h38

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The Rock

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On pourra se venter d'avoir de beaux HLM a Sherbrooke !

Ex-cinéma Capitol: des logements sociaux prêts à l'été 2008

David Bombardier
La Tribune
Sherbrooke

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après
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Des logements sociaux remplaceront l’ancien cinéma Capitol et l’immeuble adjacent dès l’été prochain, à condition que le Parallèle de l’habitation sociale, bras immobilier de l’Office municipal d’habitation (OMH) de Sherbrooke, obtienne ses permis de démolition sans délais additionnels.

Les responsables de ce dossier ont surmonté bien des embûches depuis 2005. Aujourd’hui, ils n’ont jamais été aussi près du but.

Après plusieurs mois de démarches notariales, le transfert des propriétés concernées «n’est plus qu’une formalité», confirme le président de l’OMH, Pierre Boisvert. Le comité exécutif de la Ville de Sherbrooke a récemment accepté le montage financier du projet, qui totalise 5,3 M $, ajoute-t-il.

Le comité de démolition de la Ville étudiera le dossier vendredi. Si tout se déroule comme prévu, l’ancien cinéma Capitol de la rue King Est, l’immeuble adjacent situé à l’angle des rues King Est et William-Ives (anciennement de Windsor) et l’ex-California Gym situé à l’arrière seront démolis à compter du début février.

La construction d’un vaste immeuble de quatre étages, comprenant 42 logements abordables aux étages et les bureaux de l’OMH au rez-de-chaussée, débutera ensuite à la mi-mars. Pour l’instant, les responsables du projet estiment que les locataires pourront tous emménager dès le 1er juillet prochain dans ce nouveau bâtiment du centre-ville.

Si la démolition du Capitol semble faire l’unanimité, celle du bâtiment adjacent (51-55, King Est) est remise en question par quelques citoyens, reconnaissent Pierre Boisvert et le responsable du projet pour l’OMH, Léon Deschamps.

«On a fait toutes sortes d’efforts pour conserver ce bâtiment», assure M. Deschamps. Sa démolition s’est toutefois révélée l’avenue la plus économique et logique», précise-t-il.

Construit en 1920, ce bâtiment de quatre étages a été reconfiguré à quelques reprises. Il comprenait des commerces au rez-de-chaussée et 11 logements aux étages. Au sous-sol, des inondations à répétition ont eu des effets dévastateurs sur les fondations, a pu constater La Tribune, cette semaine, lors d’une visite guidée.

Aux étages, des planchers rebondissent, ne sont plus au niveau et leur épaisseur ne correspond pas aux normes d’aujourd’hui. En cas de tremblement de terre, le bâtiment pourrait tout simplement s’effondrer «comme un château de cartes», souligne le président de l’OMH, Pierre Boisvert.

«On pourrait le rénover, mais il faudrait le renforcir de plusieurs façons, indique Léon Deschamps. On devrait refaire les solives sur chaque étage et lever le bâtiment pour refaire les fondations.» Ces travaux coûteraient plusieurs millions supplémentaires. «On dépasse déjà de 2,2 M $ les coûts estimés au départ, insiste Pierre Boisvert. On ne peut pas en ajouter davantage à la facture.»

Le projet actuel totalise 5,3 M $, dont 2,2 M $ seront financés par la Ville de Sherbrooke, une somme qui avait déjà été réservée dans les budgets précédents de la Ville.

À l’origine, l’immeuble situé à l’est du cinéma Capitol devait aussi faire partie du projet, ce qui ne sera finalement pas le cas pour l’instant.

Le nouvel immeuble comprendra 12 logements de trois pièces et demie et 30 logements de quatre pièces et demie, tous aux étages. Pour la moitié de ces logements, les locataires paieront un loyer correspondant à seulement 25 pour cent de leurs revenus. Pour l’autre moitié, le montant du loyer sera plus bas que la moyenne sherbrookoise, soit 450 $ maximum pour les trois pièces et demie et 560 $ pour les quatre pièces et demie, chauffage et électricité inclus.
La partie arrière du bâtiment sera située en zone inondable à récurrence 0-20 ans, si bien que cette portion sera construite sur pilotis. En raison du risque accru d’inondation, un garage ouvert occupera cette section du rez-de-chaussée.

Les bureaux de l’OMH éliront domicile dans la partie avant du bâtiment, toujours au rez-de-chaussée, une zone moins propice aux inondations.

