----------------------------------------- 17 JUIN --------------------------------------
Voici donc, pour ceux qui l'attendent impatiemment, et pour tous les autres bien sur, la suite [vert]
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Un jour s’est écoulé. Depuis la veille, j’ai eu le temps de réfléchir et d’organiser une petite réunion avec mes sbires, euh, enfin... avec mon Conseil municipal,
mais nous n’avons guère progressé. Pourtant, il n’y a pas de temps à perdre. Gronaze a pris l’avantage, et il ne faut pas qu’il le garde trop longtemps.
En tout cas cette fois il a fait fort. Quels moyens a-t-il bien pu utiliser pour volatiliser la Transamérica Pyramid ? c’est pas une petite baraque quand même… On aura tout vu…vu… VU ?
…..mais oui, bien sur, c’est le Docteur VU !!!!
La lumière vient une fois de plus de jaillir de mon cerveau bien entraîné. Oui, seul ce savant fou peut être capable de dématérialiser un immeuble. Et comme Gronaze finance ses travaux, la disparition de la tour n’a pu être organisée que par eux.
Il n’y a plus de temps à perdre. Enfin, je prends quand même le temps d’avaler tranquillement mon petit déjeuner, puis direction la caserne, où un tank nous attend. Bien entendu, Réginald et Anaïs font partie de l’expédition. Me voici de nouveau aux commandes, et croyez moi, ça va barder !!! Gronaze, tu peux faire tes prières
Nous roulons en direction du labo du Dr VU. En route nous rencontrons des manifestations de soutien... Quoi ? des mécontents ? …ah bon… vous êtes sure Anaïs ????.... je crois que vous vous faites des idées, tout le monde est heureux à Enfercity, car j’y veille personnellement.
Tout de même, avant d’aller chez le Docteur VU, je vais me faire la main en rendant une nouvelle visite à Gronaze, dont le castel est tout proche du labo du savant, en profitant de ce qu’il n’est pas chez lui, car comme on le dit à juste raison, les absents ont toujours tort, et surtout tort d’être absents (vous me suivez ?)
Ca n’a pas traîné, car je commence à avoir l’habitude maintenant. Les gardes aussi, car en apercevant le tank ils ont détalé sans me demander mon laisser-passer, d’ailleurs je l’avais oublié…
A propos de tank, ne me demandez pas pourquoi j’en ai encore changé, ou alors demandez-moi la couleur de la robe qu’a mise Anaïs aujourd’hui…
Ca y est, nous sommes dans la place. C’est le moment où jamais de frapper un grand coup, car je ne me contente pas de petit bricolage, moi. Cette fois Gronaze ne s’en remettra pas, car tenez-vous bien, je vais abattre sa fusée chérie, son bien le plus précieux (et le plus ruineux). Ma plus belle arnaque, j’en suis très fier.
Ca n’a pas été très difficile de pénétrer dans le castel de Gronaze, et Anaïs est un peu déçue, elle qui voulait voir de la bagarre. Elle est vraiment bien cette fille, je crois que j’ai trouvé là une bonne recrue pour me seconder. Du coup je lui confie les commandes du tank pendant que je m’occupe du reste, car nous arrivons en vue de la fusée. ll n’y a pas de temps à perdre, l’alerte a dû être donnée. Je vise, et le coup part. Anaïs voulait du spectacle, elle va en avoir.
Yaisse !! en plein dans le mille !!!!
dans un épouvantable fracas la fusée Saturn s’écroule tandis que Réginald filme la scène, car je vais en envoyer un enregistrement à Gronaze. Je ne suis pas sur qu’il l’appréciera, et j’ai comme l’impression qu’il m’en voudra beaucoup, mais ça lui fera un souvenir.
Je suis un grand diabolico-sentimental.
Nous approchons de la sortie. Anaïs s’en sort vraiment très bien avec le tank, on dirait qu’elle a fait ça toute sa vie. C’est à ce moment que fort malencontreusement, et tout à fait involontairement bien entendu, le tank entre en collision avec la limousine de Gronaze que le chauffeur ramenait du garage, où elle venait tout juste d’être réparée des dégâts de sa rencontre précédente avec mon tank. Y’a pas à dire, elle est très douée cette petite, en plus d’être jolie.
Elle a tout pigé, et elle y prend goût.
N’écoutant que mon bon cœur comme d’habitude, je tends ma carte au chauffeur, avec les (fausses) références de ma compagnie d’assurance (bidon bien sur), et aussi une proposition d’emploi (très bien rémunéré) au sein de mon équipe. Il faut toujours savoir tirer profit de n’importe quelle situation. En regardant par l’arrière, je vois la limousine qui nous suit. J’ai gagné cette manche, Gronaze n’a plus de chauffeur, plus de voiture, et plus de fusée…
I am the best.
Nous arrivons enfin devant le labo du docteur VU. Hhmmm, bien équipé, le mec, avions de chasse, etc etc. il va falloir jouer serré. Je regarde par une ouverture… oui, il est là !!! Il m’a coûté une fortune, mais il va bien me servir pour cette délicate intervention. Mais…. de quoi donc s’agit-il ???
Je vous présente « excavator », EVT pour les intimes, généreusement offert par la population à son maire vénéré, j’ai nommé AHA, dit « le magnifique » mais qui a su rester humble. Je ne vous dirai pas quel impôt m’a permis d’avoir cette merveille, ou alors il faudra me payer très cher.
Je quitte le tank et je monte à bord d’EVT. Un tableau de bord digne d’un Airbus. Une fois lancé, sa roue garnie de pelles tournoie, créant en un rien de temps de profondes tranchées, ou bien déblayant le terrain tout autour, en pivotant sur lui-même. Ca y est, EVT entre en action dans un bruit de tonnerre. Le sol tremble. Je sens que je vais encore avoir des réclamations des riverains.
Rien ne résiste à EVT, pas même le Docteur VU. Mais que les âmes sensibles se rassurent, il en a réchappé, et a réussi à s’enfuir à bord d’une voiture avec le sieur Gronaze, tellement terrorisé qu’on entendait claquer ses dents dans toute la ville.
Mais quelque chose me dit qu’on n’a pas encore fini d’entendre parler d’eux. La poursuite continue.
Belle acquisition vraiment, là je me suis fait quand même un peu plaisir.
Bon je vous laisse, je dois donner des leçons de conduite particulières d’escavator à Anaïs,
pendant que Réginald ramène le tank à la caserne. Il se débrouille très bien pour ses 97 ans, un vrai jeune homme.
Je lui ai réservé une suite royale dans mon grand Hôtel le Marina Crown. Je lui dois bien ça, car si je suis là, c’est beaucoup grâce à lui. Depuis les derniers étages, il peut admirer ce qu’est devenue Enfercity grâce à son nouveau maire.
De retour dans mon bureau, je m’installe devant mon PC pour voir l’état de mes comptes, euh… des comptes de la ville… enfin vous m’avez bien compris.
Bon, alors, impôts, impôts, impôts…pourquoi donc n’ai-je que ce mot-là à la bouche ?
et plus que jamais…
à suivre…
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L’incroyable City Journal d’EnferlanD -
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