un peu d'explications à propos de ce sondage... ils parlent de la méthodologie...
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MONTREAL (PC) - Une enquête démontre que les Repentignois sont les Québécois les plus heureux, suivis des gens de Rouyn-Noranda.
Les Montréalais arrivent au 18e rang, précédés par les résidants de Québec qui se situent au dixième rang.
Le premier palmarès sur l'Indice relatif du bonheur (IRB), rendu public jeudi, se limite à 25 municipalités, soit celles où un nombre suffisant de gens ont participé à l'enquête menée par Internet. Au total, ils sont 9930 citoyens à avoir donné leur avis. L'IRB se confond en quelque sorte avec la qualité de vie.
Ainsi à Repentigny, les raisons qui ont incité les résidants à se dire heureux ont été les suivantes: la ville a su développer son propre dynamisme en réduisant sa dépendance à la métropole; les familles ont accès à des équipements et des activités taillés sur mesure; le taux de chômage est inférieur à 3 pour cent; le revenu annuel moyen est supérieur de neuf pour cent à la moyenne québécoise; le développement industriel, commercial et résidentiel se fait bien et les infrastructures nécessaires sont bien en place. De plus, les fusions municipales s'y sont faites sur une base volontaire.
A Rouyn-Noranda, qui occupe la deuxième place, l'industrie des mines est en pleine croissance, le solde migratoire est presque nul, on y constate un faible taux de décrochage scolaire, un bon accès à des soins de santé de qualité, des infrastructures culturelles et sportives de premier plan, une nature omniprésente, une équipe de hockey - Les Huskies - dont les gens tirent beaucoup de fierté.
Pas très loin derrière vient Drummondville, cette ville d'environ 50 000 habitants qui fut naguère considérée comme un haut lieu de l'ennui et du provincialisme. Elle affiche maintenant le plus haut taux d'entrepreneurship au Canada pour les villes de moins de 100 000 habitants, possède le coût d'implantation industrielle le plus bas et s'affirme dans le domaine culturel et sportif.
Tout palmarès a ses dernières positions. On y retrouve les villes de Saguenay, Saint-Jean sur Richelieu et Saint-Jérôme avec des résultats de 74 ou 73, comparativement aux premières villes en lice, Repentigny et Rouyn-Noranda, qui obtenaient respectivement 79 et 77.
A Saguenay, la morosité s'explique par les nombreuses difficultés que vivent les régions ressources et par des déchirements internes. A Saint-Jean sur Richelieu et Saint-Jérôme, les raisons sont moins claires. Celles qui sont avancées sont la déficience des services de santé, avec un ratio de médecins en dessous des normes, des infrastructures ne correspondant pas à la croissance démographique et une population moins scolarisée.
L'enquête sur l'Indice relatif du bonheur a été réalisée entre le 14 novembre 2006 et le 30 mars 2007, avec une marge d'erreur globale de 1,04 pour cent.
L'Indice relatif du bonheur évalue le bonheur à partir de la perception propre des répondants. Il explore les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux qui la composent.
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voilà!
dv
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Tu m'as dit: «Le noir, l'arabe, le blanc ou le juif sont à l'homme ce que les fleurs sont à l'eau »