Plus d’une trentaine de personnes devraient y travailler. Pour minimiser les risques liés à la crue des eaux de la rivière Saint-François, le plancher du rez-de-chaussée sera construit plusieurs centimètres au-dessus du niveau de la rue et il n’y aura aucun sous-sol.

message posté le 29 déc 2007 à 17h48

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Le calmar

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Pour une fois, je prends l'initiative avant The Rock :D C'est un super gros projet d'une trentaine de bâtiments en plein centre-ville au bord du lac, un genre de "Griffintown sherbrookois". J'ai pas scanné les rendus, je laisserai le soin à The Rock de le faire! (trop lâche pour le faire)

David Bombardier
La Tribune
Sherbrooke

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Les touristes pourraient éventuellement magasiner dans l’ancienne usine Ingersoll-Rand, sur la berge sud du lac des Nations. Des centaines d’habitations remplaceraient la plupart des autres bâtiments industriels situés dans ce qu’on appelle communément la «cellule St-Pierre», secteur délimité par les rues Galt Ouest et Belvédère Sud, à proximité du marché de la Gare.

Cette projection, qui détonne de la situation actuelle, n’est pas tirée d’une folle session de remue-méninges d’étudiants en urbanisme. Elle fait partie d’un important plan d’aménagement et de développement conçu ces derniers mois par le Groupe Cardinal-Hardy, une firme montréalaise spécialisée en conversion de bâtiments.

Cette étude, adoptée récemment par les élus, établit le potentiel de conversion des bâtiments industriels en place. Elle propose des usages pour certains bâtiments existants et suggère d’en démolir d’autres pour reconstruire des immeubles résidentiels afin de tirer profit au maximum de ce secteur situé sur la berge sud du lac des Nations, prolongement naturel du projet de Cité des rivières.

La grande majorité des bâtiments industriels concernés par l’étude sont présentement occupés. La plupart sont détenus par la compagnie Les Investissements René St-Pierre, qui a partagé les coûts de l’étude à parts égales avec la Ville de Sherbrooke. Cette compagnie, à l’origine de la conversion de l’ancienne Hooper en bâtiment commercial, avait dévoilé un imposant projet de condominiums sur ces terrains, il y a quelques années.

Selon l’étude, l’ancienne usine Ingersoll-Rand serait conservée. Clairement visible à partir de la rue King Ouest, le complexe de la Rand pourrait abriter des commerces et des bureaux, des équipements sportifs et culturels ou encore la Maison de l’environnement, avance-t-on. L’extension de bureaux existante de ce long bâtiment pourrait accueillir le nouveau quartier général du Service de police de Sherbrooke (SPS), peut-on aussi lire dans l’étude.

Au sud du complexe de la Rand, les bâtiments industriels existants seraient tous démolis pour faire place à des habitations. Celles-ci verraient le jour au sud et à l’ouest du complexe de la Rand.

Le Groupe Cardinal-Hardy suggère d’y construire 763 unités d’habitation, soit des maisons de ville et des immeubles multifamiliaux. Ces bâtiments compteraient de trois à six étages chacun et seraient accessibles via le prolongement des rues de la Rand et des Forges.

Selon l’étude, un lien piétonnier à niveau permettant de traverser la voie ferrée devrait être construit afin de relier ce nouveau quartier au marché de la Gare et au futur hôtel de la Cité des rivières. Quelques bâtiments commerciaux additionnels devraient également voir le jour de part et d’autre de la rue de Courcelette.
Plusieurs études de préfaisabilité devront être réalisées afin de préciser les orientations de ce plan de développement, ajoute le Groupe Cardinal-Hardy dans son document d’une cinquantaine de pages.

Le maire de Sherbrooke, Jean Perrault, estime que ce plan d’ensemble est «fort prometteur». «Cette cellule industrielle mérite du changement, juge M. Perrault. Il s’agit d’un lieu exceptionnel sur le côté sud du lac des Nations.» Le président de l’arrondissement du Mont-Bellevue, Serge Paquin, précise pour sa part que la conversion de ce secteur industriel «va s’échelonner sur plusieurs années».

De son côté, le directeur du service de la planification et du développement urbain de la Ville, Sylvain Boulianne, souligne que l’étude est une «esquisse préliminaire» qui pourrait être modifiée au cours des prochaines années. Pour le moment, il n’est aucunement question de déloger les entreprises de ce secteur pour concrétiser ce plan d’ensemble.

D’après M. Boulianne, la naissance d’un premier projet dans la cellule St-Pierre pourrait avoir un effet d’entraînement sur tout le reste.

Après avoir converti ce secteur industriel, la Ville pourrait tenter de poursuivre le développement de la rive sud du lac des Nations en déplaçant la cour de triage située entre le complexe de la Rand et le Champ des buttes. La conversion de l’ex-usine de Tissages Sherbrooke ferait aussi partie d’une phase ultérieure de dévelop-pement.