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Eglise Notre Dame de Bon Port   -   N A N T E S

 

 

Présentation

 

Eglise Notre Dame de Bon Port – NANTES

Source : www.nantes.fr

Image.La paroisse Notre-Dame de Bon-Port confinait au XVIIIe siècle à celle de Chantenay et à la chapelle de l’ancien hôpital du Sanitat qui était située au bas de l’actuelle rue de la Verrerie.

Entre 1825 et 1828, un autre lieu cultuel d’abord baptisé “Notre-Dame de Chézine” puis “Notre-Dame de Bon-Port”, fut édifié un peu en arrière de la statue de Livet, place du même nom, et se révéla rapidement insalubre. L’histoire de la paroisse Notre-Dame de Bon-Port remonte aux lendemains de la Révolution.

En 1843, la fabrique de la paroisse décide de construire une nouvelle église sur un terrain acheté au sieur Douillard, et bordant la place du Sanitat. En 1845, le maire de Nantes, Louis Lévêque, décide de faire don au clergé d’un terrain sis par les rues Damrémont, Dobrée, Mascara à condition que l’église qui sera édifiée porte le nom de son saint patron, le roi Louis IX.

C’est ainsi la seule église connue sous plusieurs noms, deux : “Saint-Louis”, “Notre-Dame de Bon-Port”. Cette double, voire triple appellation si on se réfère à celle également connue du “Sanitat”, lui vient d’un jugement de Salomon rendu à Rome, et concerne un litige sur la condition posée par Louis Lévêque pour l’édification de l’église. Le 24 juillet 1845, le projet est examiné par le Conseil général des bâtiments civils. Les travaux débutent en janvier 1846. Le gros œuvre est terminé en 1860 et la décoration intérieure se poursuit jusque vers 1914.

 

Bâtie de 1846 à 1868, sous le pastorat de Mgr Fresneau, par les architectes Saint-Félix Seheult et Chenantais, l’église est une vaste rotonde couronnée par une coupole sur tambour autour de laquelle s’articulent quatre bras voûtés en berceau et terminés au nord par une abside en hémicycle. L’église, construite en tuffeau et pierre blanche de calcaire, est surmontée d’un dôme elliptique à la forme d’une croix grecque dont les bras sont égaux entre eux et forment un carré de trente-huit mètres de côté.

Les quatre angles extérieurs, placés entre les bras de la croix, sont recouverts chacun d’une coupole demi-sphérique. Sur le côté nord, un léger hémicycle abrite le sanctuaire. L’église emprunte le plan centré du baroque italien des années 1650 et le style général au néoclassicisme. Le dôme, inspiré par celui élevé par Jules Hardouin-Mansard sur l’église royale des Invalides de Paris, est de forme ovoïde, monté sur tambour.

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C’est l’une des première églises dotée d’une charpente métallique au-dessus de la coupole. De vingt mètres de diamètre, le dôme est posé sur quatre piliers que relient de grands arcs. Le système des pendentifs employés par les architectes pour chaque coupole permet le passage du plan carré au plan circulaire : au-dessus de chaque pilier, un secteur de première coupole à très grand diamètre passe du carré au cercle.

De vastes ouvertures sont aménagées dans le tambour et, sur plusieurs rangées, des hublots agrémentent le dôme, alors que des bandeaux coloriés le subdivisent. Une lanterne et une fléchette surmontent le dôme à soixante mètres dans les airs. Des pilastres jumelés s’intercalent entre chaque fenêtre du tambour. La façade qui s’élève à trente mètres de hauteur est celle d’un temple grec qui annonce le dispositif intérieur en trois parties, dont l’une, au centre, s’avance un peu. Un fronton triangulaire soutient la toiture. Les lignes horizontales se continuent de part et d’autre de la façade, soutenues par des pilastres verticaux qui indiquent des façades secondaires et les bas-côtés de l’intérieur.

La façade se compose au rez-de-chaussée d’un étage dorique et d’un étage composite au premier. Au centre, l’archivolte soulevée jusqu’à l’entablement termine le mur pour former un unique étage romano-byzantin.

Un groupe sculpté, figurant Saint-Louis et Marguerite de Provence, orne le dessus de la porte centrale, et plus haut la fresque de Gouèzou, “Le Christ consolateur”, décore le tympan. Le fronton extérieur s’orne d’un bas-relief représentant la Vierge accueillant les malheureux, réalisé par Amédée Ménard, également auteur de la statue de Sainte-Anne et du tombeau de l’abbé Fresneau.

Joseph Vallet a doté l’église : du calvaire qui surmonte l’autel de la Bonne-Mort en 1886 ; de l’autel du Sacré-Coeur en 1894 ; du bas-relief des fonts baptismaux en 1902 ; des statues de Saint-Antoine en 1897, de Saint-Joseph en 1902, de Sainte-Jeanne d’Arc en 1909, de Notre-Dame en 1913 et de Saint-Louis en 1914.

Le peintre Joseph Gouèzou a réalisé : le tympan du porche ; les stations du chemin de la Croix en 1860 ; le Christ enseignant et les quatre évangélistes de la chaire en 1866. Il a orné l’autel et la chapelle de Saint-Louis en 1877, et de lui sont les copies de “l’Assomption” de Murillo visible dans l’autel de la Vierge et de “La descente de la croix” de Jouvenot située sur un pilier du dôme.

La Cène de la demi-coupole de l’abside est de Henri Picou. La coupole de la chapelle de la Vierge et ses pendentifs ont été décorés en 1857 par Antoine Challot.

De 1858 à 1860, Alphonse Le Hénaff a décoré le mur du sanctuaire de trois scènes prophétiques de la messe et de la communion, puis le tambour du dôme et ses quatre pendentifs de la rotonde (peintures sur muraille encadrées en 1860).

Les deux piliers du dôme, proches du chœur, ont été ornés par Gouèzou, et sur les deux autres du fond sont suspendus une toile de Gaspar de Crayer et un tableau de Le Hire, copiés par Alfred Leduc.

La toile marouflée de la voûte en berceau à l’est, qui précède le sanctuaire, a été décorée en 1919 par Maurice Onillon.
Les vitraux sont de la maison Razin. Les confessionnaux et une partie du baptistère sont de Libaudière. Le maître-autel en marbre, bronze et émaux est de Chertier, en 1883. Les grandes orgues primitives de trente-quatre jeux de la tribune ont été posées en 1891 par la maison Debierre, et augmentées en 1930 de six nouveaux jeux. L’église est ornée d’un parquet marqueté.

Comme beaucoup d’églises nantaises, elle n’a jamais été achevée puisque lors de sa construction son dôme devait être flanqué de deux tours de trente-trois mètres de haut. Le bâtiment est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1975.

Suite au ravalement des façades donnant sur la place, et sur une rue latérale, entrepris dans les années 80, la remise en état du tambour - tour de pierre qui se dresse sous la coupole - a été réalisée en 1992. Tout a été refait en matériau d’origine : les consoles, les chapiteaux, les fixations des vitraux, les zingueries, le moteur des cloches,... les seize croix et les douze bustes de saints qui ornent le dôme.

L’archange de la coupole du Sanitat a quant à lui été déposé en décembre 2004 puis restauré et remis en place en 2005
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PROPRIETES & DESCRIPTIF DU LOT

 

Lot :             6x6

Menu :         Education - Museum

Nom du lot : TSC_vnaoned_Eglise ND Bon Port 6x6 Museum

 

 

 

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Le 06 septembre  2009